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Accès des camions frigorifiques à la plage fluviale de Degouniayes:Le Mouvement Action Sénégal ( MAS)s’engage à réaliser une bretelle de 400 m

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Les populations du village de Degouniayes, une localité du Gandiolais située à une trentaine de km de la capitale du Nord, ont poussé hier un « Ouf » de soulagement, lorsqu’elles ont appris que les travaux de réalisation d’une bretelle en banco coquillé compacté de 400 m de long, 5 m de large et de 30 cm d’épaisseur, qui permettra aux camions frigorifiques, aux charrettes et autres moyens de transport d’accéder à la plage fluviale où sont amarrées les pirogues, vont démarrer incessamment.

En effet, selon le président du Mouvement Action Sénégal (MAS), Yérim Thioube, ces travaux vont démarrer au plus tard, la semaine prochaine, « le financement de ce projet est assuré par le Mas et va permettre aux pêcheurs du Gandiolais, domiciliés à Degouniayes et dans les villages environnants, qui opéraient entre Kafountine et Cap-Skiring, dans la zone maritime de la Casamance, de rentrer au bercail ».

Ces derniers, selon le Président Yérim Thioube, installeront leurs activités de pêche à Degouniayes et seront dans de bonnes conditions pour collaborer étroitement avec les mareyeurs, qui viendront d’horizons divers, les vendeuses de poisson, les femmes transformatrices de produits halieutiques, les manœuvres et des centaines de jeunes du Gandiolais qui auront la possibilité de trouver un emploi décent dans ces activités de pêche, dans l’approvisionnement des pirogues et des piroguiers en combustibles, en glace, en vivres et dans d’autres prestations de services qui tourneront autour de cette économie locale qui va se développer à partir de Dégouniayes.

Pour le président Yérim Thioube, »c’est en raison du très fort impact de ce projet ambitieux, dans le vécu quotidien des populations de Dégouniayes et des localités environnantes, que le Mas a pris la décision de financer, sur fonds propres, la réalisation de cette bretelle, qui, en plus de contribuer au désenclavement de cette zone très importante du Gandiolais, au bénéfice de tous, et en plus de créer durablement des opportunités économiques pour les acteurs directs et leur environnement professionnel direct, va également améliorer les conditions de vie des populations locales, contribuant ainsi à lutter efficacement contre la précarité, la pauvreté, l’exode rural et l’émigration clandestine ».

Lors d’une réunion tenue hier à Dégouniayes, en présence de Badiane Fama Niasse, Présidente du Comité de Pilotage du MAS, venue spécialement de Saint-Louis pour cette réunion, les populations, mobilisées derrière le chef du village, Bamba Sow, le représentant du MAS, Abdoulaye Gueye, ont rendu un vibrant hommage au Mouvement Action Sénégal (MAS), qui a accepté de satisfaire enfin une vieille doléance de cette zone du Gandiolais, qui ne pouvait plus supporter le fait de voir ses fils et ses ressortissants quitter leur terroir pour aller chercher du travail ailleurs. Sur place, les pêcheurs qui opéraient à Kafountine et au Cap-Skiring, ont été très nombreux à prendre la parole pour dire que ce projet aura des effets induits à Gouye Renne, Mboumbaye, Mouit, Lahrar, Ndieling Mbao, Gabar, Thignor, Ndaye, Jeuffeul, Taré, Mboyèene, etc.

