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Accélération de la compétitivité de chaînes de valeurs et celle des Micros, petites et moyennes entreprises : Le Fongip et les banques signent des conventions de garantie

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L’administratrice générale du Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) et les directeurs généraux de banques membres de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (Apbef) ont signé, hier, des conventions de garantie dans le cadre de la mise en œuvre du projet Emplois, transformation économique et relance (Eter) de l’Etat du Sénégal.

Pour favoriser la relance de l’économie sénégalaise, le gouvernement a mis en place le Programme Accélération Compétitivité et Emplois (Pace). Dans le cadre de l’opérationnalisation du Pace, l’Etat du Sénégal a signé un contrat de financement avec la Banque mondiale pour la mise en œuvre du projet Eter, d’une durée de quatre années, pour un montant 106,6 millions d’euros, soit près de 70 milliards francs Cfa, rappelle le ministre Amadou Hott qui a présidé la cérémonie de signature.

Ce programme Eter qui a fait l’objet, ce jeudi 25 novembre 2021, de signatures de conventions de garantie entre le Fongip et les banques, a pour objectif principal, selon le ministre de l’économie, du plan et de la coopération, d’accélérer la compétitivité de chaînes de valeurs sélectionnées et celle des Micros, petites et moyennes entreprises (Mpme) pour accroître les investissements privés.

Amadou Hott indique, dans la foulée, que ce programme Eter soutiendra à la fois les petites entreprises informelles et les Mpme formelles à travers des canaux dédiés tels que des garanties partielles de crédit et des guichets spéciaux pour l’accès aux technologies et l’amélioration de la productivité ainsi que le renforcement de la compétitivité avec une approche locale et de chaîne de valeur.

A l’en croire, Eter met en synergie les instruments de l’Etat et le système bancaire pour des interventions complémentaires dans le cadre d’une approche « chaine de valeur » en adoptant la gestion axée sur les performances comme mode opératoire. C’est pourquoi, soutient-il, dans le cadre de la mise en œuvre du programme, chaque acteur doit veiller au respect des engagements dans les délais prévus.

A ce titre, souligne le ministre, les banques doivent instruire les dossiers de prêts destinés aux financements des besoins d’investissement et d’exploitation et soumettre les demandes de garantie en vue d’une couverture partielle de leurs risques. Elles doivent également, ajoute-t-il, veiller au respect des normes de gestion des risques environnementaux et sociaux. Elles disposent ainsi, à travers ce programme, de plus de visibilité sur leurs secteurs d’activités et une opportunité de sécuriser leurs interventions. Amadou Hott confie que dans ces conditions, les banques pourront faire plus et mieux dans le financement de l’économie.

Quant au Fongip, le ministre renseigne qu’il doit fournir des garanties de crédit en mettant en place trois guichets, à savoir un guichet de garantie des banques, un guichet de garantie des Institutions de microfinance (Imf) et un guichet de garantie de crédits à l’export. Aussi, ajoute-t-il, il aura la responsabilité d’instruire, avec diligence et célérité, les demandes de garantie formulées par les banques, de mettre en place les garanties pour les dossiers approuvés, de suivre les engagements de garanties et de fournir des rapports périodiques aux organes de pilotage et de gestion du projet.

Pour sa part, la Banque mondiale (Bm) doit répondre aux demandes de décaissement et jouer une fonction de veille stratégique, martèle M. Hott. Avant de faire savoir que la Bm doit, également, faire des évaluations périodiques pour vérifier l’état d’avancement du programme et apporter une assistance technique à chaque fois que besoin.

Avec ce mécanisme qui complète notre dispositif d’avant Covid-19, dit, pour sa part, le président de l’Apbef, nous avons des outils à notre disposition qui nous permettent de mobiliser des ressources de garantie à notre profit et faire notre métier dans des meilleures conditions de risques. « Autant d’actions qui favorisent la bonne administration et le bon dénouement de nos crédits », confie Mamadou Bocar Sy.

M. Sy souligne, dans la même perspective, la pertinence de la création de mécanismes tels que le Fongip dont il appelle, au nom du système bancaire, au renforcement de ses capacités, moyens et ressources opérationnelles. Car, explique-t-il, la crise a permis de confirmer l’opportunité de créer des mécanismes comme la structure dirigée par Thérèse Faye Diouf.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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