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Pr Seydi: « le vaccin SINOPHARM est efficace contre les formes sévères au plus tard 28 jours après la seconde dose»

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Après sa sortie de séance de vaccination hier, lors du lancement de la campagne vaccinale contre le coronavirus sur l’étendue du territoire national, le professeur Moussa Seydi en charge du traitement des malades de Covid rassure : le vaccin est bien toléré. Toutefois, dans cet entretien, il précise qu’« il est efficace contre les formes sévères au plus tard 28 jours après la seconde dose ».

Pourquoi devons-nous nous faire vacciner ?

Il faut se vacciner pour plusieurs raisons. D’abord, parce que c’est bien toléré à peu près 200 millions de doses dans le monde, il n’y a aucun décès formellement lié aux vaccins. Le vaccin que l’on prend ici s’est fait avec un virus qui est inactivé, qui n’est pas capable de se répliquer dans l’organisme et amener des dégâts. Le vaccin est efficace, il y a les résultats scientifiques.

Professeur, quelle appréciation faites-vous du vaccin Sinopharm ?

Le vaccin est efficace contre les formes sévères au plus tard 28 jours après la seconde dose. Il est important que cela soit clarifié. Si je n’étais pas convaincu de mon discours, je ne serais pas venu me faire vacciner. Ce qui est important dans certaines situations, ce sont les faits scientifiques et ce que l’on constate sur le terrain.

Est-ce qu’il y a des études qui sous-tendent votre thèse ?

Les publications ont montré que c’est efficace contre les formes graves. Dans 100% des cas, 28 jours au plus tard après la seconde dose, 79% contre toutes formes confondues selon les données des chercheurs qui ont mis au point ce vaccin. C’est ça les faits et personne n’a pas démontré le contraire.

Est-ce qu’il y a des effets secondaires notés chez certains patients dans d’autres pays qui ont démarré ledit vaccin avant le Sénégal ?

Le vaccin n’a été à l’origine d’aucun effet secondaire grave, là aussi c’est un fait scientifique. Maintenant dans la pratique, chaque pays doit surveiller sa vaccination. Nous devons voir quelle est l’efficacité ici au Sénégal par nos propres moyens et quelle est la tolérance ici au Sénégal par nos propres moyens. Il y a des comités qui sont structurés pour s’occuper de cela. En dehors de la recherche, des résultats scientifiques, le pays doit surveiller par lui-même et constater par lui-même si les résultats obtenus sont conformes par rapport à ce qui a été vu ailleurs.

Est-ce que la vaccination est signe de réduction immédiate des cas de Covid dans le pays ?

La réduction ne sera pas tout de suite. Il faut qu’on atteigne une proportion importante de personnes vaccinées. Si on vaccine plus de 60- 70% on peut avoir ce résultat, c’est indiscutable. Tous les pays qui ont utilisé le vaccin en masse ont vu ce résultat. Prenons le cas d’Israël, j’aime bien le donner en exemple parce que c’est le pays numéro 1. Vous verrez que chaque jour, ils ont des résultats extraordinaires. Chaque jour, ils essaient de communiquer sur l’efficacité, sur la tolérance, sur la transmission. L’autre effet important, c’est que si on vaccine en masse, cela va diminuer l’apparition de variants. Parce que quand vous avez des anticorps qui vous protègent, le virus ne peut plus entrer dans la cellule. S’il n’entre pas dans la cellule, il ne peut pas se répliquer. S’il ne se réplique pas, il n’y a pas de mutation donc pas de variant. Prenons toujours l’exemple d’Israël, ils ont pu réduire les hospitalisations des sujets âgés de plus de 58% après avoir vacciné 80% des sujets âgés de plus de 60 ans et réduire 44 % des hospitalisations tous âges confondus après avoir vacciné 45 % de la population. Ils ont trouvé à peu près le même taux d’activité que le taux qui a été trouvé dans l’étude scientifique.

Combien de temps faudrait-il pour avoir une immunité collective avec la vaccination ?

Pour diminuer le nombre de cas, il faut au moins que la vaccination de masse se fasse pour les personnes de plus de 60 ans. Nous sommes convaincus que le résultat sera là. Ce n’est pas en 2 où 3 jours que l’on pourra vacciner beaucoup de personnes mais pendant des mois. Les cas pourront survenir même chez les vaccinés car il y a la période d’incubation. Certains sont malades avant d’être vaccinés et d’autres pourront tomber malades dans les 2 à 3 jours après la vaccination. S’il y a l’engagement en haut lieu il n’y a pas de raison de douter que les choses puissent continuer à aller rapidement. Peut-être d’ici un an, la majorité de la population sera vaccinée.

Plusieurs vaccins anti Covid existent. Comment faire pour assurer l’opinion publique sur l’efficacité ?

L’efficacité du vaccin chinois, de tous ces vaccins, est réelle mais pas au même niveau. Par exemple, le vaccin Moderna et le vaccin Pfizer sur le plan efficacité contre les formes symptomatiques sont plus efficaces que le vaccin chinois. Parce que eux c’est 94% – 95%, ici c’est 79% mais le vaccin chinois nous permet d’éviter surtout les formes graves dans 100% des cas. C’est important de lutter d’abord contre les décès, le reste pourra suivre après. Ce qui est plus important, c’est l’effet de groupe. Vous êtes jeunes, vous pouvez ne pas vous vacciner, mais le virus peut passer par vous pour atteindre quelqu’un d’autre et le tuer. Ne vous dites pas que la maladie n’est pas dangereuse pour moi donc je ne me vaccine pas. C’est important parce que cela réduit le risque de survenue de variant. Le fait capital, c’est seulement la vaccination qui peut nous permettre de revenir à une vie normale.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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