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Abdoulaye Badji coordonnateur APR Bignona : « l’APR s’est remis de sa défaite subie lors de la présidentielle ».

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 L’Alliance pour la République(APR) de Bignona, affine déjà ses stratégies pour aller à la reconquête du département de Bignona qu’ il a perdu lors de la dernière présidentielle. En réunion hier, dans la ville de Bignona, Ablaye Badji et ses camarades de parti ont fait le diagnostic de leur déroute avant d’apporter la thérapie adéquate. Pour le coordonnateur, l’APR en compagnie de ses alliés se prépare activement pour la reconquête de Bignona pour les locales à venir.

  Refusant de dévoiler à la presse les stratégies qu’ils ont adoptées pour en découdre avec le parti Pastef d’Ousmane Sonko, Abdoulaye Sonko a signifié mordicus que l’APR est entrain de travailler activement pour la remobilisation et la massification de leur formation politique l’Alliance pour la République.

  « Cette seconde réunion que nous venons de tenir, c’est juste pour relancer les activités du parti. Parce qu’il ne faut pas attendre à quelques semaines de la campagne pour aller au contact de la base », a-t-il déclaré dès l’entame de son propos.

  Parlant des closes de la rencontre tenue entre responsables du département, Abdoulaye Badji a fait savoir, qu’ils ont pris la décision de reprendre les activités, en redescendant sur le terrain politique. Il s’agit aussi pour eux, de se mettre en perspective tout en occupant l’espace politique.

  « Il faut qu’on se prépare en conséquence. Parce qu’il y a des élections des maires, et présidents de conseil départementaux qui se profilent à l’horizon. Donc, il faut prendre toutes les mesures pour les gagner », a-t-il ajouté.

 « Nous sommes en train de faire une revue de troupes. Mais, cela ne veut pas dire que nous allons aux élections sans nos alliés. Nous sommes dans une coalition, à Benno Bokk Yakaar (Bby). Avec qui, nous allons cheminer ensemble lors de ces élections à venir », a laissé entendre le coordonnateur de l’Alliance pour la République du département de Bignona.

  Parlant des locales à proprement dit, M. Badji n’a pas voulu décliner les stratégies qu’ils comptent mener pour reconquérir le département de Bignona qu’ils ont perdu face à Ousmane Sonko.

 « On ne va pas divulguer nos stratégies face à l’adversaire. Nous y travaillons et le moment venu, tout le sera informé de ce travail », a-t-il assuré.

 Revenant sur la santé de l’Alliance pour la République, après sa cinglante défaite face à Ousmane Sonko, Ablaye Badji a indiqué que leur parti s’est remis de cette déroute.

  Poursuivant, il a rajouté que le parti est là, avec la même passion, la même ambition de gagner les élections.

   « Ce ne sont pas des militants de l’APR qui ont voté pour Ousmane Sonko dans le département de Bignona. Mais plutôt de nouveaux votants venus de la sous-région, et, d’autre part », a précisé M. Badji.

 Abordant  leur défaite, le ministre conseiller souligne qu’ils ont totalement tourné la page de celle-ci. Et, note-t-il, « on a en ligne de mire les élections locales qui se profilent à l’horizon ».

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Collectivités territoriales : Lancement du Système d’informations, de suivi et d’analyses des finances

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Le Ministère des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires (Mctdat) a initié, dans le cadre de sa réforme institutionnelle, le développement d’un nouveau mécanisme de suivi des données financières des Collectivité Territoriales.

A ce titre, souligne un communiqué de presse,  l’Agence de développement local (Adl), avec l’appui du Programme Usaid Gouvernance locale pour le développement (Usaid GoLD), l’Unicef, l’Union des Associations d’élus locaux (Uael) et la Cellule d’appui des élus locaux (Cael) a développé le Système d’informations, de suivi et d’analyse des finances des Collectivités territoriales (Sisaf).

L’objectif est de remplacer le système actuel de suivi des fonds des Collectivités territoriales, jugé inefficace et obsolète, par une plateforme informatisée qui facilite l’accessibilité et la disponibilité de l’ensemble des données financières de ces dernières.

«Le nouveau système améliore ainsi la gouvernance financière des Collectivités territoriales par le renforcement de leurs capacités de gestion des fonds et par une meilleure transparence dans leur utilisation. Le système permettra également aux services de l’Etat de disposer d’un instrument d’appui à la prise de décision sur le financement de la décentralisation », lit-on dans le communiqué de presse.

Le Sisaf, explique-t-on, est une plateforme informatisée de l’utilisation des fonds des communes et départements – fonds transférés, fonds propres et autres fonds disponibles au sein des Collectivités territoriales. L’application en cours de développement permet la remontée et l’analyse instantanée des informations financières des Collectivités territoriales, ainsi qu’une harmonisation des différents cadres budgétaires. L’exploitation des données permet de générer plusieurs indicateurs d’aide à la décision aux niveaux local et central. L’interface du Sisaf est disponible sur la plateforme de l’observatoire de l’Adl : www.observatoireadl.net.

La capitalisation de la phase test et le lancement officiel de cet important outil a eu lieu le 9 septembre 2022 à Dakar avec l’appui de Usaid GoLD et la participation d’une soixantaine de personnes représentant les structures parties prenantes.

