Depuis le lancement de la vaccination anti covid à la date du 25 Février 2021, seules douze mille deux cent cinquante trois (12253) personnes ont pris la dose dans la région de Diourbel soit un taux de couverture de 33% a indiqué vendredi le médecin-chef Mamadou Ndiaye déplorant ainsi la réticence des populations.
La région de Diourbel qui totalise à ce jour douze mille deux cent cinquante trois (12253) individus vaccinés, soit un taux de couverture de 33% pour les deux vaccins confondus à savoir le Sinopharm et l’Astrazaneca.Pour le vaccin Astrazaneca, six mille huit cent soixante quatre (6864) dises ont été administrées sur trente mille cent trente deux (30132) prévues.
Quant au vaccin Sinopharm, il est à un taux d’achèvement de 67% puisque sur les cinq mille trois quatre vingt neuf (5389) personnes qui ont reçu la première dose, seules trois mille six cent vingt (3620) sont revenues pour la seconde dose.
» La couverture est un peu faible. Et c’est pour cette raison que nous sommes entrain de tout mettre en oeuvre pour l’améliorer. C’est très difficile, il faut le reconnaître parce qu’il y a beaucoup de réticences » a déploré le médecin-chef régional.Selon l’autorité sanitaire, les personnes qui s’étaient inscrites refusent délibérément de revenir se faire vacciner à cause des rumeurs et cela même avec le personnel médical, puis qu’il y en a qui n’ont pas pris la seconde dose.
« La première dose seule ne protège pas, il faut absolument prendre les deux doses pour espérer une protection pour se mettre à l’abri de la maladie » précise-t-il.
Pour une meilleure appropriation, la région médicale de Diourbel est entrain de dérouler un plan de communication pour sensibiliser sur les enjeux de la vaccination.Une bonne sensibilisation et une communication forte et cela passe par un changement radical de paradigme, car depuis l’annonce de la présence des vaccins, pour le peu de personnes qui l’ont pris, la chose la vie partagée chez elles c’est le relâchement total.
Peu de gens portent aujourd’hui le masque, les mesures barrières quasiment inexistantes, le protocole sanitaire dans les établissements scolaires aux oubliettes comme si, la fin de la pandémie a été décrétée.
La région de Diourbel quant à elle à cette particularité d’être une terre de refus et cela ne date pas d’aujourd’hui.
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