Connect with us

Actualités

Amadou Ba: « L’émergence n’est pas un slogan… »

Publié il y'a

Date :

Dans le cadre du Groupe consultatif de Paris, le Ministre de l’Economie et des Finances a loué la confiance des partenaires financiers qui ont permis à notre pays de faire des réalisations appréciables.

« La démarche participative et inclusive a été un des fondamentaux ayant marqué l’élaboration, puis la mise en œuvre du Programme d’Actions prioritaires 2014-2018 du Plan Sénégal Emergent (PSE), déclare le Ministre de l’Economie et des Finances à l’entame de son discours. Selon Amadou Ba, le coût global du Plan d’Actions prioritaires était arrêté à 9 685,6 milliards FCFA, soit 16,8 milliards de dollars US. Le financement attendu des Partenaires techniques et financiers (PTF) était évalué à 1 853 milliards de FCFA, soit 3,2 milliards de dollars US.

« Au soir du 24 février 2014, la communauté des partenaires techniques et financiers avait exprimé sa grande confiance en notre pays, en annonçant qu’elle allait mettre à notre disposition 3 729 milliards de FCFA, soit 6,5 milliards de dollars US couvrant à 201% le gap de financement du volet public du PAP. A l’heure du bilan de la mobilisation effective de ce montant sur une période de 5 ans, votre engagement a été bien au-delà de nos attentes avec un financement total de 6 606 milliards de FCFA réparties en 173 conventions signées, soit un taux de concrétisation des engagements financiers de 177%.

Ces chiffres éloquents traduisent la grande célérité avec laquelle ces financements ont été mobilisés », soutient le ministre. Et de renchérir : « A la rupture qu’a constituée son mode de gouvernance sobre et vertueuse, vous avez répondu par une rupture marquée dans la mobilisation des ressources, pour un accompagnement diligent du développement économique et social du Sénégal».

A l’en croire, cette confiance a permis à notre pays de faire des réalisations appréciables. « La consolidation de cette confiance exigeait d’abord d’asseoir ensemble les outils et indicateurs de mesure, à partir d’une situation de référence convenue. C’est vous dire que l’émergence n’est pas chez nous un slogan, mais plutôt un processus dont nous sommes très soucieux de la progression », indique l’argentier de l’Etat.

D’après le ministre, le coût global du Plan d’Actions prioritaires 2019 – 2023 est estimé à 14 098 milliards de FCFA, soit 24,5 milliards dollars US. « Le financement acquis, d’un montant de 9 414 milliards, provient de l’État pour 4 248 milliards et 5 166 milliards pour les PTF. Le gap à rechercher est de 4 684 milliards dont 1 834 FCFA du secteur privé. Aussi, ce qui est attendu des PTF comme appui financier des PTF s’élève à 2 850 milliards de FCFA, soit 5 milliards de dollars des Etats Unis », informe Amadou Ba.

En ce sens, il fait noter que le PAP ne renferme pas seulement des projets. « Macky SALL, en tant que champion réformateur, nous a instruits d’élaborer un programme de réformes qui permettra de libérer le potentiel de croissance. Ces réformes visent notamment à renforcer la mobilisation de ressources intérieures, développer le capital humain, mettre en place une administration moderne, efficace et efficiente », laisse-t-il entendre.

Dakarmatin

Cliquez ici pour commenter

You must be logged in to post a comment Login

Leave a Reply

Actualités

Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

Publié il y'a

Date :

Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

Continuez la lecture

Actualités

Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

Publié il y'a

Date :

Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

Continuez la lecture

Actualités

Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

Publié il y'a

Date :


La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

Continuez la lecture

Articles tendances