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Différend entre Diop Iseg et Aïssatou Seydi: Le tribunal de Dakar ordonne à M.Diop de quitter les lieux

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Les juges des référés du tribunal de Dakar n’ont pas tremblé au moment de rendre leur verdict. Et leur décision, concernant le différend qui oppose Mamadou Diop Iseg à Aïssatou Seydi, ne laisse place à aucun doute. Aucune équivoque. Après plusieurs semaines d’attente, ils ont délivré aux avocats d’Aïssatou Seydi comme de Diop Iseg l’ordonnance qui reconnait l’inaliénabilité des droits réels de l’épouse du fondateur de la célèbre école de formation sur l’immeuble objet du contentieux.

Mamadou Diop aura tout essayé pour, à défaut de changer le cours de son procès, repousser son échéance. Et a refusé d’accepter, stoïquement, son sort. Malgré tout, il va devoir s’y faire. L’ordonnance d’expulsion du tribunal de Dakar est sortie hier, lundi. Et elle est sans équivoque: Mamadou Diop Iseg, Mbissine Ndiaye son épouse, Fatou Diop sa mère et toute personne se trouvant dans cette villa squattée de Sacré-Cœur sont priés, de leur propre chef, de prendre leurs vêtements -puisqu’ils étaient venus sans bagage et ont trouvé une villa meublée et occupée les weekends par son proprio- et partir dans la dignité. A défaut, avec l’assistance de la force publique, ils seront mis dehors, leurs vêtements posés sur le trottoir. Ce ne sont ni les fuites organisées dans la presse, pour se présenter comme une pauvre victime de la méchanceté d’une épouse, ni la diversification des procédures de diversion qui vont y changer quoi que ce soit. La messe est dite. S’il veut éviter une énième humiliation pour lui et à sa famille, Diop va devoir partir de (sa) villa de Sacré-Cœur pendant qu’il est encore temps.

En possession de cette ordonnance donc, Aïssatou Seydi, accompagnée d’un huissier qui ne va certainement pas manquer de se faire aider par la force publique, va pouvoir expulser Diop Iseg et les siens qui occupent, illégalement et depuis le 26 janvier 2020, la villa 9023 de Sacré-Cœur. Cette villa, c’est  Mamadou Ba, l’ancien DG de la Sicap, encore vivant et résidant au Canada qui l’a vendu à Mme Aïssatou Seydi, pour un montant de 150 millions de F CFA. Mais, pour retarder cette échéance qu’il sait inéluctable ou pour donner à ses supporters l’impression qu’il est combatif, le président de l’Iseg avait, ces dernières semaines, diversifié les procédures judiciaires.

Alors que son épouse attendait l’ordonnance des «intrus», lui, “Diop le beau” est allé attaquer son épouse devant la brigade de recherches de la rue Faidherbe de Dakar, pour escroquerie et détournement de fonds. “Il a aussi porté plainte contre tous ceux qu’il considèrent comme des proches de sa femme. Il n’a épargné personne. Mais, il sait très bien que la diversion qu’il a créé avec cette brigade de gendarmerie ne prospérera pas.” A soufflé à Kewoulo une source judiciaire.

A en croire cette source, “c’est Diop Iseg qui va se retrouver dans le box des accusés et être poursuivi de faux et usage de faux, sous peu. Parce que, c’est avec du faux qu’il a porté plainte à la brigade.” Pour rappel, c’est le 26 janvier dernier que Diop Iseg -qui savait depuis quatre ans que son épouse, Aïssatou Seydi, construisait une villa à Sacré-Cœur-, a décidé, sans informer la propriétaire, de venir -avec sa vielle maman, sa fille Abiba et Mbissine Ndiaye, sa première épouse,  s’y installer. Ce jour-là, Aïssatou Seydi qui attendait “la bénédiction” de son mari pour venir s’installer dans sa nouvelle demeure, va apprendre que Diop et sa première épouse se préparaient à venir prendre possession des lieux.

C’est comme ça que Aïssatou est arrivée avec les siens dans la villa, vers 15 heures. Deux heures plus tard, Diop Iseg et sa famille, entourés de gros bras, ont débarqué. Ils ont fait le forcing pour entrer dans la maison et occuper les autres chambres. Ironie de l’histoire, comme il n’y a pas beaucoup de chambres dans cette maison, la maman de Diop Iseg, Fatou Diop -80 ans-, a été contrainte d’occuper la piaule réservée au gardien. Si c’était bien chez lui et qu’il se dit attaché à sa mère, comment un homme peut-il construire une maison dans laquelle sa propre maman ne peut pas avoir de chambre ? Aussi, avant de vouloir installer Mbissine Ndiaye dans cette maison, c’est à Isseu Bopp, sa troisième femme qui vit à Paris, qu’il a fait miroiter la demeure. Cette dernière était, d’ailleurs, venue visiter les lieux. Elle a pénétré dans la maison en soudoyant le gardien qui a, depuis, été limogé par Aïssatou Seydi. Et toutes ses copines connaissaient, aussi, l’existence de cette maison que Mamadou Diop leur a promis, pour mieux les avoir.” A témoigné à Kewoulo une source proche de la famille.

Au lendemain de ces arrivées mouvementées dans la villa 9023 et des violences conjugales exercées sur la seconde épouse, Mamadou Diop a sorti une note mettant fin aux fonctions de directrice générale d’Aïssatou Seydi. Trois mois plus tard, soit le 12 mars 2020, il est arrêté pour pédophilie, détournement de mineure et incitation à la débauche par la division de la cybercriminalité suite à la grossesse de Djeynaba Baldé, 17 ans. Alors que depuis la mort de leur fils aîné, Macodou, dans ce quartier, Mbissine et son mari avaient dit et cru que ce Sacré-Cœur était maudit, personne dans leur entourage ne comprend l’acharnement du couple à vouloir occuper cette villa alors qu’ils disposent d’une résidence à la Zac de Mbao et de plusieurs propriétés à Dakar. «Ils avaient clairement fait savoir qu’ils ne voulaient pas de domicile là-bas. D’ailleurs, c’est ce qui a poussé Diop Iseg à aller s’installer aux Mamelles.” A déclaré sous le couvert de l’anonymat un proche de l’enfant le plus célèbre de Gamboul.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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