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835 millions de dollars nécessaires pour les soins de santé reproductive dans les situations de crise (UNFPA)

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Les services de santé sexuelle et reproductive qui sauvent des vies sont plus vitaux que jamais, a déclaré lundi le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), en lançant un appel de 835 millions de dollars pour soutenir les personnes en situation de crise en 2022.

L’objectif est d’atteindre plus de 54 millions de femmes, de filles et de jeunes dans 61 pays, dans un contexte de besoins croissants dus aux conflits, à la pandémie de Covid-19 et à d’autres défis. 

« Il est essentiel de reconnaître que les services de santé sexuelle et reproductive ne sont pas secondaires par rapport aux autres formes de services d’urgence ; ils permettent de sauver des vies », a déclaré l’agence onusienne, soulignant que maintenant que « le monde est aux prises avec de multiples catastrophes qui se chevauchent, ils sont plus vitaux que jamais ». 

Atteindre les personnes vulnérables    

Pour la troisième année consécutive, le Yémen est le pays qui a les plus grands besoins, nécessitant une aide d’urgence de quelques 100 millions de dollars, selon le dernier rapport humanitaire annuel de l’UNFPA. 

Dans ce pays une femme meurt en couches toutes les deux heures alors que un million de femmes enceintes et allaitantes souffrent de malnutrition aiguë, selon les dernières estimations. 

L’appel permettra de soutenir le travail vital de personnes comme le docteur Samar dans le district de Jiah au Yémen, qui voit bien trop souvent des femmes en danger de mort. 
Récemment, une femme nommée Safiya a été amenée à la clinique par son mari en état de choc suite à une grossesse extra-utérine. 

« J’ai dit au mari de Safiya qu’une intervention chirurgicale urgente était nécessaire pour lui sauver la vie », se souvient le Dr Samar. « Ses yeux étaient remplis de larmes, dévastés….. [Il m’a dit] : « Je n’ai pas d’argent pour louer une voiture et me rendre à l’hôpital » ». 

Le centre de santé où travaille le Dr Samar ne dispose pas d’ambulance. Il n’a repris ses services que récemment après avoir été contraint de fermer pendant environ un an par manque de financement.
Heureusement, grâce au soutien de l’UNFPA, le Dr Samar a pu obtenir une voiture pour emmener Safiya à l’hôpital le plus proche, situé à environ deux heures de route.  

Répondre aux besoins 

Des nombreuses histoires comme celle-ci figurent dans le rapport, qui cite la Syrie comme le deuxième pays ayant le plus grand besoin de financement humanitaire pour les services de santé sexuelle et reproductive.

Plus de 68 millions de dollars sont nécessaires pour des services comprenant la protection contre la violence sexiste et sa réponse, ainsi que pour fournir des produits essentiels tels que des kits de dignité contenant des serviettes hygiéniques, du savon et des vêtements d’hiver chauds. 

La République démocratique du Congo, le Soudan, l’Afghanistan, le Nigeria, le Venezuela, Haïti, le Bangladesh et le Liban complètent la liste des dix pays ayant les besoins les plus élevés en matière de financement humanitaire.  

L’UNFPA a signalé qu’à la suite du tremblement de terre qui a frappé Haïti en août dernier, la violence sexiste, notamment le viol et l’enlèvement, est très répandue, ce qui a accru la vulnérabilité des femmes et des filles. 

Selon Taina Camy, experte de l’UNFPA en matière de prévention et de traitement de la violence sexiste, les personnes déplacées sont plus vulnérables car elles ne sont plus chez elles et vivent parmi des étrangers.  En outre, elles n’ont pas accès aux services de base, comme les salles de bain. 

« Il est difficile d’écouter les histoires horribles de femmes qui ont été abusées sexuellement », a confié l’experte. « J’ai parlé à une femme de 89 ans qui avait été violée par un groupe de jeunes hommes et à la mère d’une fillette de 3 ans qui avait également été violée ».

L’UNFPA fournit des services de conseil et des services médicaux et travaille avec les organisations et les autorités locales en Haïti pour améliorer les conditions des personnes touchées par le tremblement de terre. 
L’agence de l’ONU aide également à restaurer les services de santé, car de nombreuses installations sanitaires ont été endommagées lors de la crise. 

Partenariat avec les communautés 

L’UNFPA a aidé des millions de personnes dans le monde entier au cours de cette année. 
Dans la mesure du possible, l’aide n’est pas déployée « du haut vers le bas » dans les communautés, a déclaré l’agence, mais par le biais de partenariats avec les femmes et les jeunes locaux. 

Jusqu’à présent, l’UNFPA a offert à près de 30 millions de femmes des services de santé sexuelle et reproductive en 2021. Plus de 4,3 millions d’adolescents et de jeunes ont également reçu des services qui leur sont spécifiquement destinés. 
L’agence onusienne a également aidé à plus de 1,5 million d’accouchements sans risque, soutenu les services de planification familiale pour six autres millions de personnes et veillé à ce que plus de 2,4 millions de survivants de la violence sexiste reçoivent un soutien psychosocial, une assistance juridique et une formation aux moyens de subsistance. 

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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