Le Président du parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Aymérou Gningue, s’invite au débat sur la question d’une amnistie agitée depuis la grâce présidentielle accordée dimanche dernier, à l’ex-maire de Dakar, Khalifa Aabacar Sall. Selon lui, « avec le dialogue, tout est possible ».
«Le dialogue politique est le cadre où toutes les questions doivent être discutées. Dès qu’il y a dialogue, dès qu’il y a échange, dès que des forces qui ne se voyaient pas, qui ne se côtoyaient pas, se mettent au tour d’une table, tout est possible », a déclaré le président du groupe parlementaire BBY, en marge de l’ouverture de la session extraordinaire de l’année 2019, jeudi.
Poursuivant, il a jouté : « Moi, je suis pour un Sénégal où tous ces fils se retrouvent autour de l’essentiel. Je ne suis pas pour un Sénégal d’invectives, un Sénégal des tranchées, je suis pour un Sénégal de symbiose et ça ce n’est que le dialogue ».
Rappelant les propos de l’ancien Président Léopold S. Senghor, le député d’avancer : « Le Sénégal est un pays de dialogue, c’est notre deuxième patronyme ».
Le député est d’avis que l’amnistie our Khalifa Ababacar Sall dépendra des résultats de ce dialogue, lancé par le président de la République, Macky Sall, « pour que les forces vives, les forces économiques, les forces politiques » puissent se retrouver demain, et aller vers « un consensus fort ».
« Sans dialogue, sans consensus, sans convergence, il est illusoire », souligne-t-il. Avant de paraphraser quelqu’un : « La première des libertés, c’est la sécurité ». Et, conclut-il, « Le Sénégal a besoin de paix, de stabilité et de sécurité ».
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