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Adresse à la Nation du Président Macky SALL : Voici le discours intégral

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Mes chers compatriotes, Demain, 4 avril 2019, nous célébrons à l’unisson le 59e anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale.  

Pour marquer l’idéal panafricaniste de notre pays, les Républiques sœurs de Madagascar, de la Gambie et du Liberia sont nos invitées d’honneur cette année.  J’adresse à chacune et à chacun de vous mes chaleureuses félicitations.   
A vous, chers anciens combattants, je redis notre respect et notre affection. Votre courage et les sacrifices immenses que vous avez consentis pour la défense du monde libre resteront à jamais gravés dans nos cœurs et nos esprits. 
  Comme toujours, votre participation attendue au défilé de demain ajoutera à la solennité de l’évènement toute sa charge émotionnelle. 

 La fête du 4 avril est un devoir de mémoire qui nous rappelle le souvenir douloureux de la domination coloniale. 
  Elle nous exhorte, aussi et surtout, au dépassement qui nous libère du poids du passé pour gagner la bataille du développement.  Le développement est désormais le nouveau sens de l’indépendance ; parce que l’étendue de notre liberté et de notre indépendance dépend de notre réussite dans l’effort de développement. 
  Le désir de liberté et d’indépendance, nous devons aussi le maintenir vivace dans le cœur et l’esprit de nos enfants, bâtisseurs du Sénégal de demain.    

C’est pourquoi, chers jeunes, le 4 avril est également votre fête. 
Elle doit exalter en chacun de vous l’amour de la patrie, l’endurance dans l’effort, le culte de l’excellence dans le travail et la conscience de vos responsabilités futures dans la conduite des affaires de la Nation. 
  Mais votre rendez-vous avec l’avenir commence dès aujourd’hui, par la construction citoyenne au sein de la famille. 
Et le premier acte citoyen, la clef qui ouvre les portes de la réussite, c’est l’amour et le respect des parents.   Les parents méritent affection et respect, parce qu’ils sont les héros de tous les temps. 
Ce sont eux qui offrent le toit, qui nourrissent, éduquent et soignent. Ils se privent de tout pour votre réussite.    

L’Etat, pour sa part, continuera de vous soutenir.  C’est tout le sens de nos investissements dans l’éducation, la formation et l’emploi. 
C’est aussi le sens des mesures que j’ai annoncées hier, lors de ma prestation de serment, en faisant de la jeunesse une priorité essentielle de mon mandat.   

Demain, nos forces de défense et de sécurité, fidèles à une tradition bien établie, seront aussi à l’honneur. 

    A vous, officiers, sous-officiers et militaires du rang, je renouvelle ma confiance. 
Je vous redis ma fierté et celle de la Nation. Vous pouvez toujours compter sur mon soutien dans la conduite de vos missions au service de la Nation et du maintien de la paix et de la sécurité internationales.  Ainsi, les mesures déjà engagées, afin de renforcer les moyens opérationnels des forces de défense et de sécurité, et revaloriser la condition militaire, seront poursuivies. 
  En tout temps et en tout lieu, je vous engage à vous inspirer des règles de conduite du Jambaar.   Vous connaissez ces règles : c’est le respect strict des lois et règlements en vigueur, l’obéissance au commandement, l’obligation de réserve, le courage et la disponibilité à l’appel du devoir.  Les valeurs que voilà renvoient au thème retenu cette année pour la fête de l’indépendance : Forces de défense et de sécurité : un exemple dans l’éducation à la citoyenneté et à l’unité nationale. 

Garant de l’unité nationale, je renouvelle, dans cet esprit, mon engagement pour la consolidation de la paix en région naturelle de Casamance, y compris par la poursuite des mesures d’accompagnement déjà en cours.   

Le thème du 4 avril 2019 nous rappelle que notre Armée illustre l’unité nationale dans sa diversité. 
  Il signifie que les Forces de défense et de sécurité font corps et âme avec la Nation et la République ; ce qui donne sens au concept Armée-Nation et aux vertus républicaines qui font la force et la stabilité de nos Institutions. 

Mes chers compatriotes,   En tant que citoyens, le thème de la fête de l’indépendance nous interpelle dans nos consciences et nos attitudes à l’égard des valeurs civiques qui soutiennent l’Etat et la Nation.   

