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Noyade: « 36 cas de décès ont été répertoriés en moins d’un mois »

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Les cas de noyade dans les côtes sénégalaises ont repris de belle. Rien que dans le week end, 14 cas de noyade ont été rapportés par les sapeurs-pompiers. Quatre enfants talibés à Mboro et dix autres enfants à Malika, dans la banlieue dakaroise. Mais de l’autre côté, les chiffres de Ibrahima Fall, président de l’Association des maîtres-nageurs font également froid au dos. Selon lui : « au moins d’un mois, 36 cas décès par noyade ont été enregistrés dans les différentes plages du pays ». Ce qui fait dire à notre interlocuteur que les les autorités doivent prendre des mesures fermes pour la sécurisation de ces plages.

En moins d’un mois, 36 personnes ont perdu la vie dans les différentes plages du Sénégal. La révélation est de Ibrahima Fall, président de l’Association des maîtres-nageurs. « A notre niveau nous avons enregistré en moins d’un mois 36 cas de décès par noyade. Ce qui s’est passé hier-dimanche à la plage de Malika, il y a des gens qui disent 10 et 15 parce qu’il y a des portés disparus». Ces 36 cas de noyade enregistrés, précise le président de l’Association des maitres-nageurs sont « dans toutes les plages du Sénégal » Même si, indique-t-il, leur statistique concerne également les zones de baignades et même parfois les traversés par embarcation. » 

Raison pour laquelle, monsieur Fall en tant qu’association des maitres-nageurs, sauveurs et surveillants de baignade « exhorte les autorités à prendre des mesures fermes pour la sécurisation de ces plages », plaide-t-il dans un entretien accordé à PressAfrik.

Pour la ville de Dakar qui a pris l’initiative d’envoyer des surveillants de baignades dans les 26 plages avec des postes de secours même, Ibrahima Fall se demande pourquoi donc les autorités ne peuvent faire de même au niveau de la banlieue ? « Ça fait des années nous luttons contre ce fléau là mais jusque ici l’Etat n’a rien fait dans ce sens », regrette-t-il.

Monsieur Fall pourquoi nos plages font autant de morts ?
 

A cette question, notre interlocuteur répond: « Parce que les plages sont laissées à elle-même surtout au niveau de la banlieue. Il n’ y a pas de surveillance et pourtant il y a une forte affluence dans ces lieux. Mais aussi, quand on vient à la plage on ne trouve pas de secours ni quelqu’un qui peut nous aider ou sauver : on est exposé à des dangers de noyade ». 

Et qu’il arrête de dire que « ce sont des plages interdites », a-t-il dit, ajoutant qu' »une plage interdite n’est pas accessible au secours et aux populations ». Donc ce ne sont pas des plages interdites, il suffit de mettre des dispositifs de sécurité pour gérer la surveillance des usagers dans les plages, a-t-il proposé.

Ces cas de noyade ne seraient-ils pas fréquents au niveau des plages interdites ? 

M. Fall a informé que « c’est l’amalgame que font les autorités ». Il y a des critères d’autorisation et d’interdiction. Au paravent, il y avait beaucoup d’espace ici à Dakar qui servait de passer la journée et de se divertir. Mais ils (autorités) ont tout privatisé même les plages dites autorisées. Maintenait y a plus de plages autorisées au Sénégal. Et les gens sont obligés de se rabattre vers la grande côte de Yoff à Saint Louis. Et la grande côte y a des dangers.

La plage de la Bceao fait partie des plages classées interdites, mais vu le dispositif qui a été mis en place par les autorités, il y a plus de cas de noyades. Ce qui se passe à la Bceao pourquoi ne pas le faire au niveau de la plage de Malika, s’est interrogé le président.

Et la protection civile dans tout ça ?

Les maitres nageurs sont membres du groupe de travail de la protection civile. ils ont participé à pas mal de réunions, mais jusqu’ici rien n’a été fait, a informé leur président. « On leur avait proposé beaucoup de choses qui peuvent même apporter des solutions concernant la recrudescence des cas de noyade. Parce qu’eux ils ont budget contrairement à notre association ». 

Et comme la Protection n’a pas jugé nécessaire de réagir face à cette tragédie, le président de la République lui s’est fendu dans une note pour instruire son Gouvernement et les Collectivités territoriales à prendre les mesures idoines et urgentes pour une meilleure sécurisation des plages.

« La mort d’une dizaine de jeunes par noyade sur les plages de Malika est intolérable. Je présente mes condoléances émues aux familles éplorées et prie pour le repos de l’âme des disparus. Je demande au Gouvernement et aux Collectivités territoriales de prendre les mesures idoines et urgentes pour une meilleure sécurisation des plages. J’invite aussi les parents à plus de vigilance en cette période estivale. J’en appelle à la responsabilité de tous.»

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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