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A bâtons rompus avec Aboubacry Sow, nouveau Directeur Général de la Saed: « nous nous évertuons à traduire en actes la vision prospective du Président Macky Sall ».

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Avec une trentaine d’années d’expériences enrichissantes, vécues à la Saed, le nouveau Directeur Général de cette société nationale, Aboubacry Sow, par ailleurs, maire de la commune de Mery, une localité du Fouta, située dans le département de Podor, ne rate pas la moindre occasion pour remercier vivement le Président Macky Sall et le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural, le Pr Moussa Baldé, pour la confiance qu’ils ont placée en lui, en le nommant à la tête de la Saed, une société du développement rural, qui est en passe de relever le défi de l’autosuffisance en riz, avec l’appui du Gouverneur Alioune Aïdara Niang et autres autorités administratives, de la Direction régionale du développement rural (Drdr), des chercheurs de l’Isra, d’Africa Rice, des Organisations Paysannes et plusieurs autres partenaires techniques et financiers. 
Dès sa nomination, il y a six mois, cet ingénieur agronome s’est évertué à consolider les acquis, à poursuivre le travail remarquable effectué par ses prédécesseurs (Samba Ndiobène Kâ, Samba Kanté, Mamoudou Dème, Mamadou Lô, Sidy Mocktar Keïta, etc). Autant de raisons pour lesquelles, il a aussitôt pris la décision de sillonner, avec les membres de son staff, toutes les délégations de la Saed, avant de passer en revue de nombreux périmètres irrigués villageois du delta et de la vallée du fleuve Sénégal. 

Cet homme du sérail, qui a également eu le privilège d’occuper le poste de Directeur Général Adjoint de la Saed, de 2017 à 2019, s’évertue, avec l’appui de l’ensemble de ses partenaires, à traduire en actes la vision du président Macky Sall, en matière de développement agricole. Ce qui fait qu’il n’a pas perdu temps pour se déployer sur le terrain avec son équipe, en vue d’échanger avec les producteurs, de s’imprégner davantage des projets et programmes de l’Etat, mis en œuvre dans la vallée, par l’entremise de la Saed, d’identifier les problèmes et les contraintes, d’élaborer des plans d’actions qui tiennent compte des spécificités de chaque délégation. Dans la nouvelle Délégation du Lac de Guiers, Aboubacry Sow a attiré l’attention des pouvoirs publics et de nos partenaires extérieurs, sur l’urgence et la nécessité de mobiliser toutes les énergies, en vue d’identifier des projets d’investissements de grande envergure, pour développer dans cette zone, les cultures à haute valeur ajoutée, valoriser les terres cultivables et accompagner les initiatives privées. 

 Dagana assure 75% de la production rizicole de la vallée.

Dans la Délégation de Dagana, qui assure 75% de la production rizicole de la vallée, grâce aux importants investissements réalisés par l’Etat et le secteur privé, il sera question, de l’avis du nouveau DG de la Saed, « de mettre l’accent sur la gestion de l’eau, la maintenance des aménagements hydro agricoles, la double culture du riz et les pistes de production ». Dans les Délégations de Podor et de Matam, où on note une mise en valeur assurée essentiellement par les exploitations familiales, le Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar) a enregistré des résultats satisfaisants, surtout en saison sèche chaude. Ainsi, dans le département de Podor et dans la région de Matam, Aboubacry Sow et le personnel de la Saed, ambitionnent de créer de nouveaux périmètres rizicoles. Dans la Délégation de Bakel, des contraintes ont été identifiées, relatives à la récurrence des inondations, aux fortes précipitations, au relief escarpé et autres problèmes qui seront pris en compte dans l’élaboration et la mise en œuvre des futurs programmes d’aménagements. Selon le DG Aboubacry Sow, dans toutes ces Délégations de la Saed, il sera question de relever avec brio et avec l’appui de l’Etat, des partenaires techniques et financiers, de nombreux défis. Il s’agit notamment de l’aménagement du potentiel disponible, de l’entretien et de la maintenance des infrastructures hydro agricoles, de la mise en œuvre d’un programme de désenclavement dans le Delta par la réalisation de la boucle du riz, de la double-culture du riz, afin d’augmenter la production annuelle de riz, en améliorant l’intensité culturale dans chaque délégation, de la réduction des coûts de production à travers la mise en œuvre d’un programme de solarisation des stations de pompage, etc. La réalisation de pistes de production et de magasins de stockage du riz, le renforcement de la diversification des cultures de rente et le renforcement des activités de recherche-développement et la promotion des bonnes pratiques pour toutes les filières, figurent en bonne place dans ces défis à relever dans les plus brefs délais.

