La Cosydep est une plateforme de la société
civile servant de cadre stratégique de réflexion, de concertation, de synergie,
de recherche et d’action. A ce titre, elle s’investit pour influer de manière
positive et significative sur la conception, la mise en œuvre et l’évaluation
des politiques d’éducation en vue de promouvoir le droit à une éducation
publique de qualité.
Ainsi, en tant que Coalition des
organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique, en
partenariat avec l’Ong allemande la GIZ, et la Campagne mondiale pour
l’éducation, la Cosydep a organisé, dans la capitale du Nord, une session de
formation de deux jours, au profit des acteurs de la société civile, regroupés
autour du groupe national des partenaires pour l’éducation et la formation mis
en place depuis 2017.
Selon Mme Adjara Diagne Sy, Proviseure du lycée
Ahmeth Fall de Saint-Louis, cet atelier de renforcement de capacités a eu pour
thème » Analyse de politique éducative, suivi budgétaire et leadership
transformationnel » et doit permettre aux représentants des organisations
de la société civile, de contribuer efficacement à la politique et à
l’amélioration de l’éducation.
Ces derniers ont acquis des connaissances dans
les domaines de la planification, de la gestion de la gouvernance locale, de la
reddition des comptes. Ce qui permettra de mieux regrouper la famille
éducative.
Depuis l’adoption en 2017 de la réforme du
système éducatif, avec une nouvelle lettre de politique générale pour le
secteur de l’éducation et de la formation, les acteurs de la société civile
peinaient à jouer leur rôle. Cette capacitation vient à son heure et permettra
à ces derniers de mieux s’imprégner du mode de fonctionnement de l’école
sénégalaise.
L’Inspection d’Académie de Saint-Louis,
partie prenante de cette session de formation, va étudier les conclusions de
cette rencontre et les valider pour permettre aux différents acteurs d’en faire
un outil de gestion.
De l’avis de Mme Adjara Diagne Sy, au moment où l’école sénégalaise est minée
par des grèves et débrayages, la Cosydep, elle, s’évertue à réfléchir sur les
voies et moyens à mettre en oeuvre pour impliquer la société civile dans la
gestion de l’éducation.
Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN