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Un projet du ministère de la femme ambitionne de construire 33 structures d’éducation préscolaires pour enrôler 207 000 enfants

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Le projet « Investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal » (PIPADHS), mis en œuvre par le ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection de l’Enfance, prévoit d’enrôler à terme au moins 207 000 enfants dans des structures d’éducation préscolaire, informe l’Aps.

Pour se faire, il est prévu de construire 33 structures d’éducation préscolaire (cases des tout-petits, classes préparatoires à l’élémentaire, daaras préscolaires, etc.), qui seront livrées « avant la fin de cette année en cours », a annoncé le secrétaire général du ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection de l’Enfance, Mame Gor Diouf. 

M. Diouf, s’exprimant au cours d’un atelier de renforcement de capacités des animateurs communautaires, lundi à Mbour, a promis que les acteurs communautaires seront impliqués, aux côtés des autorités locales, dans la construction de ces infrastructures. 

D’une durée de cinq ans (2019-2024), ce projet bénéficie d’un financement de la Banque mondiale et de l’Association de développement international (IDA), à hauteur de 42 milliards de francs CFA.

Il vise également à renforcer la santé nutritionnelle des tout-petits et ambitionne de contribuer à la « stimulation précoce et d’au moins 9 700 enfants ». « Le projet va également promouvoir la protection des enfants et assurer l’accès d’au moins 606 000 enfants à l’enregistrement à l’état-civil », a-t-il dit au cours de cet atelier destiné à outiller les animateurs communautaires dans le suivi et l’accompagnement du mécanisme de gestion des domaines dont ils ont la charge. 

« Au-delà, du point de vue de la communication, de la sensibilisation pour l’éducation parentale, l’implication des parents dans la prise en charge des enfants, au moins deux millions d’adultes seront touchés et mobilisés autour ce projet », a-t-il indiqué. 

Ce projet intervient dans les régions de Matam, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Tambacounda et Kolda. Il veut parvenir à impliquer les acteurs communautaires sous l’égide des autorités administratives, pour procéder au maillage territorial par la mise en place de comités techniques régionaux de suivi du projet au niveau des sept régions d’intervention.

« C’est dans le cadre de ces comités techniques régionaux de suivi que les animateurs communautaires ont été recrutés sur la base de leur engagement volontaire et de leur implication au développement local pour servir de relais, de facilitateur pour la mise en œuvre du projet au niveau local », a expliqué M. Diouf. 

Selon lui, cette session, au-delà de l’objectif consistant à renforcer leurs capacités, vise à développer des mécanismes de prévention pour une bonne gestion du projet.

« Aujourd’hui, dans le cadre de l’approche de développement, la dimension sociale et environnementale doit être prise en compte. Et sous ce rapport, le projet a institué un mécanisme de gestion des griefs pour prévenir d’éventuels conflits qui pourraient intervenir dans le cadre de la mise du projet, notamment dans le cadre des constructions », a précisé Mame Ngor Diouf, magistrat de formation.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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