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SANTE

Le Cepiad œuvre pour la prise en charge des femmes consommatrices de drogue injectables

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Le Centre de prise en charge intégrée des addictions de Dakar (CEPIAD) compte développer de nouvelles stratégies pour pallier son inadaptation à certaines cibles en vue de mieux toucher les femmes consommatrices de drogues injectables par exemple, estime son directeur, le psychiatre Idrissa Bâ.
 

« C’est une unité qui fonctionne de 8h à 16 h. Les horaires ne sont pas très adaptés’’ à certaines cibles comme les femmes consommatrices de drogues injectables représentant « seulement 10 % » des 1200 patients en traitement au sein de ce centre, a indiqué le professeur Bâ. « Nous sommes en train de voir comment développer des stratégies pour pouvoir les amener à fréquenter le centre », a-t-il ajouté mardi lors de la cérémonie de clôture de la « Semaine zéro discrimination contre les femmes consommatrices de drogue ».

« Nous avons du mal à trouver les femmes consommatrices de drogue injectables pour plusieurs raisons. C’est mal vu une femme qui consomme de la drogue. Le format de la structure actuelle de prise en charge n’est pas très adaptée », a-t-il souligné en marge de cette manifestation jumelée avec la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida.

« Pour le moment, ce sont nos équipes qui se déplacent et qui les orientent au niveau du centre. Des fois aussi, ce sont les familles qui les amènent », a relevé le psychiatre. Le Centre de prise en charge intégrée des addictions de Dakar est certes « très sollicité avec quelque 13.000 consultations et 1200 patients », mais « notre plus grande préoccupation, c’est la fréquentation des femmes.

Elles sont pour le moment 10 % de notre file active », a-t-il indiqué. Selon le professeur Bâ, la création du CEPIAD en 2014, a été motivée par le constat « le constat de la plus grande vulnérabilité des consommateurs de drogue exposés au VIH et aux hépatites virales ». Awa Diagne, au nom des consommatrices de drogues injectables, note également des statistiques « montrent que les femmes sont moins présentes dans les centres de prise en charge ».

« Nous espérons que des initiatives vont être mises en place pour lutter contre la discrimination et la stigmatisation des femmes consommatrices de drogue », a-t-elle déclaré. De l’avis de la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), Safiétou Thiam, « les femmes sont encore plus stigmatisées par les consommateurs de drogue’’ et constituent « une population clé dans la prise en charge contre le VIH/SIDA ».

« J’invite tous les acteurs à la solidarité pour travailler pour lutter contre la discrimination, la stigmatisation dont sont victimes les consommateurs de drogue », a ajouté Mme Thiam. L’assistante sociale Rose André Faye est revenue sur les profils des femmes consommatrices de drogue, dans sa communication portant également sur les discriminations dont les consommatrices de drogues injectables font l’objet.

« Il y a des femmes du monde de la nuit et du divertissement, des jeunes des quartiers populaires et des travailleuses du sexe, des +junkies+ (personne dépendante) et des femmes moins visibles », a fait observer l’assistante sociale. Elle souligne que dans ce domaine, la discrimination « se manifeste par l’invisibilité dans la production scientifique avec peu de recherches sur les femmes consommatrices de drogue, les sanctions sociales et pénales ».

En plus d’une formation à la fabrication de savons, les femmes consommatrices de drogue ont bénéficié durant cette semaine de séances de dépistage du VIH, de la tuberculose et du cancer du col de l’utérus. Aps

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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Le gouvernement fait le point sur les accords avec les syndicats de santé

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“L’an deux mille vingt-deux et le mardi dix mai, le Gouvernement et les syndicats ont convenu d’un certain nombre de points d’accord dont la nouvelle indemnité de logement (voir document joint) 
Au point 1.1 de la page 1 des accords, l’indemnité de logement est ainsi  libellé : « Il est alloué aux agents de l’Etat du cadre de la Santé publique et de  l’Action sociale ainsi que de celui du Travail social, une indemnité mensuelle  de logement, non-imposable, de cent mille (100 000) francs CFA, échelonnée  comme suit: » 
– 50 000 FCFA à compter du 1er mai 2022 
– 75 000 FCFA à compter du 1er janvier 2023 
– 100 000 FCFA à compter du 1er janvier 2024; 