À la suite du chef du village Bamba Sow et d’Abdoulaye Gueye, qui ont laissé entendre que ce projet intervient au moment opportun, les pêcheurs Ablaye Ndiaye, Moussa Gueye, El Hadj Sow, Pape Sow, Assane Sow, Modou Gueye, Modou Fall, Alioune Gueye, Vieux Gueye, Kalla Gueye, Daouda Geuye, Mbaye Diop, Khalifa Malick Gueye, Ameth Diagne, etc, ont fait comprendre à l’assistance qu’avec ce projet, il ne sera plus question de débarquer leurs prises à Gnaem sur mer, dans le village de Potou, dans la région de Louga, ou à Tassinère. Désormais, ils auront la possibilité d’attendre tranquillement les camions frigorifiques à Dégouniayes où ils espèrent réaliser de très bons chiffres d’affaires. Ces pêcheurs sont formels lorsqu’ils affirment que ce projet permettra de faire travailler plus de 300 professionnels de la pêche (ceux qui reviennent de Kafountine et du Cap Skiring en font partie), aux gérants des restaurants, des gargotes, des magasins de commerce, des cantines et autres échoppes, de venir s’installer dans cette zone du Gandiolais.
Ces derniers, s’ils se frottent les mains d’ores et déjà, pour espérer faire de bonnes affaires, ils attirent, cependant, l’attention des responsables du MAS, sur l’urgence et la nécessité de les aider à aménager à Dégouniayes, une station d’essence pour le ravitaillement des moteurs hors-bord en carburant, à bénéficier d’une piste praticable de 200 mètres, qui permettra de rallier la route nationale à partir du louma (marché hebdomadaire). Ils ont également demandé avec déférence aux responsables du MAS de leur donner encore un coup de pouce pour leur permettre d’avoir constamment de l’eau potable (ils sont obligés de se rabattre sur les charretiers qui viennent de Thignor pour leur vendre le bidon d’eau potable à 125 FCFA), de bénéficier d’un bon projet d’extension du réseau électrique. Ces pêcheurs, qui sont en même temps, maraîchers, ont fait comprendre aussi qu’ils produisent régulièrement de grandes quantités d’oignon, de tomate industrielle, de piment, de salade, de choux et autres légumes, qu’ils n’arrivent pas à évacuer correctement vers Saint-Louis ou d’autres localités.
Badiane Fama Niasse du MAS, a vivement remercié les uns et les autres pour la clarté du message envoyé aux responsables du Mouvement Action Sénégal, rappelant que des études d’avant-projet ont été faites dans les règles de l’art par cette association, « après un diagnostic sans complaisance des problèmes notés dans cette zone, nous nous sommes rendu compte que la priorité des populations tournait autour de la nécessité de leur réaliser cette bretelle de 400 m qui permettra aux camions frigorifiques d’accéder à la plage fluviale de Dégouniayes, d’autres réunions tenues à Dakar, nous ont permis ainsi de réfléchir sur les fonds qu’on devait mobiliser pour l’exécution de ce projet salvateur ».
Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN

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Ziguinchor : 200 enfants circoncis gratuitement par la Fondation du basketteur Gorgui Dieng

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C’est une activité qui a duré deux jours au niveau de l’école primaire de Boucotte Est. Au total, deux cent enfants ont subi la circoncision gratuitement. Une épreuve à l’actif de l’Association Ndimbël Jaboot Aide Familiale financée par Gorgui Sy Dieng Fondation. Ces deux cents enfants ont reçu chacun un kit sanitaire pour le suivi.

Djiby Ndiaye, président coordonnateur régional programme de cette 8ème édition  » Nëegu Goor, circoncision gratuite « , d’expliquer qu’ils vont assurer eux même le suivi. Selon lui, ces kits composés du matériel nécessaire pour suivre les enfants circoncis ont été remis pour éviter de regrouper ces enfants en cette période où la pandémie de Covid-19 fait sa progression.  » Nous avons décidé de prendre individuellement ces enfants à domicile, pour voir leur état de santé, l’état de la cicatrisation de leur pénis », déclare Djiby Ndiaye. Ce dernier annonce en outre qu’ils prévoient la circoncision de 1200 enfants dans tout le pays

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ISI de Diourbel: les étudiants initiés aux techniques de recherche d’emplois pendant trois jours par l’ANPEJ

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Les étudiants de l »institut Supérieur Informatique (ISI) de Diourbel ont démarré ce mercredi une formation de trois jours à l’initiation aux techniques de recherches de l’emploi avec comme thème employabilité et insertion. Formation assurée par l’antenne régionale de l’ANPEJ de Diourbel.


