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Covid-19 : « Il y a 300 cas sévères dans les Cte et plus de 80% des cas graves ne sont même pas suivis à domicile » (Samu)

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Le Pr Mamadou Diarra Bèye, directeur du Service d’assistance médicale d’urgences Samu (Samu) national s’est prononcé, ce dimanche, sur la gestion des cas graves. C’est en marge de la présentation de la situation du jour du ministère de la Santé et de l’Action Sociale sur l’expansion de la covid-19, qu’il a lancé l’alerte sur la sévérité de la pandémie qui continue de causer des victimes et d’augmenter les cas sévères dans les Centres de traitement épidémiologique (Cte).

‘’Nous avons des cas sévères. Les cas sévères nécessitent une prise en charge rapprochée, l’administration d’oxygène et d’autres médicaments. Dans les Cte, on  a à peu près 300 cas sévères. Ils consomment énormément d’oxygène. Il faut comprendre aisément que les malades prennent en moyenne 10 à 15 lits/minute. On peut comprendre la charge de travail et pour ces patients, la surveillance est également difficile. C’est 1 voire 3 infirmiers par patient et c’est de façon très rapprochée”, a fait savoir le Pr Mamadou Diarra Bèye.

Cependant, il note que l’augmentation des cas de contamination, ceux qualifiés de graves et les cas de décès ont tous une explication. Il évoque, à ce sujet, le retard accusé par les patients au lieu de se rendre à temps dans les districts. ‘’Pour les cas graves, dans plus de 80% ce ne sont même pas des cas suivis à domicile. Ce sont des patients qui ne se savaient même pas malades, qui sont restés à la maison et qui présentent brutalement des détresses. Et quand nous intervenons, nous nous rendons compte que ces personnes étaient malades depuis presque 10 jours. Pendant ce temps, le risque de contamination a pu être important et ces malades arrivent dans des situations très critiques. Et nous déplorons un nombre de décès très élevé malgré les efforts déployés dans les Cte.’’

Un nombre de décès très important qui a poussé le Pr Bèye à lancer l’alerte. ‘’La situation est difficile pour les patients. Et très difficile pour les soignants. La moyenne, c’est 100 cas par jour. Ce qui est à noter, c’est l’augmentation de plus en plus notable des cas communautaires. Ce qui témoigne d’une circulation active du virus.’’

C’est pourquoi il invite les populations à s’impliquer davantage dans cette lutte contre la maladie pour que l’engagement soit communautaire. Conscient que les salles de réanimation prennent aussi d’autres pathologies. ‘’On note également une augmentation des cas graves en réanimation. Ceux-ci cohabitent avec les autres cas en réanimation. Dans les services de réanimation, en dehors des cas sévères de Covid, nous avons d’autres pathologies qui n’ont pas de rapport avec la Covid-19. Donc le nombre de lits se met très rapidement en tension. On note également une augmentation des décès. Le taux de létalité était supposé inférieur à 2,5% pour la première phase.  La prise en charge à domicile nécessite un suivi et l’engagement des malades et des familles. Il faut veiller à la contamination, veiller à alerter très rapidement la structure de santé d’aggravation. Ces alertes nous les recevons sur le 1515. Chaque fois qu’il y a une détresse, il faut appeler très vite’’, a conclu le Pr Bèye, directeur du Samu.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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