Air France envisage la suppression d’au moins 8 000 postes. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a demandé à la compagnie aérienne de ne pas engager de départs « contraints ».
C’est un plan de départ massif. Le gouvernement demande à Air France de ne pas engager de départs « contraints » dans le cadre de son plan de transformation, a affirmé jeudi 18 juin le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, alors que des milliers de postes sont menacés au sein de la compagnie selon les syndicats.
« Il y aura des ajustements nécessaires, mais je souhaite et je demande à Air France qu’il n’y ait pas de départs forcés. Je crois que c’est ça la ligne rouge importante, qu’il n’y ait pas de départs contraints », a déclaré le ministre sur France Inter.
Le ministre a refusé de confirmer le chiffre de 8 000 suppressions de postes avancé par les syndicats. « Je souhaite que ce soit moins de 8 000 postes », a-t-il simplement ajouté.
À ce stade, les discussions avec la direction portent pour les pilotes d’Air France sur « un dispositif de rupture conventionnelle collective » et « 400 postes supprimés », a indiqué à l’AFP mercredi un représentant du syndicat des pilotes SNPL.
En parallèle, « il y a aussi des discussions » sur l’avenir des 200 pilotes qui volaient sur l’A380, modèle appelé à sortir de la flotte de la compagnie, a-t-il ajouté.
« Un sureffectif de 1 800 postes a été identifié » chez les hôtesses et stewards, selon le syndicat SNGAF, et « environ 1 800 postes » seraient visés par la direction dans les fonctions supports, avait indiqué en mai Didier Dague, administrateur salarié (FO) d’Air France.
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