Connect with us

Actualités politiques

Affaire des 94 milliards: un membre de l’APR dit détenir des documents qui mouille Mamour Diallo.

Publié il y'a

Date :

Les déballages continuent au sein de la mouvance présidentielle. Après les sorties de certains responsables politiques de l’APR (Alliance Pour la République) comme Moustapha Cissé Lô, Yakham Mbaye et Youssou Touré, c’est au tour du leader du « Mouvement Macky Horizon 2019 «, Mohamed Mbote Thiam de tirer sur le président Macky Sall. Il soutient sans sourciller que l’ancien directeur des Domaines, Mamour Diallo, est bien mouillé dans l’affaire des 94 milliards.

Responsable politique de l’APR et leader de « Macky mo niou doy Horizon 2019 », Mohamed Mbote Thiam s’est prononcé sur le dossiers des 94 milliards de francs. Cette somme représenterait, selon le leader de Pastef/Les Patriotes, Ousmane Sonko, le montant détourné par l’ancien directeur des Domaines. A en croire M. Thiam, le leader des « Patriotes » a bien raison dans cette affaire. « J’ai eu à faire des recherches concernant les 94 milliards dont parle O. Sonko. Et il s’avère qu’il dit la vérité. J’ai des documents sur la traçabilité de cette somme et sa destination. Et je suis prêt à répondre si le procureur me convoque afin d’apporter des clarifications sur ce litige et aussi faire comprendre au président de la République que c’est le Sénégal et le Sénégal seulement qui nous intéresse », déclare M. Thiam dans les colonnes du journal Le Témoin.

Bien qu’étant membre de l’APR, le leader du mouvement Horizon 2019 réitère son engagement pour la population sénégalaise, laquelle, dit-il, « mérite plus de respect et de considération ». Et selon lui, c’est la raison pour laquelle il préfère dire tout ce qu’il sait sur cette affaire. « Certes, Sonko est un adversaire politique. Bien évidemment, il est le leader du PASTEF et moi je suis de l’Apr. Cependant, quand il dit la vérité, il faut l’admettre. Je ne vois donc pas la raison pour laquelle je le soutiendrais si ce qu’il affirme n’était pas vrai. » Le leader du mouvement Macky Horizon 2019 a par ailleurs tenu à exprimer toute sa déception à l’endroit du président de la République. Qui, selon lui, n’a pas du tout respecté les engagements qu’ils avaient pris lors de la formation du parti dont il est membre depuis le début. « Le président Macky Sall nous avait promis de privilégier la Patrie avant le Parti. Et maintenant, nous constatons qu’il nous a vraiment dupés. Il coordonne pratiquement comme le faisait son prédécesseur ‘’Abdoulaye Wade’’, s’indigne Mohamed Mbote Thiam du mouvement « Macky mo niou doy horizon 2019 ».

Le conseiller politique jure qu’il a été bluffé par le leader du parti au pouvoir à qui il a fait allégeance dès les débuts de la création de l’Alliance Pour la République ‘’APR’’. M. Thiam soutient avoir été démis de ses fonctions à l’époque car il avait pris la décision de rallier le camp de l’APR. A l’en croire, « je suis allé jusqu’à perdre mon poste à l’Assemblée nationale pour avoir suivi le président Sall. Je lui vouais une confiance aveugle pour un changement radical du pays » déplore l’homme politique qui manifeste toujours son appartenance à l’APR tout en étant critique. Avec la récurrence des sorties des militants de l’APR, nos confrères du journal Le Témoin se demandent si ce n’est pas le début de la fin de l’Alliance pour la République ?

Cliquez ici pour commenter

You must be logged in to post a comment Login

Leave a Reply

Actualités

Assemblée nationale : «Bby ne peut passer par aucune procédure pour déchoir Mimi Touré de son mandat» (Dr Mbaye Cissé, juriste)

Publié il y'a

Date :

Après la conférence de presse du Groupe parlementaire qui a pour but de jouer avec la fibre sentimentale d’Aminata Touré pour l’amener à flancher et à jeter le tablier, le combat pour la déchéance de son mandat est enclenché.

Mais, précise ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce mercredi, Oumar Youm et Cie vont pédaler dans le néant. Car, d’après Dr Mbaye Cissé, juriste et chercheur, interrogé par le journal, Mili Touré a bel et bien le droit de s’arroger son mandat, selon son gré, pour toute sa durée de la 14ème Législature.

«Aminata Touré n’a pas été élue par la Coalition mais par le peuple sénégalais, certes sur la base d’une liste. Et à l’Assemblée nationale, la personne de Aminata Touré compte moins que la fonction de député. La Coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) ne peut passer par aucune procédure pour la déchoir de son mandat», explique-t-il dans les colonnes du journal.

