Les talibans ont effectué des « visites ciblées porte-à-porte » chez les individus qu’ils veulent arrêter ainsi que chez les membres de leur famille, précise un rapport confidentiel des Nations unies. En parallèle, un proche d’un journaliste allemand a été tué.
Malgré leur promesse de ne pas chercher à se venger de leurs opposants, les talibans auraient intensifié leur traque des Afghans ayant travaillé avec les forces étrangères, selon un document confidentiel des Nations unies. Le rapport, rédigé par un groupe d’experts d’évaluation des risques pour l’ONU et consulté jeudi par l’AFP, affirme que les talibans possèdent ainsi des « listes prioritaires » d’individus qu’ils souhaitent arrêter.
Les plus à risque sont ceux qui occupaient des postes à responsabilité au sein des forces armées afghanes, de la police et des unités de renseignement, selon le document. Les talibans ont effectué des « visites ciblées porte-à-porte » chez les individus qu’ils veulent arrêter ainsi que chez les membres de leur famille, précise le rapport. Il ajoute que les insurgés filtrent les individus souhaitant accéder à l’aéroport de Kaboul et qu’ils ont mis en place des points de contrôle dans les plus grandes villes.