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Le Sénégal ouvre un consulat à Dakhla et confirme son soutien à la  »marocanite » du Sahara occidental

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L’ouverture du consulat général du Sénégal à Dakhla, ville située dans le sud du Maroc, confirme le soutien du Sénégal à la  »marocanité »du Sahara Occidental, qui revendique son indépendance vis-à-vis de Rabat depuis plusieurs décennies, a confié un agent des services consulaires sénégalais dans le royaume, Pierre André Sène, à nos confrères de l’Aps

 »L’ouverture de ce consulat confirme que le Sénégal soutient la « MAROCANITÉ » du Sahara Occidental, que le Sahara Occidental appartient au Maroc », a déclaré M. Sène.

Le service consulaire sénégalais de Dakhla a été ouvert lundi en présence de la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall, et de son homologue marocain, Nasser Bourita.

Le Sahara Occidental a été proclamé république indépendante en 1976 par le Front Polisario, tandis que le Maroc considère qu’il fait partie de son territoire.

Dakhla, principale ville de la zone, se trouve à quelque 2.000 kilomètres de Casablanca, où il y avait jusque-là le consulat sénégalais le plus proche de la partie méridionale du royaume.

Entre 2.000 et 3.000 Sénégalais vivent actuellement dans cette ville, selon Pierre André Sène, représentant à Dakhla, depuis dix ans, du consul général du Sénégal à Casablanca.

Ses compatriotes établis dans la zone travaillent dans le secteur informel, a-t-il indiqué, ajoutant que certains d’entre eux sont employés dans les industries locales, celle de l’hôtellerie notamment.

« C’est une ville du futur. Beaucoup d’investissements ont été faits ici par les autorités marocaines. C’est une ville de transit », a expliqué Pierre André Sène, parlant de cette localité située près de la frontière terrestre maroco-mauritanienne.

Le nouveau consulat permettra aux Sénégalais de se faire délivrer des papiers administratifs (passeports, pièces d’état civil, carte honoraire, etc.) sans devoir aller à Casablanca ou Rabat, la capitale du royaume, a précisé M. Sène.

Le service consulaire permettra aussi aux autorités du Sénégal de bien connaître et cartographier la présence de leurs compatriotes vivant dans le sud du royaume chérifien, a-t-il dit.

« Beaucoup de Sénégalais vivant au Maroc ont tendance à se replier vers le sud du pays. Ils y arrivent à cause des problèmes économiques et de la migration irrégulière. La vie est moins chère à Dakhla que dans les provinces du nord du Maroc. Les Sénégalais préfèrent rester ici », a expliqué Cheikh Sidy Lamine Diakhaté, le président de l’Association des immigrés sénégalais des provinces du sud du Maroc.

Dans les trois régions méridionales du royaume, Dakhla, Laâyoune et Guelmim, vivent quelque 12.000 Sénégalais, selon M. Diakhaté.

« C’est une région culturellement proche de la Mauritanie, et donc du Sénégal. Les conditions de vie y sont propices », a-t-il souligné, ajoutant que le sud marocain accueille des migrants sénégalais, dont le tiers environ est constitué de sans-papiers venant quelquefois de l’Algérie voisine.

« Ces migrants travaillent dans les usines de pêche et les grands ports. Ils contribuent au développement économique du Maroc. C’est pourquoi les autorités locales tiennent à leur intégration au sein de la société marocaine », a indiqué Cheikh Sidy Lamine Diakhaté.

La ville de Dakhla accueille d’importants investissements publics depuis 2016-2017, selon lui.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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