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Magal de Darou Mouhty: A la découverte de Mame Thierno Birahim Mbacké, le Bras-droit de Khadim Rassoul

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Le Magal de Darou Mouhty commémorant les retrouvailles entre Cheikh Ahmadou Bamba et son frère Mame Thierno Birahim Mbacké, au retour d’exil du fondateur du Mouridisme sera célébré aujourd’hui à Darou Mouhty dans un contexte marqué par une crise sanitaire.


Sur recommandation du khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké, cet événement religieux va être célébré dans la sobriété.
En ce jour mémorable dans l’histoire du mouridisme, Seneweb vous prolonge dans la vie et l’œuvre du bras droit, de l’homme de confiance, du confident du fondateur du mouridisme.

Né en 1862, de son vrai nom Ibrahima Faty Mbacké, encore appelé Borom Darou, Mame Thierno est un disciple et frère cadet de cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du mouridisme. Il est connu pour avoir été le bras-droit de ce dernier, qui lui avait d’ailleurs confié la communauté mouride durant ses absences, pour emprisonnement ou exil. Mame Thierno voit le jour à Porokhane dans le province du Saloum au Sénégal. Il est le fils de Mame Mor Anta Saly Mbacké et de Sokhna Faty Issa Diop de Koki, et le frère du Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du MouridismeIl devient le bras-droit de Ahmadou Bamba Mbacké, et joue le rôle d’émissaire entre les colonisateurs et son frère, tout en étant son représentant au sein de la communauté mouride durant ses arrestations et ses exils imposés par l’administration coloniale française, notamment de 1895 à 1902.

Il fait face, en particulier, au gouverneur du Sénégal, de 1890 à 1895, Henri-Félix de Lamothe, puis aux gouverneurs de l’Afrique-Occidentale française, Jean Chaudié jusqu’en 1900, suivi de Noël Ballay puis Pierre Capest jusqu’en 1902, Ernest Roume jusqu’en 1907, et William Merlaud-Ponty jusqu’en 1915.Mame Cheikh Ibrahima Faty MBACKE a acquis, au contact de son guide et maître, toutes les qualités requises pour jouer le grand rôle auquel il est appelé. Il a été le bras droit, l’homme de confiance, le confident de l’incomparable Khadimou Rassoul.Les missions dont Cheikhoul Khadim le chargeait souvent étaient si sacrées aux yeux de Borom Darou qu’il était prêt à sacrifier sa propre vie pour les remplir.

Ainsi, il aura plusieurs fois l’occasion de donner la pleine mesure de son courage physique, de son mépris du danger et surtout de sa soumission indescriptible à son maître et guide.Serigne Touba consacra la première semaine de l’existence de Mame Thierno à faire le tour de la concession deSokhna Faty Issa DIOP, la mère de l’enfant, afin de solliciter de Dieu le Tout Puissant, assistance et protection pour le nouveau né.En dehors de leur parenté par leur père commun, les deux hommes descendent de deux grands mères maternelles de même père. En effet, de Ahmadou Sokhna MBACKE, sont issues deux vertueuses filles : Sokhna Asta Walo MBACKE qui donna naissance à l’incomparable Sokhna Diarra BOUSSO la mère de Khadimou Rassoul, Sokhna Absa Mbacké, mère de Sokhna Faty Issa, elle même mère de Mame Thierno, le Lion de Darou.Il a toujours habité dans des cases en chaume, sans aucun confort personnel. Pourtant il disposait d’énormes richesse qui provenaient des nombreux dons des talibés et de ses exploitations agricoles.

Mais tous ces biens étaient tenus à la disposition de Cheikh Ahmadou Bamba et de sa famille, et des nécessiteux qui sollicitaient souvent son grand cœur. Il y avait certes de beaux lits, de grand prix et en grande quantité, dans ses demeures, mais ils servaient plutôt à honorer les exemplaires du Saint Coran, de Sciences religieuses et les écrits de son maître. Quant à lui, il se contentait d’une simple natte, qu’au demeurant, il considérait comme déjà trop luxueuse.Sa nourriture était des plus simples et il mangeait très peu. Il n’a jamais voulu, à ce propos, bénéficier de régime de faveur. En conséquence il mangeait, assis à terre comme tout le monde, et dans le même plat que ses disciples.C’est une communauté en bon ordre et une famille harmonieuse qu’il restitua à son maître, revenu d’exil en 1902. Leurs retrouvailles à Saint-Louis du Sénégal furent mémorables. La satisfaction de Khadimou Rassoul à propos du comportement et de la gestion de son émule était indescriptible.

Les exégètes du mouridisme, pour peindre la scène, recourent à une image particulièrement expressive. La communauté que Bamba reprit en mains était encore plus nombreuse, plus éduquée, mieux formée et plus disciplinée qu’à son départ. Quelle belle image pour dépeindre la fidélité et l’attachement du serviteur à son maître !Mame Thierno, répétons-le, a toujours accompli, scrupuleusement, les recommandations de Serigne Touba et n’a jamais transgressé un seul de ses interdits.

C’est sur son ordre qu’il s’est rendu à Mbacké Kadior pour y remplacer leur oncle paternel Serigne Mbacké Ibra décédé.Il demeura dans cette localité jusqu’à ce que, par une lettre que lui a transmise Serigne Amsatou DIAKHATE (oncle de Serigne Shouaibou, Serigne Abdoul Ahad et Serigne Saliou), Serigne Touba lui ordonnât d’aller fonder le village de Darou Moukhty : c’était en 1912.

« L’HISTORIQUE DU MAGAL DE DAROU MOUSTY »


De retour d’exil en 1902, Cheikh Ahmadou Bamba a rencontré son frère à Saint Louis. Les retrouvailles entre les deux hommes furent mémorables. Serigne Touba était très satisfait du comportement et de la gestion du mouridisme, de sa famille par « Borom Darou ». 119 ans après cette rencontre historique, la communauté mouride s’en souvient ce lundi 29 mars 2021.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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