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À Madagascar, la couverture santé universelle peine à voir le jour

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Six ans après l’adoption d’une stratégie nationale pour mettre en place une couverture santé universelle, les avancées sont bien maigres mais les espoirs d’un mieux, toujours présents. C’est ce qu’il fallait retenir de la matinée de conférences sur ce thème, organisée, mardi 30 novembre, par le Collectif des citoyens et organisations citoyennes.

Seulement 5% à 7% du budget général de l’État est alloué à la Santé. C’est un manque de considération pour le secteur mais aussi « une erreur de calcul pour l’avenir », selon le docteur Eli Ramamonjisoa, économiste de la santé. Aujourd’hui à Madagascar, seule une personne sur dix est couverte par un mécanisme d’assurance santé. Le reste des Malgaches est voué à payer lorsqu’il tombe malade. Ou à mourir, en cas d’incapacité à réunir les fonds pour se soigner.

« On pense toujours que le secteur santé est un secteur budgétivore. Mais on ne pense pas au retour sur investissement qu’on peut obtenir en finançant la santé. Ne serait-ce que sur le plan démographique ou sur le plan des préventions. La prévention contre les maladies coûte beaucoup moins cher que la prise en charge elle-même des maladies », indique-t-il. Mais voilà, financer une couverture santé universelle reste très onéreux pour un État.

« Un système d’assurance santé au niveau communautaire »

HP + (Health Policy Plus), un programme financé par USAID, et avec lequel le docteur Eli collabore, aide,  depuis plusieurs années, le gouvernement à élaborer sa stratégie de financement de la santé.

Le programme a émis plusieurs recommandations pour que l’État trouve de nouvelles ressources. La première consiste à élargir l’assiette fiscale, en taxant notamment les industries polluantes ou les entreprises de l’agro-alimentaire qui produisent des boissons ou aliments nocifs pour la santé. « Il faut que les sociétés qui ont une incidence néfaste sur la santé de la population paient. Que ça rapporte à la Santé », insiste l’économiste.

HP+ recommande également un modèle spécifique pour le cas malgache. « Le modèle qu’on préconise, c’est un système d’assurance santé au niveau communautaire. On a calculé qu’avec 9000 ariary par an et par personne pour ceux qui ont les moyens de payer (c’est-à-dire 2,5 euros), l’adhérent peut bénéficier d’un panier de soins élémentaires au niveau non seulement des centres de santé de base, mais aussi d’une évacuation vers les centres hospitaliers de référence de districts. Et des premiers soins chirurgicaux d’urgence. Pour les plus pauvres d’entre les pauvres, c’est l’État qui paiera les cotisations ».

Malgré la faisabilité prouvée de cette couverture santé universelle, le projet est en gestation depuis 2017. « Par manque de budget », dit-on, « par manque de volonté », aussi.

« Pourtant, rappellent les spécialistes de la santé, la pandémie aurait pu profiter au système de santé malgache, vu les montants des aides accordées (plus de 800 millions de dollars, NDLR). Ça n’a malheureusement pas été le cas ». Pour l’heure, difficile de savoir où et comment ces fonds ont été dépensés.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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