La tension demeure au niveau de la RTS. Au moins une cinquantaine d’agents: journalistes, chauffeurs et techniciens compris ont été soit demis de leurs fonctions, soit appelés à d’autres fonctions.
Face a ces mutations, les syndicalistes de la structure accusent Racine Talla, le directeur général. Selon eux, c’est le Sieur TALLA qui serait derrière ce jeu de chaises qui concerne des agents qui ont refusé de signer leur adhésion au tout nouveau «syndicat» mis en place.
Toutes ces têtes ont été coupées par le directeur général Racine Talla, explique M. Mbaye qui explique qu’il leur est reproché «d’avoir refusé de signer leur adhésion au nouveau syndicat». «La direction générale avait décidé de mettre en place un syndicat parallèle. Ce syndicat-là est un mouvement de soutien au Dg. C’est tout et c’est comme ça qu’on l’appelle ironiquement à la Rts», révèle Habibou Mbaye qui précise que presque tous les agents qui ont été rétrogradés n’ont pas signé cette fiche d’adhésion. «On est tous rétrogradé. Notre seul tort, c’est d’être syndicalistes. Mais pour les autres, on vous appelle et on vous demande de signer. Si vous ne signez pas, on vous affecte. Pour un syndicat qui n’est même pas encore créé ni reconnu», a-t-il ajouté. Pour rappel, il y a déjà deux syndicats à la Rts : le Synpics et la Cnts.
«Dictature, intimidation et peur», c’est ainsi que Habibou Mbaye qualifie ces décisions. «Le Dg, pour faire face au Synpics et à la Cnts, a instrumentalisé des gens pour qu’ils créent un nouveau syndicat», dit-il. Très remonté, il souligne que le combat syndical va se poursuivre jusqu’à ce que ces agents qui ont été démis de leur fonction soient rétablis, que l’accord d’entreprise soit signé, mais aussi que les menaces et intimidations cessent au niveau de la Rts. «La peur est aujourd’hui dans cette maison. On ne va pas se laisser faire. On est des syndicalistes et des délégués du personnel. Un syndicaliste qui ne revendique pas n’en est pas un.» Il informe que d’autres actions plus intenses seront menées pour arrêter cette «dictature».