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SANTE: «en dehors des contrats signés, il faut appliquer les règles applicables à tous les fonctionnaires de l’Etat», affirme Dr Sow

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Le médecin-légiste Dr Amadou Sow, a choisi d’analyser la nouvelle décision du chef de l’Etat Macky Sall d’imposer aux médecins recrutés de servir cinq ans au minimum en région avant de bouger sous l’angle des contrats et des engagements signés entre les deux parties à savoir les médecins et l’Etat. Il pense que la solution viendra des actions notées dans le plan d’investissement 2020-2024 du ministère de la Santé et de l’Action sociale surtout celles relatives au manque de motivation pour les personnels qui travaillent dans des zones réputées difficiles. En dehors de ces engagements, Dr Sow préconise d’appliquer les règles qui sont valables pour tous les fonctionnaires.

Le chef de l’Etat Macky Sall exige que les médecins recrutés et affectés en région y restent pendant, au moins, cinq ans avant de pouvoir bouger. « Mais quelle est la particularité de ces fonctionnaires pour qui le président et le ministre de la Santé éprouvent le besoin de rappeler ce qui semble être normal : servir dans son lieu de travail ? », s’est interrogé le médecin-légiste.

Dr Amadou Sow rappelle que « tous » les fonctionnaires sont régis par des statuts auxquels on doit se référer et qui doivent être appliqués d’une manière équitable, « sans deux poids-deux mesures ».

Maintenant, quid des agents qui ne sont pas des fonctionnaires et qui n’ont pas d’engagement qui les lie avec le ministère de la Santé ? Ce professionnel de la santé, citant le Dr Boubacar Signaté qui dit que ‘’la médecine est une profession libérale par essence’’, indique que si le médecin n’a pas d’engagement, il est libre d’y aller comme de ne pas y aller. S’il a signé un engagement avec le ministère, quelle que soit la forme de cet engagement, que ça soit un contrat à durée indéterminée ou à durée déterminée, ou un engagement qu’il a signé avec le ministère pour pouvoir bénéficier d’une bourse de spécialisation, là, dit-il, les choses doivent être analysées selon les termes de cet engagement.

Si donc le médecin s’était engagé à rester 5 ans ou 10 ans en région et qu’il veuille revenir sur ses engagements, Dr Sow considère qu’il y a des dispositions ou des voies et moyens qui permettent à la partie qui veut revenir sur ses engagements de pouvoir le faire. Mais, « avec des pénalités », a-t-il tenu à préciser.

Selon lui, le fond du problème avec ces affections en région est pourtant diagnostiqué dans un document du ministère de la Santé. Un document qui prévoit un investissement dans le secteur de la santé. « Dans le plan d’investissement du ministère de la Santé 2020-2024, il est clairement dit qu’effectivement, il y a un manque de motivation pour les personnels qui travaillent dans des zones réputées difficiles. Dans les défis ou les solutions préconisés, il y a d’abord la nécessité d’augmenter la motivation du personnel de santé d’une manière générale, mais aussi d’avoir une politique incitative pour que ceux qui sont dans les zones éloignées puissent avoir un épanouissement dans leur travail. La solution viendra des actions que la tutelle va prendre dans ce sens. Mais tout le reste, c’est de la démagogie », estime Dr Amadou Sow.

Selon lui, « celui qui le dit, sait qu’il a les moyens juridiques pour certains types de personnel de faire appliquer les dispositions. Pour d’autres, il n’a aucune maitrise sur eux ». Pour lui, c’est un non-sens de décréter « comme ça » une mesure. Déjà, dit-il, il y a des gens qui demandent quelle est la loi qui dit qu’un fonctionnaire doit rester cinq ans à un poste avant de pouvoir bouger.

Cette nouvelle mesure d’imposer un séjour de cinq ans, Dr Sow dit l’analyser sous l’angle des « contrats et des engagements signés çà et là ». Mais que, en dehors de ces engagements, il faudrait appliquer les règles qui sont applicables à tous les fonctionnaires. 

Le Témoin

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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