Les puissances mondiales se sont réunies mercredi à Berlin pour rechercher une paix durable en Libye en veillant à ce que ce pays d’Afrique du Nord ravagé par le conflit reste fermement sur la voie des élections générales du 24 décembre.
Des représentants du gouvernement intérimaire libyen se joindront au secrétaire d’État américain Antony Blinken ainsi qu’aux ministres des Affaires étrangères de la France, de la Turquie et de l’Égypte lors des pourparlers parrainés par l’ONU.
Le Russe Sergueï Lavrov sera absent, mais le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Vershinine sera présent à sa place.
Les efforts visant à mettre fin à une spirale de violence qui dure depuis dix ans en Libye sont le deuxième tour qui s’est tenu à Berlin, après le premier auquel ont participé les présidents de la Turquie, de la Russie et de la France en janvier 2020, avant la pandémie.
Avant les pourparlers, le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a rappelé aux participants les promesses faites en 2020 de mettre fin à l’ingérence internationale et de retirer les militants ou les troupes étrangères.
« Pour la poursuite de la stabilisation du pays, il est crucial que les élections se déroulent comme prévu et que les combattants étrangers et les mercenaires quittent réellement la Libye », a déclaré M. Maas avant le rassemblement.#photo1
« Notre objectif est de soutenir le gouvernement de transition libyen afin qu’il puisse prendre le destin du pays en main. »
Les Nations Unies ont estimé que 20 000 combattants et mercenaires étrangers se trouvent toujours sur le territoire libyen. Et cette présence est considérée comme une menace pour la transition soutenue par l’ONU menant aux élections.
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