Pour rappel: Les agents de l’Etat du cadre de la Santé publique et de l’Action  sociale sont régis par le décret n° 77-887 du 12 octobre 1977 portant statut  particulier du cadre des fonctionnaires de la Santé publique et de l’Action  sociale , modifié par le décret n° 2018-1430 du 06 août 2018 qui énumère les dix-huit (18) corps du cadre de la santé publique et de l’action sociale.(copies des décrets joints) 
Au point 2.7 de la page 3 des accords portant sur le parachèvement de la  fonction publique locale, il est dit : La fonction publique locale est parachevée  et effective; tous les textes législatifs et réglementaires ont été pris 
Pour rappel, l’article 29 du statut général des fonctionnaires des collectivités  territoriales prévoit que toute revalorisation de rémunération des fonctionnaires de l’Etat s’applique d’office aux fonctionnaires des  Collectivités territoriales.
Au vu de tout ce qui précède, les services du Ministère de la Santé et de  l’Action sociale ont commencé les paiements aux ayants droits. 
L’Alliance SAS- And Gueusseum et la Fédération des Syndicats de la santé F2S, ont décrété un mouvement de grève de 72H, les 21, 22 et 23 septembre 2022 pour l’élargissement de l’indemnité de logement à tous les agents de la Santé 
et de l’action sociale et le règlement de cette indemnité à leurs camarades de  l’Intersyndicale des Collectivités territoriales”.

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Hôpital Matlaboul Fawzayni de Touba : une nouvelle bachelière meurt en couches

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Un nouveau présumé scandale médical éclabousse l’hôpital Matlaboul Fawzayni de Touba où une nouvelle bachelière a perdu la vie en couches. Selon la famille éplorée, après avoir subi une opération au bloc, la jeune M.Mbodj est décédée à la suite d’ une négligence notoire. Seneweb a appris que le nouveau-né a été sauvé contrairement à sa mère.

Suite à ce drame, la mère de la victime a vidé son sac. Sokhna Dia impute la mort de sa fille à des agents de l’hôpital Matlaboul Fawzayni de Touba.

« Nous avons évacué, vendredi dernier,  ma fille à l’hôpital. Le chef des blouses blanches leur avait demandé de ne pas l’opérer à cause de son hypertension. Mais M.Mbodj a subi une opération au bloc à mon insu et en l’absence du patron de ces agents. Ils m’ont chassé comme une malpropre « , révèle Sokhna Dia.

La victime venait de décrocher son diplôme de baccalauréat cette année. Mais elle n’aura pas la chance de poursuivre ses études à l’Université.

« Les médecins traitant ont ôté la vie de ma fille à l’hôpital Matlaboul Fawzayni de Touba.  C’est inadmissible”,  déplore la mère de la victime sous le choc.

Visiblement écœuré, un frère de  M.Mbodj accuse les agents de santé d’avoir tué sa sœur. Ainsi il interpelle directement la ministre de la santé pour que cette affaire soit élucidée. Au cas contraire,  la famille éplorée menace de se  faire  justice.

Interpellée sur cette présumée négligence médicale, une source de l’hôpital Matlaboul Fawzayny dément formellement les accusations de la famille éplorée et donne sa version des faits.

 » Dès son arrivée à l’hôpital vendredi dernier, la dame en état de grossesse ne pouvait pas subir une opération. Mais son état de santé était devenu de plus en plus critique à partir de dimanche. Ainsi la patiente a été acheminée au bloc opératoire pour sauver sa vie ou celle de son fœtus », confie la source médicale.

Malheureusement, M.Mbodj a trouvé la mort en donnant la vie suite à l’opération médicale. Le nouveau-né a été sauvé selon une source de Seneweb.

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