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Diplomatie Iranienne: d’importantes activités sont menées pour sauver l’accord nucléaire

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Ce jeudi 18 février, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, va recevoir ses homologues britannique et allemand. Le secrétaire d’État américain participera aussi à la réunion par visioconférence. Vendredi, les chefs d’État de ces pays vont évoquer l’Iran lors de la conférence de Munich sur la sécurité, elle se tiendra à distance. L’objectif est de tenter de sauver l’accord sur le nucléaire.

Depuis que Donald Trump a sorti les États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien en 2018, les tensions n’ont cessé de croître. Les Américains ont imposé de nombreuses sanctions à l’Iran et Téhéran a repris de plus belle ses activités d’enrichissement d’uranium. 

Les Européens qui ont signé l’accord sur le nucléaire, essaient depuis de le sauver. L’espoir est venu de l’élection de Joe Biden après la politique de « pression maximale » exercée par son prédécesseur. Reste à en définir les modalités. L’administration Biden s’est dite prête à revenir dans l’accord si Téhéran en respecte les termes et accepte à nouveau l’encadrement de son programme nucléaire.

Mais le régime iranien  réclame d’abord une levée des sanctions avant toute discussion et rejette les appels à élargir les termes de l’accord. Le guide suprême Ali Khamenei a prévenu mercredi 17 février qu’il souhaitait « des actions, et non des paroles et des promesses ».

Dans un entretien téléphonique mercredi avec le président iranien Hassan Rohani, la chancelière allemande Angela Merkel a exprimé son « inquiétude » à propos des multiples entorses de Téhéran à l’accord international sur le nucléaire. Elle a également estimé que « le moment était venu de donner des signaux positifs qui renforceraient la confiance et augmenteraient les chances d’une solution diplomatique » pour préserver cet accord.

Nouvel ultimatum

Conformément à une loi adoptée par son Parlement contrôlé par les conservateurs, Téhéran cessera le 21 février de se soumettre au régime très strict d’inspections internationales permettant de s’assurer de la nature pacifique de son programme nucléaire.

Une échéance qui alimente les inquiétudes : le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est attendu samedi à Téhéran pour « trouver une solution mutuellement acceptable afin que l’AIEA continue ses activités de vérifications dans ce pays », selon l’organisation basée à Vienne, qui s’inquiète du « sérieux impact » des limitations prévues par l’Iran.

La porte reste ouverte. Le président iranien, Hassan Rohani, s’est dit prêt à le recevoir. « S’il veut négocier, il peut négocier », a-t-il affirmé mercredi, en assurant qu’il « ne s’agit pas de laisser notre activité nucléaire sans inspection ».

Le sujet iranien ne devrait pas manquer d’être abordé également vendredi lors de la Conférence annuelle de Munich sur la sécurité, à laquelle doivent participer en visioconférence le président Joe Biden, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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