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Sécheresse en France: Elisabeth Borne active la cellule interministérielle de crise (Matignon)

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La cellule se réunira dans la journée ce vendredi, selon une source gouvernementale. «Cette sécheresse est la plus grave jamais enregistrée dans notre pays» et «les prévisions météo laissent présager que la situation pourrait perdurer sur les 15 prochains jours, voire devenir plus préoccupante encore», souligne Matignon. «La sécheresse exceptionnelle que nous connaissons actuellement prive d’eau de nombreuses communes et est un drame pour nos agriculteurs, nos écosystèmes et la biodiversité», ajoutent les services de la Première ministre dans un communiqué.

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Prise en charge des malades : Marie Khemesse Ngom Ndiaye fait la leçon aux Directeurs des établissements publics de santé

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« Nous regrettons que certaines pratiques, certains comportements de personnels de santé soient encore là. Je sais que les auteurs de ces actes qui suscitent l’indignation d’une bonne partie de la population sont largement minoritaires,  cependant, de par leurs actes de négligence, leur manque d’empathie vis-à-vis du malade ou de son accompagnant, ils ternissent l’image de leur établissement et du secteur tout entier, au Sénégal et dans le monde ».  Un discours ferme, tenu par la ministre de la Santé et de l’Action sociale devant l’ensemble des directeurs d’établissements de santé,  lors de la réunion de coordination de la direction générale des établissements de santé élargie aux Directeurs d’Établissements.

Selon Marie Khemesse Ngom Ndiaye, ces agents qui ont cet écart de comportement ne « savent pas que tout le système de santé et d’action sociale est jugé à travers eux et leurs comportements. Ils ignorent que le citoyen d’aujourd’hui a un niveau d’exigence élevé qui le pousse souvent à dénoncer, avec l’accès aux réseaux sociaux devenu très facile ». 
En effet, reconnaît le ministre, « ces dénonciations ne sont pas toujours fondées, mais avant que la vérité des faits ne soit établie, le mal est déjà fait, le tableau sur le système est déjà noirci ». C’est pourquoi elle a demandé aux Directeurs d’établissements de s’attaquer à ce fléau et l’éradiquer au sein de leur structure. Le paradigme doit changer pour que la gestion axée sur les résultats et le financement basé sur les performances deviennent des réalités au sein de nos établissements de santé, qu’ils soient hospitaliers ou non hospitaliers selon elle. « Même si je ne partage pas l’idée selon laquelle la confiance entre le personnel de santé et la population est rompue, je consens qu’il y a encore du travail à faire pour modifier l’image négative que certains de nos compatriotes ont de nos hôpitaux. Il nous revient de transformer ce tableau et de le rendre attrayant et plus beau à regarder », invite la ministre.  Elle stipule que pour  soigner l’image du système de santé sénégalais, il faut améliorer sensiblement la situation des établissements de santé dont l’image a été ternie suite à des évènements qui ont créé un creux entre le personnel de santé et la population. « Ces dernières semaines, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale a été interpellé sur diverses affaires qui se sont déroulées dans nos établissements de santé », a-t-elle observé.  

Cette avait pour la successeure de Abdoulaye Diouf Sarr d’échanger avec les acteurs sur des sujets importants qui concernent les établissements de santé. Elle s’est d’ailleurs félicitée de la  contribution de ces directeurs à la mise en œuvre du Plan national de Développement sanitaire et social.  Au cœur des débats de cet atelier de deux jours, l’orientation budgétaire, les primes et indemnités dans les EPS, la comptabilité analytique, les activités menées durant le premier semestre de l’année 2022, les indicateurs du Document de Programmation pluriannuelle des Dépenses (DPPD) ainsi que le nouveau modèle de contrat de performance. S’y ajoutent les critères d’évaluation des Etablissements de santé, la situation des infrastructures et des équipements dans les EPS.


Mise en œuvre la directive de 2016

La directive de 2016 sur les urgences recommande d’améliorer l’environnement des soins des structures respectives par des activités simples. La ministre a ainsi invité les acteurs à veiller à sa mise en œuvre. Il s’agit d’améliorer l’accueil et l’orientation des patients dans les hôpitaux, de repeindre les façades délabrées, les bureaux et couloirs dont la peinture est défraîchie,  de revoir les installations électriques et assurer l’éclairage de tous les locaux, mais aussi d’aménager des espaces verts et des aires de repos ou de séjour pour les accompagnants, d’améliorer le séjour des patients et des usagers, et de renforcer l’hygiène hospitalière et la propreté, etc. « Je constate que ces mesures, aussi simples qu’elles soient, ne sont pas correctement appliquées partout. Certains établissements ont connu des améliorations notoires. Hélas, ce n’est pas le cas d’autres. Ainsi, il faut davantage de volonté et un suivi régulier pour y arriver »,précise le ministre.
Revenant sur les efforts consentis dans le secteur de la santé, la ministre est revenue sur les investissements conséquents de l’Etat en termes d’infrastructures et d’équipements, des ressources humaines qui ont été fortement renforcées, même s’il subsiste des gaps. « L’Etat poursuit ses efforts pour les résorber, accompagné en cela par ses partenaires, afin de renforcer l’accès aux services hospitaliers et non hospitaliers et améliorer la qualité des soins ».

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