Continuez la lecture

Actualités

Khalifa Sall : « Macky Sall n’a qu’une issue : c’est partir. Lui-même ne croit pas au troisième mandat. »

Publié il y'a

Date :

En 2012, quand  Macky Sall accédait au pouvoir,  l’espoir d’un Sénégal meilleur avait été nourri par tout un peuple. Aujourd’hui, il doit repenser le trajet parcouru, selon l’ancien maire de Dakar. 
Pour Khalifa Sall,  Macky Sall n’a qu’une issue : c’est partir. Lui-même ne croit pas au troisième mandat.  Dans la même dynamique, il signale que l’actuel chef de l’Etat n’a qu’une préoccupation : consolider son pouvoir en liquidant ses adversaires politiques. 
« Si on devait, par exemple, tirer un bilan de ses mandats, on se résumerait à combien d’opposants sont allés en prisons ? Macky Sall se prend pour un demi-dieu et ne sait pas que le vrai Dieu l’attend », fait savoir Khalifa Sall.

Continuez la lecture

Actualités

L’opposition malienne s’indigne des propos d’Abdoulaye Maïga à la tribune de l’ONU

Publié il y'a

Date :

Samedi, à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, le Premier ministre par intérim du Mali, le colonel Abdoulaye Maïga, s’en est violemment pris au gouvernement français ainsi qu’à ses homologues africains. L’opposition malienne réplique et s’indigne à la suite de ces propos.

Le gouvernement français a été comparé à une junte par le Premier ministre malien Abdoulaye Maïga. De leur côté, le président nigérien Mohamed Bazoum et le chef d’État ivoirien Alassane Ouattara ont été accusés par le Premier ministre malien d’avoir mené une « manœuvre politique » pour conserver le pouvoir. Et le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres n’a pas non plus échappé à la critique des autorités maliennes.

Ces propos suscitent l’indignation des opposants maliens, à l’image de Babarou Bocoum, secrétaire politique du bureau politique national du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi). Il pointe non seulement les incohérences du discours du Premier ministre malien, mais aussi son manque d’élégance : « Il [le colonel Abdoulaye Maïga ndlr] attaque ceux qui ont été plébiscités par leur peuple, à tort ou à raison. Il n’appartient pas au Mali ni à un dirigeant malien de dénoncer ou de remettre en cause la légitimité d’un autre chef d’État africain qui est passé par les urnes. Et cela ne peut pas être concevable lorsque ceux qui tiennent ce langage se sont imposés par des armes. Ça manquait de classe, parce que la tribune des Nations unies est une tribune qui a vu passer des éminentes personnalités qui ont réussi à faire passer leur message avec beaucoup de classe et en respectant également leurs confrères. »

Pour Babarou Bocoum, les propos tenus par Abdoulaye Maïga ne sont pas dans l’intérêt du Mali : « Tenir des propos au mépris de tous les corps diplomatiques en s’en prenant à n’importe qui et à tous les étages, ce n’est pas une politique qui honore notre pays, ce n’est pas dans l’intérêt du Mali. Et tenir de tels propos belliqueux, pendant que le pays est en train de crouler, pendant qu’on est dans l’incapacité de protéger les Maliens, au lieu d’appeler les amis du Mali à accompagner le Mali avec un discours responsable. On s’en prend toujours à des gens à tort ou à raison sans que cela puisse apporter une solution aux problèmes que nous connaissons. »

« Ils ont violé la charte de la transition pour se maintenir au pouvoir »

De son côté, Ismaël Sacko, le président du Parti socialiste démocrate africain (PSDA) et membre du Cadre d’échanges des partis politique d’une transition réussie, pointe l’inconstance et l’immaturité de l’État malien : « Nous avons vu un Premier ministre et un gouvernement ingrat, arrogant, imbus qui a préféré brandir les muscles et les menaces comme un coup d’épée dans le lot, sans effet. Ils reprochent à la Côte d’Ivoire, ce qu’ils ont reproché au président Alassane [Ouattara], de faire du forcing, de non-respect de la Constitution, d’un troisième mandant et tout ce qui s’en suit. Mais ils ont oublié qu’eux-mêmes, ils ont violé la charte de la transition pour se maintenir au pouvoir. »

Il tacle aussi le discours du Premier ministre malien concernant les allégations envers la France. Pour lui, il faut maintenant des preuves : « Cela fait presque un mois que partout, sur tous les toits, ils ont crié qu’ils ont des preuves concrètes contre la France. Ils ont eu l’opportunité de s’exprimer devant les Nations unies pour faire un show. Pourquoi n’ont-ils pas présenté une seule preuve convaincante ? Ils ont préféré faire des allégations et terminer par des menaces contre le président [Umaro Sissoco] Embaló, président de la Cédéao, qui a été le premier chef d’État à les soutenir. […] C’est un pleurnichard qui a tout simplement haussé le ton ».

Continuez la lecture

Articles tendances