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Economie

ARABIE SAOUDITE: avec la krach pétrolier, les saoudiens se préparent au pire.

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Des hôtels vides aux salons de beauté fermés, les Saoudiens se préparent à un effondrement économique face à la pandémie de nouveau coronavirus et à de possibles mesures d’austérité, sur fond de dégringolade des prix du pétrole pourtant en partie favorisée par Ryad.

D’énormes pertes sont attendues, la plus grande économie des pays arabes ayant vu ses activités économiques et commerciales perturbées par les mesures de restriction destinées à contenir la propagation de la maladie du Covid-19.

Le royaume, premier exportateur de brut au monde, est également frappé de plein fouet par le plongeon des prix de l’or noir, passés sous la barre des 30 dollars le baril cette semaine pour la première fois en quatre ans.

Les Saoudiens appréhendent des réductions des subventions de l’Etat, des suppressions d’emplois dans les secteurs public et privé alors que le taux de chômage est déjà élevé, ou encore des baisses des bourses d’études à l’étranger.

Le krach pétrolier a largement été favorisé par la décision de l’Arabie d’augmenter sa production à partir d’avril et de baisser ses prix, en représailles au refus de la Russie de resserrer l’offre face à une demande en chute libre, à cause des craintes autour du nouveau coronavirus.

L’Arabie saoudite a ignoré les critiques selon lesquelles cette décision pourrait affecter d’autres exportateurs de pétrole, mais Ryad ne semble plus être disposée à jouer le rôle de « producteur pivot » dans la stabilisation des marchés.

« L’époque où l’Arabie saoudite absorbait les chocs du marché pétrolier au nom de l’économie mondiale et des autres producteurs est probablement révolue », estime l’expert saoudien Ali Shihabi.

« Dans le jeu de l’énergie (…) c’est désormais la loi du plus fort », observe-t-il.

Le royaume aux poches profondes, avec des réserves fiscales d’environ 500 milliards de dollars (455 milliards d’euros), a réaffirmé être un producteur de brut à bas coût et qu’il peut supporter des prix bas pendant des années.

Mais Ryad affiche déjà un déficit budgétaire important depuis plusieurs années, sur fond de chute des cours du brut, accumulant plus de 350 milliards de dollars (318 milliards d’euros) de déficits.

Le pays a emprunté plus de 100 milliards de dollars (91 milliards d’euros) et a puisé dans ses réserves pour combler ce déficit. Les projets pharaoniques du prince héritier Mohammed ben Salmane visant à sevrer l’économie du pétrole restent vulnérables, et l’Arabie saoudite a besoin d’un prix du brut d’environ 80 dollars le baril pour équilibrer son budget.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre la vie chère : 15 mesures prises par Macky Sall

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A l’issue de la réunion pour lutter contre la vie chère, le président de la République Macky Sall a prononcé le discours de clôture dans lequel il a édicté 11 mesures d’urgence et 4 mesures structurelles pour trouver une solution à ce problème lancinant. Voici les mesures prises par le chef de l’État.

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Concertations sur le coût de la vie chère : Les Propositions du Pr Macky Sall pour alléger la souffrance des sénégalais

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Dans un contexte mondial marqué par une flambée généralisée des denrées, le gouvernement a consenti des mesures de soutien à hauteur de 620 milliards de F Cfa, rappelle le chef de l’Etat lors du lancement de concertation sur la vie chère, ce lundi. Dans la recherche des voies et moyens de soutien du pouvoir d’achat, de la lutte contre la vie chère et de la protection des consommateurs, le président Macky Sall promet de lutter avec tous les moyens légaux pour éliminer toutes pratiques visant à créer des inflations au détriment des consommateurs.

«Ces pratiques sont injustes et illégales et nous allons les combattre avec vous. Des mesures d’appui notamment le soutien du consommé local à travers la plateforme de commercialisation mise en place par le ministère chargé du commerce en ce qui concerne le riz. C’est la raison pour laquelle j’ai donné instruction pour qu’une subvention de 32 f par Kg soit mise en place afin d’appuyer la rizerie locale dans l’étape de la transformation. Cependant, il faut changer les habitudes alimentaires pour nous rendre moins vulnérables au choc extérieur. Produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons ne doit pas seulement rester un slogan», instruit-t-il.

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