240.000 ha de terres cultivables au Sénégal.
Parlant de l’importance des aménagements hydro agricoles, le Dg de la Saed a rappelé que lepotentiel d’irrigation du fleuve Sénégal sur le territoire du Sénégal est estimé à 240 000 ha, dont 121.000 ha de sols aptes pour la riziculture et le reste est destiné aux cultures horticoles. Les superficies aménagées sont de 132.349 ha  dont les 55% sont sur des sols rizicultivables. Aujourd’hui, a-t-il précisé, près de 90% du potentiel irrigable pour la riziculture ont été déjà aménagés dans la délégation de Dagana, tandis que dans les autres délégations, les aménagements pour la riziculture concernent moins de 50% de leur potentiel. Ce qui veut dire que dans les délégations de Podor et de Matam, il reste d’importantes terres à aménager pour le développement de la riziculture. Sur le potentiel de terres irrigables pour les cultures horticoles, estimé à 119 000 ha, plus de 55% ne sont pas encore aménagés. 

            L’Afd, le premier bailleur de la Saed.

Aboubacry Sow n’a pas manqué de se réjouir des relations excellentes que la Saed entretient avec ses partenaires financiers. Il a, à ce propos, précisé, sans démagogie, « que l’Afd est le premier bailleur de la Saed pour le développement de l’irrigation et des territoires de sa zone d’intervention. Aujourd’hui, sur un portefeuille de projets en cours estimé à 125 milliards FCfa, L’Agence Française de Développement finance les 55 milliards Fcfa, soit 44%. En plus de cela, a-t-il souligné, « l’Agence va nous financer un important projet innovant intitule DELTA (Développement Economique local et transition agro écologique) pour un montant prévisionnel de 34 milliards Fcfa ». Ce projet constitue une réponse à la vision prospective du Président Macky Sall, qui a affirmé à plusieurs reprises sa volonté de bâtir un Sénégal vert. Sur le plan agricole, cette option exige des ruptures profondes et des consensus forts à plusieurs niveaux, si l’on veut adresser la double crise écologique et alimentaire de façon efficace. Il a fait savoir également que l’AFD s’est engagée à financer le Projet genre dans le département de Podor et de Matam pour un montant de 5 millions d’euros. D’autres bailleurs accompagnent aussi la Saed dans l’accomplissement de la noble et exaltante mission qui lui est dévolue. Pour les projets en cours, Aboubacry Sow a cité la Banque Mondiale, qui finance la phase 2 du  Projet de Gestion Intégrée des Ressources en Eau PGIRES 2 pour 18 milliards  et le PARIIS (Projet d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel) pour 2,5 milliards FCFA , la BOAD qui finance le PREPIV (Projet de Réhabilitation et d’Extension des Périmètres Irrigués Villageois de Podor) pour 26 milliards FCFA , la Coopération Indienne qui finance le Projet du Programme d’Autosuffisance en riz pour 20 milliards FCFA, la BADEA qui finance le projet de réhabilitation de la cuvette de Savoigne pour 6,5 Milliards, la JICA qui finance le PAPRIZ 2 (Projet d’Amélioration de la Productivité du Riz dans les aménagements hydroagricoles de la Vallée du Fleuve Sénégal) pour un montant de 4,5 milliards  FCFA. Pour le nouveau Patron de la Saed, aujourd’hui, les bailleurs de fonds en dehors de l’AFD, manifestent aussi un intérêt d’accompagner la SAED pour augmenter les aménagements hydro-agricoles, améliorer les axes hydrauliques et développer d’autres actions de développement, dans l’objectif d’assurer l’autosuffisance alimentaire en riz » au Sénégal. 

         Autres requêtes de financement.

C’est ainsi que la SAED, a-t-il indiqué, va signer très prochainement avec la coopération japonaise une convention de financement pour la réhabilitation de périmètres rizicoles pour une enveloppe de 30 milliards FCFA. L’étude de faisabilité est en cours avec des experts japonais. Le projet de développement de la chaine de valeur riz est en cours de finalisation avec la Coopération Coréenne pour un montant de 5 milliards FCFA. Avec la Coopération espagnole, la Saed attend la concrétisation du projet de développement de la diversification des cultures irriguées pour un montant de 3 milliards FCFA. D’autres requêtes de financement sont en cours de concrétisation avec des bailleurs. Parmi celles-ci, le maire Mery a cité le Projet sur l’irrigation de périmètres horticoles financé avec la reconversion des dettes avec la Coopération Espagnole pour un montant de 3 millions d’Euros ; l’Avance de fonds auprès de la BOAD pour les études APS, APD du projet d’aménagement et de réalisation d’infrastructures de désenclavement et d’appui aux collectivités territoriales de Bakel, pour un montant de 220 millions, l’Avance de fonds auprès de la BOAD pour les études APS, APD du projet de réhabilitation et d’extension de PIV (périmètres irrigués villageois) dans la zone de Madina Pété, pour un montant de 220 millions Cfa.                                                                                        Mbagnick Kharachi Diagne/Chroniques.sn

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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