Dans une société démocratique comme la nôtre, les droits et libertés individuels et collectifs, consacrés par la Constitution, sont partie intégrante de la citoyenneté. Il est juste et légitime qu’ils soient exercés sans entrave indue.  Mais la citoyenneté n’est pas que droits et libertés. 
Elle est aussi devoirs et responsabilités. 

Une citoyenneté intégrale et assumée veut que le citoyen soit à la fois libre et responsable de ses actes. Il n’y a pas de liberté sans responsabilité. 
C’est l’essence même du contrat social qui fonde le vivre ensemble dans un Etat de droit. 

   Or, aujourd’hui, la citoyenneté est mise à mal à bien des égards. 
   Elle est mise à mal :   
 – quand l’honneur et la dignité de personnes innocentes sont mis à rude épreuve par la désinformation érigée en instrument de manipulation des consciences et de discorde sociale ;    
 – quand l’espace public est occupé sans titre ni droit, au risque de poser de graves problèmes d’encombrement, d’insalubrité et de sécurité publique ;    
 – quand, enfin, le bien commun n’est pas respecté et que les symboles de l’Etat, de la Nation et de la République sont ignorés. 

Nous ne pouvons, mes chers compatriotes, nous résigner face à cette situation. 
  C’est dans cet esprit que j’ai institué, dès ma prise de fonction en 2012, la cérémonie de levée des couleurs nationales au Palais de la République le premier lundi de chaque mois. 

  Je me réjouis de constater que ce cérémonial citoyen est observé sur l’ensemble du territoire national.  De même, depuis 2012, en collaboration avec l’Etat-major général des armées, l’Ecole nationale d’Administration, qui forme une bonne partie de notre élite administrative, dispense à ses élèves l’instruction militaire dite « formation initiale commune de base » ; afin de mieux les préparer à l’exercice de leurs futures missions de service public. 

Ensemble,  dans un effort national nous devons pousuivre la promotion des valeurs citoyennes; car l’esprit citoyen ne peut se construire par la seule action publique. Il s’acquiert surtout dans une démarche d’auto régulation, où chaque citoyen se soumet volontiers aux exigences de l’intérêt général. 

C’est ainsi que la conscience citoyenne s’élève en discipline nationale qui conforte le vivre ensemble et accélère le processus de développement. 
  L’expérience montre en effet que la discipline individuelle et collective est un facteur de compétitivité et de croissance économique. 

 Ce soir, mes chers compatriotes, je voudrais aussi saluer la publication prochaine des cinq premiers volumes de l’Histoire générale du Sénégal, des origines à nos jours.   Cette œuvre monumentale de 25 volumes, sur laquelle travaille depuis plusieurs années une équipe pluridisciplinaire d’éminents historiens et chercheurs sénégalais, est la première du genre pour notre pays.   Elle vient à son heure, parce que l’âme des peuples, ce qui fait leur force et leur grandeur, s’incarne dans leur histoire. 
  N’oublions jamais que l’asservissement des peuples par l’esclavage et la colonisation, a toujours reposé sur la négation absolue de leur histoire, de leur culture et de leur civilisation.    
Ainsi, en faisant le récit authentique de notre passé, nous restaurons à la fois notre histoire et notre patrimoine culturel et civilisationnel.   Ce faisant, nous confortons notre vocation naturelle de rester un peuple libre et souverain. 
Tel est le sens premier de la fête de l’indépendance.   
Vive la République ! Vive le Sénégal !   

Bonsoir et bonne fête de l’indépendance.  

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Ralliement à Benno : Pape Diop,«il n’y a pas d’alliance. Je suis clair. J’ai décidé après mûre réflexion»

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Entre l’annonce de son ralliement aux 82 députés de Benno Bokk Yakaar, jeudi 11 août, et dimanche dernier, le député élu Pape Diop (Bokk Gis Gis), a reçu deux coups de fil du Président Macky Sall. C’est l’intéressé qui l’annonce dans un entretien paru ce mardi dans L’Observateur.

