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Mansour Faye: « Rosso va bénéficier d’un Pont d’un coût de près de 60 milliards »

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Parterre bien fourni de membres des gouvernements du Sénégal et de la Mauritanie, de représentants des bailleurs de fonds et autres partenaires techniques et financiers de ces deux pays, d’autorités administratives et municipales de la région du Trarza et de la commune de Rosso-Sénégal, que celui qui a assisté, hier, à Rosso-Mauritanie, à un événement économique et social majeur, qui marquera, d’une empreinte indélébile, la coopération entre deux pays frères, voisins, frontaliers, condamnés à vivre ensemble, pour la bonne et simple raison, qu’ils sont liés par des liens de sang et la géographie.

Ce qui s’est passé hier à Rosso-Mauritanie, est inédit, plein de symboles, exceptionnel et très émouvant. Car, d’ici le mois de juin 2021, les travaux de construction d’un pont très moderne, haut de gamme et de dernier cri, vont enfin démarrer et seront exécutés par une entreprise chinoise dans un délai de 30 mois. 

A l’issue de ce chantier, on pourra enfin se passer des services du bac mauritanien, qui met actuellement une heure de temps pour faire passer d’une rive à l’autre, les populations et les biens. Si ce projet est réalisé dans de très bonnes conditions, il suffira tout juste de se concentrer pendant 10 minutes pour traverser le fleuve.

Ainsi, le Ministre des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement et son collègue des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, accompagnés de griots, troubadours et autres aèdes de la ville tricentenaire, ont signé hier à Rosso-Mauritanie, avec leurs homologues mauritaniens, notamment, Mohamedou Ould M’Haimid, ministre de l’équipement et des transports et Mohammed Lemine Ould Dhehby, ministre des finances, une série de contrats destinés à lancer officiellement les travaux de construction du Pont de Rosso, qui reliera les deux pays voisins. Les griots ont chanté les louanges de la forte délégation sénégalaise t ceux de la délégation mauritanienne, pour agrémenter cette grande fête d’un même peuple réparti entre deux pays. 

 Les travaux de construction de ce pont, qui coûteront globalement 88 millions d’euros, soit près de 60 milliards Cfa (y compris des équipements socioéconomiques et de facilitation au commerce), vont démarrer en juin 2021 et seront terminés au mois de décembre 2023. 

Dans ce financement global, il est prévu un don de 20 millions d’euros de l’UE et deux prêts d’environ 41 millions de la Bad, en faveur des deux pays et de 22 millions d’euros de la Banque Européenne d’Investissement. Le restant des financements est assuré par des fonds de contrepartie engagés par les deux Etats.

Mme Irène Mingasson, Ambassadrice de l’UE au Sénégal, a rappelé que l’UE est un partenaire important de l’intégration régionale ouest-africaine, « ce projet de construction de ce pont contribue à renforcer cette intégration économique et sociale nécessaire au développement de la région, ce pont est aussi le lien entre la Méditerranée et l’Afrique de l’Ouest et par conséquent avec l’Europe, ainsi, il ne pourra que renforcer le partenariat Afrique/Europe, l’engagement de l’UE pour consolider ce partenariat en améliorant les performance de ce corridor côtier, va se concrétiser avec la construction de cet ouvrage ».

Dans le même sens, Mohammed Chérif, Responsable-pays de la Bad pour le Sénégal et Ramon Ynaraja, représentant de la Bei, se sont réjouis du démarrage de ce projet, qui permettra de relier les 1500 m qui séparent les deux rives du fleuve. Ils ont rendu un vibrant hommage aux présidents Macky Sall et Mohammed Ould Cheikh El-Ghazaouani, qui sont résolument engagés à développer la coopération entre leurs deyx pays.

Mohammed Chérif a précisé que ce pont sera un véritable trait d’union entre le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest, « il complétera le seul maillon manquant du corridor Tanger/Lagos, ce projet est un bel exemple de coopération entre bailleurs ».

Selon Mansour Faye, cette signature de convention s’inscrit dans le cadre de l’exécution des instructions données par les deux chefs d’Etat, qui ont demandé l’accélération des travaux de construction du pont de Rosso, « un souffle nouveau sera impulsé aux relations entre les deux pays frères, liés par l’histoire, la géographie et la culture ». 

Son homologue mauritanien, Ould M’Haimid, a vivement remercié les deux chefs d’Etat, qui s’évertuent à transformer les exigences d’hier en gains d’aujourd’hui, à être constamment au chevet de leurs populations. Il a saisi cette occasion pour rappeler que ce fleuve, depuis la nuit des temps, a constitué, au cours de l’histoire, une passerelle et un pont d’échange entre un seul peuple qui se trouve dans deux pays unifiés par un ensemble de facteurs d’ordres historique, religieux, culturel et de voisinage

Le ministre sénégalais des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo et son homologue mauritanien, Ould Dhehby, ont rappelé que ce pont permettra de réduire la durée du trajet et de baisser les coûts de transport. Ils ont, tour à tour, exprimé aux partenaires financiers, la reconnaissance et la gratitude des deux chefs d’Etat, avant d’insister longuement sur la nécessité de l’entretenir.

 Il est prévu dans ce projet, des aménagements socioéconomiques connexes dans les deux pays bénéficiaires. Il s’agit notamment de 65 kms de pistes rurales, de 7 kms de voirie urbaine, de la construction d’un poste de santé, de la réhabilitation de deux postes de santé et de quatre établissements scolaires, de l’aménagement d’une Plateforme multifonctionnelle, d’un complexe social équipé, de deux gares routières, d’un réseau d’alimentation en eau potable pour la ville de Rosso-Mauritanie, de deux infrastructures marchandes et de postes de contrôle juxtaposés (de part et d’autre).

                                           Awa Diagne Sall Kharachi

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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