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Sanctions contre le Mali: la Cédéao tente de se justifier

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Ce jeudi 27 janvier 2022, l’organisation sous-régionale a publié une longue note technique sur le Mali. Depuis qu’elle a imposé des sanctions économiques et financières au Mali, il y a presque trois semaines, la Cédéao essuie énormément de critiques. Il y a eu ces manifestations monstres dans le pays, il y a deux semaines, mais aussi beaucoup de solidarité exprimée par les sociétés civiles des pays voisins d’Afrique de l’Ouest. Du coup, avec cette note, la Cédéao tente de se justifier.

« La Cédéao demande seulement aux autorités de la transition militaire de permettre aux Maliens de choisir eux-mêmes leurs dirigeants. » L’organisation sous-régionale tente de briser son image de club de chefs d’État et de prouver que c’est bien le respect de la volonté du peuple qu’elle essaie de défendre, en prônant l’organisation d’« élections démocratiques ».

Revenant en détail sur son accompagnement de la transition au Mali, la Cédéao rappelle avoir dès le premier coup d’État d’août 2020 engagé le dialogue avec les « autorités militaires » et accepté leur projet de mettre en place une transition civile de 18 mois. 

« Plus qu’un mandat présidentiel constitutionnel » 

« Malheureusement », déplore la Cédéao, avec le « nouveau coup d’État de mai dernier, les objectifs des nouvelles Autorités de la Transition Militaire ont radicalement changé », « celles-ci ne faisant plus du respect du calendrier électoral une priorité ».

La Cédéao indique que la prolongation de la transition de cinq ans, puis de quatre ans, faite au début du mois par Bamako équivaudrait à « une durée totale de la transition de cinq ans et demi », « plus qu’un un mandat présidentiel constitutionnel normal au Mali et dans la Région ». 

Les réformes que souhaitent mettre en place les autorités de transition sont qualifiées de « prétexte » : « les réformes sont nécessaires et indispensables », reconnait la Cédéao, mais « leur mise en œuvre participe d’un processus continu et permanent, conduit par les gouvernements successifs ». « Elles ne peuvent donc pas être un préalable pour l’organisation des élections. » Certaines d’entre elles nécessitent enfin, selon l’organisation ouest-africaine, d’« être engagées par des gouvernements légitimes issus d’un scrutin traduisant la volonté du peuple. » 

La sécurité « ne saurait être un argument » 

Bamako justifie également la prolongation de la transition par le contexte sécuritaire dégradé dans le pays, tout en mettant en avant les récents succès des forces nationales dans la lutte antiterroriste. Là encore, la Cédéao tente d’argumenter : « Le Niger, le Burkina Faso et le Nigeria, trois autres pays subissant des attaques terroristes, organisent régulièrement des élections », note l’organisation, qui estime que le contexte sécuritaire « ne saurait être un argument pour ne pas aller aux élections ».

« Cette posture des Autorités de la Transition Militaire laisse clairement entrevoir une volonté de se maintenir au pouvoir pendant une durée de plus de cinq ans », estime encore la Cédéao, qui regrette le peuple malien soit ainsi privé de « son droit légitime à désigner démocratiquement, de manière libre et transparente, ses dirigeants ». 

Sanctions 

Quant aux sanctions imposées au Mali, la Cédéao rappelle qu’elles peuvent être « allégées, voire supprimées » dès que les autorités de transition auront montré des avancées sur l’organisation des élections. « Les exceptions faites pour les produits de base et de grande consommation visent à épargner les populations », répète l’organisation ouest-africaine. 

Rien de neuf donc, mais une tentative inhabituelle et presque désespérée de regagner une opinion publique de plus en plus hostile.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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