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Fin de Barkhane au Mali: quelle place pour les pays du golfe de Guinée dans le futur dispositif?

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Un passage du communiqué annonçant le retrait de l’opération Barkhane du Mali affirmait que la France et ses partenaires « restent engagés dans le Sahel » et « vont étendre leur soutien au pays du Golfe de Guinée ». Le Bénin et la Côte d’Ivoire sont concernés.

Longtemps épargné, le Bénin subit la pression des groupes armés terroristes qui ont multiplié ces derniers mois une série d’attaques, rappelle notre correspondant à Cotonou,Jean-Luc Aplogan. Selon nos informations, Patrice Talon n’a pas fait d’offre pour l’instant, Paris non plus. Les paramètres de la réorganisation de l’opération Barkhane ne sont pas encore arrêtés.

Entre novembre de l’année dernière et aujourd’hui, Patrice Talon et Emmanuel Macron se sont vus trois fois. Le Béninois était au diner du 17 février après le mini-sommet sur le Sahel.

L’armée française est intervenue au lendemain de l’attaque du parc W et annoncé avoir tué 40 jihadistes. Ces épisodes font dire aux observateurs avertis ici que le Bénin ne dira pas non à un soutien qui va l’aider à contrer la propagation du jihadiste.

La France pourrait être un allié pour, estime le politologue béninois Expédit Ologou. « Pour un pays comme le Bénin c’est toujours bénéfique d’avoir une puissance mondiale du rang de la France entant qu’allié, le bénéfice peut-être par exemple au niveau des techniques sophistiquées de renseignement et au niveau des équipements lourds. Mais l’assistance militaire peut-être improductive si elle n’est pas décolonisée. »

Eugène Azatassou, du parti d’opposition Les Démocrates, souhaite que le Bénin ne se précipite pas et rappelle cette sagesse béninoise : « Pour épouser une femme répudiée il faut prendre le temps de l’étudier ». La seule réponse durable cette situation c’est l’indépendance logistique tranche un officier

La Côte d’Ivoire engagée depuis plusieurs années contre le terrorisme
La Côte d’Ivoire, de son côté, se prépare au retrait de Barkhane du Mali depuis plusieurs mois. « Nous serons obligés d’augmenter nos forces de défense, nous serons obligés d’accroitre la protection de nos frontières. Nous prendrons toutes les mesures possibles », déclarait sur RFI Alassane Ouattara, réagissant au départ – alors plus que probable – des forces françaises du Mali. Elle est d’ailleurs engagée dans le dispositif de lutte contre le terrorisme depuis plusieurs années, souligne notre correspondant à Abidjan, Pierre Pinto.

Le 11 juin 2020 a eu l’effet d’un électrochoc dans l’esprit de nombreux décideurs ivoiriens. Plus encore que les attentats de Grand Bassam en 2016, l’attaque de Kafolo qui a couté la vie à 14 militaires ivoiriens a rappelé à la classe politique et aux hauts responsables militaires que la menace était bel est bien là. Toute la zone est depuis lors, une zone opérationnelle où la circulation est restreinte, en particulier le long de la frontière burkinabé.

Après avoir mis à la retraite 4000 militaires, l’armée ivoirienne, dont le budget a augmenté de 7% cette année à 600 millions d’euros, recrute, pour atteindre 10 000 hommes en 2024. Par ailleurs, 650 de ses hommes portent le casque bleu au Mali. Dans son combat contre le terrorisme, la Côte d’Ivoire peut compter sur les FFCI, actuellement 900 militaires français stationnés à Abidjan.

« Tout ce qu’on fait doit converger à consolider encore plus l’autonomie de l’armée ivoirienne », déclarait le chef d’état-major Français Thierry Burkhard, de passage à Abidjan la semaine dernière. La Côte d’Ivoire abrite l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme, inaugurée l’an dernier et qui a formé plusieurs centaines de responsables civils et militaires à une approche globale de la lutte antiterroriste.

Enfin et signe de son intérêt pour la coopération militaire antiterroriste, la Côte d’Ivoire accueille jusqu’à la fin du mois les exercices Flintlock, organisés par les Etats-Unis.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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