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Redditions de masse au Nigeria: les rescapées de Boko Haram

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Depuis la mort du chef historique de Boko Haram Abubakar Shekau en mai 2020, 20 000 personnes se sont rendues aux autorités nigérianes, dont environ 1 200 combattants et commandants jihadistes. La vaste majorité de ces « sortants » sont des civils, surtout des femmes, kidnappées et mariées de force aux combattants de Boko Haram. Reportage auprès de deux d’entre elles, dans la ville de Maiduguri.

Après avoir envahi la forêt de Sambisa et poussé Abubakar Shekau à se donner la mort, les hommes de l’État islamique en Afrique de l’Ouest ont proposé aux civils et aux combattants présents sur place de rejoindre leurs rangs. Awa, 40 ans, a préféré prendre la fuite, après six ans de captivité.

« La rumeur de la mort de Shekau a commencée à circuler, raconte-t-elle. Nous, les femmes, nous ne sortions jamais du camp, c’étaient les hommes qui nous ramenaient des nouvelles des combats entre groupes rivaux. Ils nous ont dit que Shekau était mort et que nous devions choisir notre camp. Certains commandants voulaient que les combats entre jihadistes cessent. Ils incitaient les gens à travailler ensemble. Mais beaucoup ont refusé de rejoindre les rangs de l’Iswap. »

Awa a marché pendant deux jours, avec une trentaine d’autres femmes et leurs enfants, jusqu’à atteindre la ville de Gwoza, défendue par l’armée nigériane. Mais pour elle, il est hors de question de retourner dans son village envahi par Boko Haram en 2014. « J’ai trop de mauvais souvenir là-bas, explique Awa. Même le père de l’orpheline que j’ai recueillie a été tué là-bas. Mon frère aussi. Et je ne sais toujours pas ce qu’est devenu mon fils de 25 ans. Mon mari aussi a été tué avec d’autres fidèles, alors qu’il priait à la mosquée. Je n’aime pas cet endroit. »

Il y a trois mois, Awa a rejoint la capitale régionale de Maiduguri où elle survit avec trois enfants, sur un lopin de terre poussiéreux.

Aïcha est une autre de ces femmes arrachée à sa famille par les jihadistes et sortie de sa captivité à la faveur des combats entre factions jihadistes rivales. « Nous avons essayé de nous enfuir avant, mais à chaque fois, on se faisait repérer, raconte Aïcha. Alors nous prétendions que nous étions parties chercher des feuilles pour la soupe. À chaque fois, ils nous forçaient à rentrer au camp. Nous avons essayé de fuir, encore et encore, jusqu’à ce que Dieu finisse par nous sortir de là ! »

La jeune femme de 28 ans serre contre elle un bébé de quelques semaines. Le père de celui-ci était un combattant de Shekau, parti se battre contre l’Iswap et qui n’est jamais revenu depuis. Logée chez une tante à Maiduguri, Aïcha rêve désormais d’un avenir meilleur et peut-être, d’envoyer un jour ses enfants à l’école.Autres articles

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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