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« Rien n’a changé dans la loi de 2007, des violences commises dans un rassemblement ne peuvent pas être qualifiées d’actes terroristes», rassure Antoine Diome

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Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, chargé de la Sécurité publique, est revenu en détail sur la réforme du Code pénal et du Code de Procédure pénale, votée vendredi dernier à l’Assemblée Nationale. C’était en marge du comité de pilotage sur la maîtrise des noyages dans les zones de baignade et de traversée par embarcations, une rencontre tenue au ministère de l’Intérieur hier, mardi.

Pour le ministre de l’intérieur, rien n’a changé dans la loi de 2007. Mieux, selon lui, les violences commises lors de rassemblements ne peuvent être qualifiées d’actes terroristes. Une façon certainement pour le gouvernement de calmer davantage le jeu. Après ainsi le Garde Sceaux Me Malick Sall lundi, c’est au tour du ministre de l’Intérieur de rassurer hier, mardi, les citoyens vis-à-vis d’une loi jugée « liberticide » par beaucoup de Sénégalais.
 « Il n’y a rien de nouveau par rapport à tout ce versée loi sur le terrorisme. Je voudrais rappeler, à ce niveau, pour ce qui est de la définition des actes terroristes, il ne s’agit pas de qualifier comme on l’entend ou comme on le pense, une activité humaine comme un acte terroriste ; c’est du domaine de la loi qui l’a déjà fait. En regardant la loi du 12 février 2007, il n’y a pas de différence dans la dé- finition avec celle qui a été pro- posée à l’Assemblée nationale le vendredi passé ».

Et, pour rappel, les actes terroristes y sont définis de la manière sui- vante : « Constituent des actes terroristes lorsqu’ils sont com- mis intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective dans un but d’intimider la population, de troubler gravement l’ordre public, le fonctionnement normal d’un gouvernement, d’institutions internationales ou de contraindre ces organisations d’accomplir un acte ou de s’abstenir d’accomplir un acte par la terreur ».

L’article 279-1, dira-t-il dans la foulée, liste les différentes infractions qui, « lorsqu’elles sont commises de cette manière, donnent lieu à la qualification d’actes terroristes. Cela signifie lorsque quelqu’un commet un meurtre, des qui fait le débat au Sénégal. Cette disposition qui fait l’objet de débats passionnants existe dans notre Code pénal depuis 2007. J’invite les uns et les autres à aller revisiter la loi 2007-01 du 12 février 2007 ainsi que la loi 2016-29 du 8 novembre 2016. On se rendra compte que tout ce qui fait l’objet de débats autour de cette question existe déjà dans notre Code pénal. Les seules modifications qu’on a notées sur l’article 279-1 ne concernent ni les rassemblements encore moins les manifestations ». Tels sont les propos du ministre Antoine Diome qui revenait mardi, mardi.

Qui a poursuivi: « pris individuellement, ces actes ne peuvent pas être qualifiés d’actes terroristes. Mais lorsqu’ils sont commis intentionnellement en lien avec une entreprise individuelle ou collective, dans un but d’intimidation ou de troubler gravement le fonctionnement normal des institutions, on est en présence d’actes terroristes ».

Poursuivant, le ministre a fait savoir qu’ « Il y a des infractions prises à part. Ces infractions prises à part, lorsqu’elles sont commises de façon intentionnelle, avec un but de semer la terreur, sont à partir de ce moment, selon le Code pénal, un acte terroriste. Mais, même des violences commises dans un rassemblement ne peuvent pas être qualifiées d’actes terroristes. Et si on revisite la loi, on va s’en rendre compte qu’à partir de l’article 98 du Code pénal et d’autres articles d’ailleurs que ce sont des incriminations qui, de façon permanente, ont toujours existé ».

SUD Quotidien

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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