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Procès Sankara au Burkina: les parties civiles terminent les plaidoiries en accusant Diendéré

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Les parties civiles du procès des assassins présumés de Thomas Sankara ont terminé leurs plaidoiries lundi 7 février, à Ouagadougou, après quatre mois d’audiences. Alors que les conclusions ont notamment évoqué les thèmes de la trahison, de la responsabilité et de la réconciliation, la culpabilité du général Gilbert Diendéré a également été évoquée, avec des charges de complicité d’assassinat et d’attentat à la sûreté de l’État.

L’histoire de Thomas Sankara est celle « d’un espoir assassiné » estime Me Anta Guissé. « Ces coups d’arrêt ne sont souvent rendus possibles que par nos propres frères », poursuit l’avocate. Ainsi, ce 15 octobre 1987, « Blaise Compaoré et ses acolytes ont fait le choix de la trahison ».

« Gilbert Diendéré a mal à sa responsabilité », ironise Me Prosper Farama. Jamais l’ancien chef d’état-major particulier de Blaise de Compaoré n’a admis sa participation au complot contre Thomas Sankara. Pourtant sa position hiérarchique, sa proximité avec Blaise Compaoré, les informations qu’il détenait et les ordres qu’il a donnés après l’assaut sont accablants, selon Me Farama. Gilbert Diendéré était alors simple capitaine, mais il remplaçait son chef de corps au commandement des troupes du Conseil de l’entente.

« Le mot de coup d’État est un euphémisme, poursuit l’avocat. C’était un coup de force, un complot à ciel ouvert. Ils savaient ce qu’ils voulaient faire et ils l’ont fait. » Mais « personne n’a jamais demandé pardon dans la salle d’audience », ce que regrette Me Anta Guissé. L’avocate s’interroge alors : à qui donc les familles de victimes devraient-elles l’accorder ?


L’importance historique du procès
À l’heure même où le mot de « réconciliation nationale » est brandi en de multiples occasions, l’avocate prévient : « La justice est un préalable nécessaire. On ne soigne pas une plaie en la cachant derrière le bandage sale du mensonge. Il faut d’abord le désinfectant de la vérité et le pansement de la reconnaissance des faits. »

Aujourd’hui, les deux enfants de Thomas Sankara vivent à l’étranger, car selon Me Anta Guissé, « il faut d’abord trouver de l’apaisement dans la justice avant de refouler la terre qui a vu couler le sang de votre père, tué par ceux qui vous ont vu naître. »

Pour conclure ses propos, l’avocate a rappelé l’importance historique de ce procès, qui n’aura pas pu être enregistré comme l’avaient souhaité les parties civiles. Me Anta Guissé espère donc que la publicité des débats aura permis aux Burkinabè de se faire une opinion sur la vérité. « Car aujourd’hui encore il y a toujours des gens en embuscade », prévient-elle.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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