Connect with us

Actualités

Docteur Mamadou Thior: « il n’y a jamais eu de vague au Sénégal »

Publié il y'a

Date :

Docteur Mamadou Thior, spécialiste en Santé publique était l’invité du plateau D’Clique de la Tfm mardi soir pour parler de l’évolution de l’épidémie de Covid-19 au Sénégal. Celui qui avait soulevé une grosse polémique et s’était attiré les foudres de beaucoup de ses collègues dont le Pr Seydi, après ses déclarations sur l’immunité collective, est resté droit dans ses bottes. 

Selon lui, sans s’en rendre compte, le Sénégal est entré dans cette phase d’immunité collective depuis que le président de la République a levé les mesures de restriction en juillet dernier, alors qu’il y avait à l’époque une augmentation quotidienne des cas. « On a beaucoup critiqué ma déclaration sur l’immunité collective. Mais au final, c’est ce que le chef de l’Etat a appliqué trois semaines après en levant l’état d’urgence et le couvre-feu, en laissant les gens circuler tout en renforçant les mesures barrières. C’est ça l’immunité collective« , s’est-il défendu. Avant de rappeler que c’est après cette période qu’on a d’ailleurs constaté une importante baisse des cas entre octobre et novembre.

« Il n’y a jamais eu de vague au Sénégal »

Pour ce qui s’agit de la deuxième vague annoncée par les autorités depuis quelques semaines, le Docteur Thior a encore ramé à contre-courant. Selon l’ancien consultant à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Sénégal n’a même pas connu de première véritable vague de covid-19. « Selon ce que j’ai pu apprendre de mes études d’épidémiologie, on n’a pas connu au Sénégal une première vague. On parle de vague quand la courbe épidémiologique connait une croissance rapide de cas pour atteindre un pic très rapidement avant une baisse significative avant de déboucher sur un retour à la normale. C’est ce qui s’est passé dans certains pays européens comme la France. L’image d’une vague apparait clairement sur leur courbe épidémiologique. Ce n’est pas le cas au Sénégal« , affirme le spécialiste.

Avant de donner sa définition de la situation épidémiologique du Sénégal: « On a une épidémie à faible intensité qui évolue en plateau. Pour cette l’évolution constatée ces derniers jours, je parlerais plutôt de recrudescence saisonnière de la maladie. Parce que nous avons constaté que le virus n’aimait pas les fortes températures. Cela pourrait également s’expliquer par le relâchement dans le respect des mesures barrières« .

« Il ne faut surtout pas décréter un état d’urgence »

D’où sa conclusion sans demi-mesure sur les mesures que devrait prendre, ou plutôt que ne devrait pas prendre le chef de l’Etat dans les jours à venir. « Il ne faut absolument pas décréter un état d’urgence et un couvre-feu. Cela ne servirait à rien. Il faut cesser d’apeurer les gens. La seule chose à ne pas faire dans la lutte contre une épidémie, c’est de faire paniquer les populations. L’armée, la police et la gendarmerie ont d’autres tâches plus importantes que surveiller qui porte un masque et qui ne le porte pas. Laissons aux médecins le soin de diriger cette lutte contre la propagation du virus. Ce ne sera pas par la coercition que des résultats vont se faire« , a-t-il déclaré. Non sans rappeler, que la situation épidémiologique est loin d’être préoccupante au Sénégal. Compte tenu du taux de positivité qui navigue entre 7 et 12%. 
« Le taux de positivité au Sénégal n’a atteint qu’une seule fois les 17% depuis le début de l’épidémie dans le pays. Le jour où l’on sera à 20 ou 25% de taux de positivité, je serais le premier à crier mon inquiétude. Mais là, il n’y a vraiment pas de quoi s’alarmer« , rassure-t-il.

Actualités

Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

Publié il y'a

Date :

Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

Continuez la lecture

Actualités

Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

Publié il y'a

Date :

Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

Continuez la lecture

Actualités

Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

Publié il y'a

Date :


La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

Continuez la lecture

Articles tendances