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Hausse de la dette publique: le Sénégal risque d’être confronté à un problème de liquidité (Meissa Babou)

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Pour financer son plan de relance économique, le Gouvernement sénégalais s’est lancé dans une politique d’endettement «mesurée». Estimé en fin décembre 2019, à 7825,3 milliards de FCfa, soit 56,6% du Produit intérieur brut (PIBib), l’encours de la dette publique s’est alourdi davantage.

Pour l’année 2021, le ministre chargé des Finances a été autorisé à contracter des emprunts, à recevoir des dons au nom de l’Etat du Sénégal et à lever des ressources de trésorerie pour un montant total de 1. 363. 220. 000. 000 de FCfa. Pour les services du ministère des Finances et du Budget, l’encours de la dette publique est de 9. 114 milliards FCfa et il est encore inférieur au plafond de la dette.

Mais le Sénégal risque de dépasser allègrement le seuil d’endettement de 70% autorisé dans l’espace Uemoa, selon l’économiste et enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Meissa Babou qui déclare dans les colonnes de « L’Observateur » que si le portefeuille de la dette publique est mal structuré, il expose le Sénégal aux chocs économiques et financiers. Pis, « le Sénégal risque d’être confronté à un problème de liquidité », avertit l’économiste. 

«A partir de la première vague du Covid-19, le Sénégal, avec un surplus d’endettement, a touché le fond. Nous  sommes à un niveau autorisé (les 70% de l’Uemoa), mais ce n’est pas ce ratio qui est déterminant. D’autres pays sont à 100 % ou plus comme l’Italie qui est à 150 %. Mais ces pays ont une capacité d’organisation économique  et financière qui leur permette de faire face à un encours de la dette. Nous sommes un pays hors pétrole et hors gaz, pour le moment, qui ne compte que sur la fiscalité. Par conséquent, avec un service de la dette de 80 milliards FCfa par mois, on risque d’être confronté à un problème de liquidité. Ce qui est d’ailleurs le cas avec le Trésor public. C’est pourquoi il urge de prendre ce ratio comme étant simplement une référence absolue. Mais chaque pays, selon ses moyens, doit savoir limiter son endettement, comme le Ghana qui a refusé et retourné un financement d’un nouvel aéroport. Cependant, le Sénégal qui n’est pas regardant, est aujourd’hui obligé de trier partout pour l’annulation d’une dette qui est surtout privée. Ce qui est impossible», explique Meissa Badou.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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