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Pologne-Biélorussie: la tragédie vécue par les milliers de migrants risque de durer

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Des milliers de migrants, par un temps glacial, espèrent toujours franchir la frontière polonaise et mettre le pied dans l’Union européenne. Ils sont arrivés là car le régime autoritaire de Biélorussie leur a fourni des visas, avant de les pousser vers la frontière avec la Pologne, qui ne veut pas les accueillir. Ces migrants se trouvent actuellement dans une zone interdite, entre les deux pays.

Interdite aux journalistes, la zone est encore plus verrouillée depuis le début de la semaine et l’arrivée massive de migrants. Toute tentative pour y pénétrer est vaine, comme on a pu le constater mardi 9 novembre. Les policiers, les gardes-frontières et les soldats sont sous tension, rapporte notre envoyé spécial, Romain Lemaresquier.

Si les habitants que nous avons rencontrés à l’entrée de cette zone interdite disent ne pas voir de différence par rapport aux dernières semaines, il est clair que l’ambiance semble bien étrange. Un calme, un silence inquiétant règnent… Et il est impossible, si vous n’habitez pas dans un village situé dans cette zone, d’y pénétrer.

Même la Croix Rouge polonaise n’a pas l’autorisation d’y entrer, alors que la situation de l’autre côté de la frontière ne semble pas s’améliorer, malgré la distribution d’aide alimentaire, d’eau et de vêtements, réalisée par la Croix Rouge biélorusses, mardi 9 novembre.

Céline Schmitt, porte-parole du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), est très inquiète : « On est très préoccupés par la situation humanitaireNous appelons les deux États à assurer la sécurité, mais aussi le respect des droits des migrants et des réfugiés. Il y a eu plusieurs décès tragiques qui ont été enregistrés dans cette zone frontalière, ces dernières semaines. Et on rappelle aux États qu’il est vraiment impératif de prévenir toute nouvelle perte de vie humaine, mais aussi d’assurer un traitement humain des migrants et des réfugiés. Le HCR est disponible pour apporter son soutien. »

14 dollars pour la moitié d’un pain

L’opération de distribution de la part de la Biélorussie semble plutôt surprenante, car jusqu’à présent, les soldats biélorusses avaient plutôt tendance à délester les migrants du peu de vivres ou de matériel dont ils disposaient et à leur revendre ensuite ce qu’ils leur avaient retiré. La moitié d’un pain, par exemple, était revendu au prix de 14 dollars.

Cette opération de la Croix Rouge biélorusse ressemble donc à une opération de communication de la part du dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko, qui tente de retourner les choses à son avantage et de rendre responsable l’Union européenne de cette situation.

« L’instrumentalisation des migrants et des réfugiés à des fins politiques est déplorable et doit cesser, poursuit Céline Schmitt. Nous avons pris contact avec les deux gouvernements. Nous demandons une résolution urgente. Nous demandons aussi un accès aux groupes. Une aide humanitaire doit leur être fournie. Mais aussi, les personnes qui ont besoin d’une protection internationale, c’est-à-dire les personnes qui sont ici parce qu’elles ont fui la violence, elles ont fui le conflit, elles ont fui des persécutions, qu’elles puissent être identifiées, qu’elles puissent bénéficier d’une protection… Et aussi, que les personnes qui souhaitent demander l’asile, qu’elles puissent le faire. »

Cette tragédie humaine, qui se déroule aux portes de l’Europe, pourrait bien durer et avoir des conséquences dramatiques, sachant que les températures ne cessent de baisser, ces derniers jours.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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