« C’est le moment d’inviter les opérateurs économiques sénégalais à soutenir les réalisateurs de talent dont regorge notre pays’’, a-t-il déclaré. Ce long métrage de langue pulaar, dans lequel jouent des acteurs locaux, a été réalisé avec des fonds sénégalais, dans la région de Matam (nord). Selon le ministre de la Culture et de la Communication, ce film « n’a reçu le soutien de l’Etat qu’à l’étape de la postproduction, précisément au moment du montage ».
« Il faut préciser et reconnaître qu’il s’agit bien d’un accompagnement de l’Etat dont la vocation n’est pas de se substituer aux canaux de financement du cinéma », précise-t-il, en ajoutant que les cinéastes « doivent faire appel au secteur privé et aux partenaires institutionnels ».
Par ailleurs, le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle, créé en juin 2004 par l’Etat du Sénégal, n’a reçu sa première dotation qu’en 2014, pour un montant de 1 milliard de francs CFA. La mise en place du comité de gestion dudit fonds a permis de soutenir en amont de nombreuses initiatives émanant des professionnels du cinéma, à différents niveaux.