L’atmosphére est toujours tendue en Algérie .En effet, une autre couche de la société, à savoir les étudiants, magistrats et journalistes, a aussi manifesté ce dimanche 17 mars à travers le pays pour dire niét au cinquième mandat du Président Bouteflika.
Restés muets face aux manifestations du 15 mars, les autorités algériennes s’activent sous l’herbe pour la nomination d’un gouvernement d’ouverture. Ce qui est presque impossible avec l’inclinaison des invitations que le Premier ministre Noureddine Bedoui avait adressées aux syndicats.
Ceci se manifeste encore plus par la levée des boucliers de la crème intellectuelle du pays qui, à leur tour, a décidé de dire non au cinquième mandat du Président Bouteflika.
L’invitation au dialogue ne passe pas non plus dans l’opinion publique. L’initiative d’une association proche des autorités d’inviter des membres de la société civile pour réfléchir à la transition, ce samedi, est très critiquée.
Cependant, des manifestants se préparent à retourner dans la rue. Une manifestation d’étudiants est prévue le 19 mars, date symbolique dans l’histoire de l’indépendance de l’Algérie.
Au moment où Les manifestations se poursuivent, également à distance, en France, des centaines de membres de la communauté algérienne se sont rassemblés à la Place de la République dimanche, contre un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika. Deux jours après les immenses manifestations en Algérie.