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Baba Maal, une voix suave, sublime, aiguë et tranchante, qui surplombe le fleuve et qui transcende le monde

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Avec Baba Maal et la grande chanteuse malienne Mamie Kanouté, le public a eu droit à un véritable show acoustique. Le roi du Yeela a fait découvrir aux festivaliers ses sonorités inspirées des cultures guinéennes, maliennes, mauritaniennes et sénégalaises.

Après avoir interprété des morceaux pour rendre hommage à Cheikh Oumar Foutiyou Tall, à Kaladio Abdoulaye Elimane Dia, il est entré dans le vif du sujet. Sa belle prestation a marqué d’une empreinte indélébile cette deuxième soirée de la 29ème édition du festival international de jazz.

Il s’est réjoui de sa présence dans la ville tricentenaire, précisant « qu’avec ce format assez atypique initié un peu partout dans le monde, je reviens à quelque chose de plus simple, plus dénudé, cela va très bien avec le festival de Saint-Louis, cet événement culturel a souffert du manque de soutien, ce n’est pas un festival qui doit mourir, il doit vivre ».

Il est né le 13 juin 1953 sur les rives du fleuve Sénégal, à Podor dans la région du Fouta-Toro au nord du Sénégal, dans une famille de pêcheurs homonyme d’Elhadji Baba Ndiongue, un disciple de Maodo Malick Sy, c’est dans son daara qu’il a appris le coran avant de faire son entrée dans l’école française. Son père Baidy Mall était un ancien combattant puis muezzin et sa mère une femme de ménage et chanteuse, d’où il a hérité la musique.

 Né à Podor, il grandit à Ndioum où il gardait le bétail et cultivait les champs sous la tutelle de son oncle Alassane Wade, père d’Oumar Wade qui devint son manager après le décès de Mbassou Niang. Il fit ses études primaires à Podor puis au lycée Charles de Gaulle (olel dande mayoo) où il obtiendra son baccalauréat. Il atterrit à l’école des beaux-arts de Dakar jusqu’au conservatoire de la rue Alfred de Vigny de Paris.

Baba Aïssata Samba Boubou Yacine Maal a encore séduit le public, à l’occasion de ce festival de jazz. Ses centaines d’admirateurs haal-pulaar, maliens, sénégalais, guinéens et mauritaniens, n’ont pas hésité à esquisser des pas de danse, pour faire corps avec ce chanteur et guitariste très célèbre, connu pour ses dreadlocks et ses tenues multicolores. C’est un musicien complet, mais aussi compositeur et interprète. Son répertoire musical puise dans toute la richesse du patrimoine culturel de certains pays de la sous-région, pour créer un style musical propre porté par une des plus belles voix du pays. Il a encore démontré qu’il est un des artistes phares de la scène nationale et des plus grands festivals du monde.

En écoutant de plus en plus le roi du Yeela, on s’ouvre au modernisme en s’enracinant dans nos traditions, nos valeurs culturelles, us et coutumes africaines. Ce qui est impressionnant, captivant, délirant, chez ce musicien de gros calibre, c’est qu’à chaque fois qu’il joue un nouveau morceau, on a l’impression qu’il est meilleur que le précédent. Et du fait de ce changement agréable de rythme, on est sous l’emprise de ce qu’on peut appeler « la drogue musicale ». 

Avec Baba, on arrive difficilement à se faire violence pour se maîtriser. Certains mélomanes remuent la tête et les épaules, tandis que d’autres, ne pouvant pas se retenir, accompagnent la musique endiablée de ce chanteur, en se contorsionnant pour marquer les refrains. Des déhanchements qui donnent toujours une idée de l’engouement populaire suscité par les belles prestations de cette virtuose de la guitare.                                                                                  

Awa Diagne Sall Kharachi

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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