«Il m’a appelé deux heures après ma décision de soutenir la coalition Benno, confie Pape Diop au sujet du premier échange téléphonique avec le chef de l’Etat. Il m’a félicité et encouragé, et a dit : ‘Vous avez sauvé le Sénégal’. C’est ça qui est important. Quelles que soient les gesticulations ou la clameur populaire, je peux faire face.»

Le deuxième appel a eu lieu dimanche dernier. «Le Président Macky Sall m’a appelé pour me dire qu’à son retour de Bamako (Mali), il me recevra pour discuter», révèle le président de Bokk Gis Gis.

A la question de L’Observateur : «Les discussions tourneront-elles autour d’une alliance ?», Pape Diop botte en touche : «Non, il n’y a pas d’alliance. Je suis clair. J’ai décidé après mûre réflexion de soutenir le groupe parlementaire (Benno) pour que demain, le Sénégal puisse continuer à fonctionner normalement. Le reste n’est que gesticulation.»

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Fisc contre Nestlé : la véritable cause du contentieux

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La Direction des grandes entreprises de la Direction générale des Impôts et Domaines (DGID) avait gelé les comptes de Nestlé SA (Société anonyme, Suisse) en visant 2,4 milliards de francs CFA. Elle considérait que c’est le montant correspondant aux droits d’enregistrement dus à la suite de la cession, par Nestlé Sa, des actions de Nestlé Sénégal Sau à la société Produits Nestlé Sa.

Le 27 mai dernier, la justice avait fixé la somme à 1 milliard 993 millions 344 francs CFA, mais Nestlé ne l’entend pas de cette oreille. La multinationale a saisi le tribunal des référés pour contester cette décision. Le 7 juillet dernier, le tribunal s’est prononcé.

D’après Libération, qui donne l’information dans son édition de ce jeudi, le juge a d’abord tranché sur la forme. Il a déclaré irrecevable l’action de Nestlé Sa dirigée contre l’Etat du Sénégal, tant que celui-ci est représenté par l’Agent judiciaire de l’Etat, et recevable tant que l’Etat est représenté par la directeur général des Impôts et Domaines.

Sur le fond, le tribunal a préféré recourir à une expertise comptable et fiscale avant de rendre son verdict. C’est ainsi qu’un cabinet a été désigné pour dire si les droits réclamés par le Fisc sénégalais à Nestlé Sa sont dus, et pour quel montant.

Selon Libération, l’expert dispose de deux mois pour déposer son rapport.

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Alioune Ndoye, tête de liste départementale de Bby : «ne faites pas l’erreur de voter pour quelqu’un qui est sur une liste où la paix n’est pas une priorité»

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La campagne se poursuit chez la coalition Benno Bokk Yakaar et les colistiers de leur liste départementale ne sont pas à court d’idées pour continuer à séduire les électeurs. D’ailleurs, Alioune Ndoye était, hier, aux Parcelles Assainies, aux côtés de son camarade Amadou Ba, pour rendre visite aux délégués de quartiers, Badiene Gox et autres Imams et Oulémas. Cette visite, à laquelle a pris part la Première dame, Marième Fall Sall, Mbaye Ndiaye, Abdou Karim Fofana, entre autres, aura connu un véritable succès d’autant que, tour à tour, ces personnalités politiques ont réussi à faire passer leur message.

La tête de liste départementale de ladite coalition, Alioune Ndoye, par ailleurs ministre de la Pêche et de l’économie maritime, confiera qu’il faut à BBY «une victoire éclatante aux Parcelles Assainies, telle la volonté du Président de la République, dans la paix et la sérénité».

Aux Parcellois, il réitère : «Nous vous invitons à œuvrer dans la paix. Ne faites rien qui soit contraire à cette valeur. Lorsque des politiciens vous appellent à la destruction et à la violence, refusez catégoriquement !».

Car, pour Alioune Ndoye, s’adressant à ses adversaires de l’opposition, «le premier ennemi du pays est celui qui veut y instaurer la violence». Se voulant plus explicite, la tête de liste départementale de BBY de dire : «Il y a des gens qui passent leur temps à insulter et dire des contre-vérités sur des gens dignes qui ont grandi en faisant leurs études dans ce pays. Ils sont accompagnés pour la plupart du temps par des jeunes qui ont refusé de faire des études, qui ne veulent pas travailler. Ils ont comme arme le mensonge et la

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