En partenariat avec l’ANPEJ, l’Institut Supérieur Informatique de Diourbel soucieux de l’avenir de ses étudiants a pris les devants en initiant cet atelier qui a pour but de les préparer pour affronter le marché de l’emploi qui devient de plus en plus difficile.
Selon Abdoulaye Kane chef de l’antenne régionale de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ), chaque année, plus de 250.000  jeunes sortent  des écoles de formation avec des diplômes. Ils descendent sur le marché à la porte des entreprises, à la recherche d’un emploi.


 » Seuls 40.000 postes sont disponibles selon l’ANDS et le gap est énorme. Pour être employables, il faudrait renforcer ces jeunes, dans un monde en perpétuelle compétition, il faut qu’ils soient bons, d’un bon profil et pour y arriver il faut qu’ils soient préparés pour répondre à l’exigence de ces entreprises.C’est pour cette raison que nous sommes là dans le cadre de préparer ces jeunes, après le diplôme, à l’insertion » dira – t – il.


Il y a beaucoup de jeunes qui sortent de l’université, des écoles de formation, mais qui ne maîtrisent pas les techniques de recherche d’emploi. » C’est pourquoi il faut réadapter ces techniques au monde de l’emploi qui est en perpétuelle mutation » souligne Abdoulaye Kane.


Le personnel comme les étudiants de l »ISI de Diourbel ont accueilli avec beaucoup d’enthousiasme et d’intérêt ce partenariat avec l’ANPEJ.Modou Ndiaye responsable de l’Institut dira que ce partenariat répond à une préoccupation du Directeur Général de l’ISI qui a exigé à ce qu’on insére dans chaque campus des cellules de rentabilité professionnelle pour les jeunes étudiants.


 » Raison pour laquelle on a noué un partenariat avec l’ANPEJ qui nous a facilité la tâche pour qu’on puisse organiser ces trois jours d’échange et de partage entre nos étudiants et l’ANPEJ. Cette capacitation leur permettra à la sortie de trouver un emploi, avec un bon comportement, et d’avoir une bonne présentation.

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Manque d’eau à Ndoulo: les populations dans la rue, 21 personnes arrêtées.

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Les populations de Ndoulo, dans le département de Diourbel, restées pendant 21 jours sans la moindre goutte d’eau sont sorties manifester leur ras- le bol en initiant une marche qui a été réprimandée par les éléments de la gendarmerie en renfort à la brigade de Ndoulo. Vingt et une personnes ont été arrêtées, onze parmi elles présentées au procureur.


La commune de Ndoulo dans le département de Diourbel vit une tension sans commune mesure. Les populations qui sont restées pendant vingt et un jours durant sans la moindre goutte d’eau dans les robinets , sont sorties bruyamment depuis hier pour réclamer le retour du liquide précieux mais surtout pour demander le départ de l’Aquatec qui est la source de tous leurs maux.


Seaux et bidons en bandoulière, hommes et femmes font des kilomètres sous un soleil de plomb à la recherche de l’eau.


Le mouvement Ndoulo ca Kanam, qui porte le combat par la voix El Bachir Diaw , chargé de communication fustige l’attitude des forces de l’ordre qui sont entrain de traquer et d’arrêter des citoyens qui n’ont eu comme seul tort que de manifester paisiblement et de réclamer un droit élémentaire: l’accès à l’eau potable.
 » Nous lançons un appel aux autorités plus précisément au président de la République, Monsieur Macky Sall pour qu’il règle au plus vite cette situation. Nous ne voulons plus de Aquatec qui est la source de toutes nos difficultés. Qu’on nous laisse gérer nous mêmes notre forage. 


Nous demandons aussi à ce que ces arrestations arbitraires des populations s’arrêtent. Nous réclamons la libération sans condition de onze parmi nous qui ont été arrêtés par la gendarmerie et qui ont été présentés au procureur. On nous informe que la gendarmerie continue de traquer les gens dans les rues et jusque dans les maisons. Il y a eu encore dix autres arrestations » confie El Bachir Diaw

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