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Gestion des épidémies : Universitaires et chercheurs invités à un partage d’expériences

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L’Association sénégalaise des professionnels de santé publique (Aspsp) a tenu son Assemblée générale avec un symposium portant sur «La multiplicité des menaces et crises sanitaires dans le monde : les défis et perspectives pour le Sénégal». Il a été noté que les universitaires et les chercheurs doivent sortir de leur cadre restreint pour mieux communiquer et décliner des plans stratégiques pour les décideurs dans la gestion des épidémies.
En effet, l’Aspsp a servi de tribune pour inviter les universitaires et les chercheurs à partager leurs connaissances. Selon le professeur Amadou Gallo Diop, Directeur de la Recherche et de l’Innovation au ministère de la l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Sénégal dispose de ressources humaines de très haute facture.
« Certains d’entre eux dirigent des laboratoires ou d’autres institutions. Il faudrait, à partir de nos réflexions et parcours, faire monter le plaidoyer en donnant au gouvernement et aux décideurs politiques des éclairages et des feuilles de route qui démontrent la puissance et la qualité de ces ressources humaines, de créer de manière objective les obstacles qu’ils peuvent rencontrer par l’exercice de leurs recherches et d’enseignements, et essayer de trouver ensemble les ressources internes, politiques et nationales pour y répondre », dit-il dans ‘’les Echos’’.

Il s’agit, pour lui, de construire des partenariats locaux, régionaux et internationaux pour pouvoir y répondre et lever les moyens financiers, matériels et logistiques. « Il faudrait que les universitaires, les chercheurs et autres fassent l’effort de sortir de leur cadre restreint et mieux communiquer envers les décideurs, à travers des plans stratégiques, qu’ils déclinent toutes les réalités et les perspectives afin de rétablir les liens entre les besoins et les priorités de nos populations pour qu’on puisse répondre concrètement à nos problématiques de survie. Ce n’est pas seulement le Sénégal qui connaît ces récurrentes épidémies », a-t-il déclaré.
« C’est un problème mondial, avec des bouleversements du climat qui perturbent les écosystèmes. Car il y a les animaux, les insectes, des invertébrés et c’est un ensemble d’êtres vivants avec lesquels nous interagissons. Il faut signaler que les populations vont migrer avec des écosystèmes qui peuvent être porteurs de maladies ».
Pour lui, la globalisation n’est pas seulement sur le plan économique, mais c’est une globalisation en matière de partage de facteurs de morbidité et de mortalité passant par la santé.


« Donc, il ne faut pas penser qu’en parlant du Sénégal et de l’Afrique, on aborde de manière intelligente le problème, mais c’est le rôle des institutions régionales et internationales de mettre en connexion tous les peuples et toutes les nations dans une réflexion commune afin qu’ensemble, nous puissions relever ces défis qui vont être de plus en plus puissants. Sinon, les cloisonnements nationaux ne feront que faire naître des chimères qui n’auront pas d’efficacité sur le long terme sur la santé des humains », lance-t-il dans les colonnes de la même source.
Pour le professeur Daouda Ndiaye, Directeur du Centre de génomique de Dakar de l’université Cheikh Anta Diop, avec la pandémie à coronavirus, il fallait toujours s’attendre à des mutants.
« Ce sont des processus de contournement du virus par rapport à l’organisme et par rapport à des produits, des substances et des médicaments. Donc, que ce soit Omicron ou Delta, demain il y aura également d’autres mutants. Mais ce que nous souhaitons, c’est que ces variants soient maîtrisés et qu’ils ne puissent pas avoir un impact grave sur la santé des populations. Et pour réussir ce pari, c’est toujours renforcer cette communication par rapport à la vaccination », informe-t-il.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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