Une belle communication et performante entre les sourds-muets, d’une part, entre les sourds et les personnes entendantes, d’autre part, c’est le défi majeur que la section communale des femmes de la fédération sénégalaise des personnes vivant avec un handicap, veut relever dans les plus brefs délais.
C’est la raison pour laquelle, la présidente de cette section communale de Saint-Louis, Mme Baldé Diaw Gueye, ses proches collaborateurs et ses partenaires, ont pu organiser samedi dans la capitale du Nord, une session de formation aux techniques du langage des signes, qui a regroupé une vingtaine de sourds-muets venus des régions de Louga, Saint-Louis et de Matam.
Cette formation s’est déroulée en présence du chef du service régional de l’Action Sociale, Gora Seye et du Consultant, Abdoul Aziz Dieng, Interprète et Expert en langage des signes. Mme Baldé Diaw Gueye a rendu un vibrant hommage aux partenaires canadiens du Ceci qui, par l’entremise du Programme Vlf (Voix et Leadership des femmes), ont financé cette session de formation.
Diaw Gueye s’est réjouie du déroulement de cette formation, qui va permettre aux sourds-muets sélectionnés dans les trois régions de l’Axe-Nord, de mieux communiquer entre eux et de communiquer avec d’autres concitoyens entendants.
Elle a laissé entendre que ces sourds-muets sont des citoyens à part entière et non entièrement à part, « la formation étant un droit universel, ces derniers ont le droit de bénéficier à toutes les sessions de formations, en vue d’avoir de plus en plus la possibilité de mieux s’insérer dans le tissu économique et social de notre pays et de faire valoir, sur tous les plans et à tous les niveaux, l’ensemble de leurs droits ».Dans le même sens, le responsable régional de l’Action Sociale, Gora Seye, a rendu hommage aux responsables du Ceci et du Programme Vlf, qui n’ont pas hésité à financer cette session de formation.
Awa Diagne Sall Kharachi
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