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Agriculture: La grande muraille verte vise un taux de survie de 80% d’ici cinq ans

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L’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande muraille verte nourrit l’ambition d’atteindre un taux de survie d’au moins 80% de ses plantations afin d’avoir, d’ici cinq ans, « une grande muraille verte bien établie », a déclaré dimanche son secrétaire général, le colonel Moussa Diouf. 

« Nous voulons que tout ce qui est planté survive. C’est l’ambition que nous avons pour que nos plantations se portent bien et que d’une année à l’autre nous ayons des taux de survie d’au moins 80%, pour que d’ici cinq ans au plus nous ayons une Grande muraille verte bien établie », a-t-il dit dimanche à Mbartoubab, dans la commune de Sieul (Louga). 

Pour parvenir à cet objectif, un « système de contrat-plante est mis en place pour contractualiser avec les communes », a-t-il signalé lors d’une journée de plantation organisée à Mbartoubab.  Il a expliqué que les communautés locales auront en charge pendant un an la production de plantes, le reboisement, la reforestation, l’arrosage et la surveillance, le temps de regarnir et remplacer les plants morts la saison suivante.

« Des moyens de l’agence seront mis à la disposition des populations et nous sommes en train de recruter 7 000 jeunes qui seront réparties dans toutes les communes du Sénégal et en particulier, sur le tracé de la Grande muraille verte », a indiqué le colonel Diouf. 

Il a annoncé le recrutement de 500 jeunes dans le département de Louga, lesquels seront déployés dans les communes pour sensibiliser sur la Grande muraille verte, mais aussi s’occuper de la surveillance, de l’entretien et de la lutte contre les feux de brousse ainsi que du regarni et de l’arrosage.  

Sieul est une des 16 communes du tracé de la partie sénégalaise de la Grande muraille verte, un projet continental commun à 11 pays situés dans une zone allant du Sénégal à Djibouti. Son objectif est de stopper l’avancée du désert à travers la mise en place d’une bande d’arbres, aussi mais de favoriser le développement local. « Le Sénégal est en train de jouer sa partition à Sieul, sur une parcelle de 450 ha. Vous avez vu toute la mobilisation de la population, du maire et des communautés pour appuyer ce programme », s’est félicité le secrétaire général de l’Agence.

L’objectif vise à reboiser un million 300 mille plantes, dont 45 000 à Mbartoubab  Pour atteindre Mbartoubab, il faut, à partir de la commune de Keur Momar Sarr, emprunter une piste latéritique boueuse, conséquence des dernières pluies. 

On débouche ensuite sur une immense forêt formée de centaines d’arbres. Ici, impossible de ne pas tomber sous le charme de la palette de couleurs que présentent les arbres, arbustes, buissons et le tapis herbacé.  Un paysage captivant dont seule la course affolée des chèvres et des moutons broutant de l’herbe au bord de la piste, vient perturber la contemplation au passage d’une voiture.

C’est ce décor qui s’expose sous les yeux du passant jusqu’à Mbartoubab.  Sur place, une cinquantaine d’hommes et de femmes dont des adolescents s’activent. Ils sont divisés en plusieurs groupes. Pendant que certains creusent, d’autres, regroupés autour d’un baril, remuent énergiquement une substance gluante qui est ensuite versée sur de petits sauts transportés par des femmes puis versée sur des trous destinés à recevoir les plantes.

« Pour se donner une chance d’avoir un succès dans la reprise des plantes, nous avons mis des sillons qui vont permettre de capturer l’eau de pluies qui ruisselle. Ensuite, nous avons aussi utilisé cette substance gluante, des polymères appelés pluies solides qui sont des particules qui vont se gonfler et permettre de capter l’eau et de la mettre à la disposition de la plante. Voilà l’innovation », expliqué Alioune Guissé, professeur titulaire d’écologie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

« Nous avons deux facteurs limitants au niveau du tracé de la muraille verte. Le premier, la protection des parcelles, car l’essentiel du cheptel national s’y trouve. Le second est l’aridité et la rareté de l’eau. Aujourd’hui, un travail du sol a été fait, et il permet de retenir le maximum de l’eau par l’utilisation d’un polymère qui nous permet de diminuer l’évaporation de l’eau », relève le Directeur de la grande muraille verte, Gora Diop.

« En début année, au niveau de la Grande Muraille verte, nous avons planifié une production d’un million 300 mille plantes qui sont réparties dans 10 pépinières tout le long du tracé de la Grande Muraille, verte dans 16 communes. Et leur production nous permet de réaliser ces différents chantiers de reboisement », a-t-il poursuivi. 

Au début de la semaine, la délégation s’est rendue à Golmy (Bakel), Ranénou (Matam), puis à Mbartoubab. Dans le cadre de la planification annuelle, il est prévu d’y réaliser 6 200 ha de plantation massive sur tout le long du tracé de la muraille verte. 

Selon M. Diop, il est prévu de reboiser, sur la parcelle de Mbartoubab, 45 000 plantes composées de cinq espèces différents. « Au moment où nous parlons, nous avons dépassé pratiquement la moitié », a-t-il indiqué. 

Le maire de Sieul, Sidy Dior Ka, s’est réjoui de l’initiative qui, selon lui, est un ‘’grand espoir pour le pays, car pouvant contribuer à stopper l’avancée du désert, développer l’élevage et contribuer au développement économique des localités.

Aps

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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