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BOAD : Serge EKUE nommé Président

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 Un communiqué renseigne que le Ministre Sani YAYA, en sa qualité de Président du Conseil des Ministres de l’UMOA,  a annoncé la nomination par le Conseil des Ministres, conformément à l’article 24 des statuts de la BOAD, de M. Serge EKUE, précédemment Directeur Général de Natixis pour le Royaume Uni, Responsable des Solutions de Marchés de la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), Directeur du Département Afrique et de la Russie pour la Banque de Grande Clientèle, au poste de Président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) pour un mandat de six (6) ans.

Selon le document, cette nomination intervient après avis favorable de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA, sur proposition des plus Hautes Autorités Béninoises, conformément aux textes en vigueur au sein de l’Institution. Et M. Serge EKUE vient remplacer le Président Christian Narcisse ADOVELANDE, nommé le 8 février 2011, puis confirmé dans ses fonctions en février 2014 pour une période de six ans, arrivée à son terme.

Toujours d’après le document, tout en adressant ses chaleureux remerciements au Président sortant pour sa grande contribution aux bons résultats et aux succès obtenus par l’Institution tout au long de sa mandature, la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA et le Conseil des Ministres l’ont chaleureusement félicité pour l’ensemble de sa carrière démarrée à la BOAD, il y a quarante ans.

Le Président Serge EKUE a  pris fonction le 28 août 2020.

Pour rappel Serge Ekué est depuis Mai 2020 Conseiller Spécial du Président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) avec pour principales missions de finaliser le Plan Stratégique 2021-2025 ainsi que de superviser les stratégies de mobilisation des ressources financières de la Banque.

Toujours d’après le document, avant son arrivée au sein de la BOAD, Serge dirigeait depuis 2016 les activités de Banque de Financement et d’Investissement (BFI) de Natixis pour le Royaume Uni à Londres. Et il cumulait cette responsabilité avec celle des Solutions de Marches pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA). Serge Ekue était par ailleurs responsable des Départements Afrique et Russie de Natixis.

« Expert reconnu des Marchés Financiers et des Marches de Capitaux, Serge a dirigé les Activités de Marchés de Natixis pour la zone Asie-Pacifique pendant près de six ans (2010-2016) avant d’assumer la Direction Générale de la banque basée à Hong-Kong. Il cumule plus de vingt années d’expérience en Finance Internationale, Financements Structures et de Marchés pour avoir exercé ces larges responsabilités dans le monde entier. C’est détenteur de l’Exécutive MBA d’HEC Paris, du DESS Banques-Finances de Paris V, du diplôme de l’institut d’Études Politiques de Bordeaux et fort d’une solide expérience internationale qu’il vient d’être nommé à la Présidence de la BOAD », renseigne-t-on dans le document.

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Invasion russe : le chef de la diplomatie ukrainienne à Dakar en octobre

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Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, est attendu à Dakar les 3 et 4 octobre prochain. D’après Le Quotidien, qui donne l’information, il sera reçu par son homologue sénégalaise, Aïssata Tall Sall, et le Président Macky Sall.

Le journal souligne qu’à travers ce déplacement au Sénégal, qui assure la présidence de l’Union africaine, Kiev cherche à élargir son cercle d’amis dans ce contexte d’invasion russe et, surtout, à établir des rapports solides avec les pays du continent.

«Je suis convaincu que le Président Macky Sall peut jouer un rôle important en tant que président en exercice de l’Union africaine», avait déclaré Dmytro Kuleba, en juin dernier, dans un entretien avec le journal Le Quotidien.

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Iran: au moins 76 personnes tuées dans la répression des manifestations selon une ONG

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Au moins 76 personnes ont été tuées en Iran dans la répression des manifestations déclenchées il y a dix jours par la mort d’une jeune femme détenue par la police des mœurs, a indiqué lundi une ONG. 

Selon l’ONG Iran Human Rights (IHR), basée à Oslo, « au moins 76 personnes ont été tuées dans les manifestations » dont « six femmes et quatre enfants », dans 14 provinces du pays. L’IHR a affirmé avoir obtenu des « vidéos et des certificats de décès confirmant des tirs à balles réelles sur des manifestants ».

Les protestations ont éclaté le 16 septembre après le décès à l’hôpital de Mahsa Amini, une jeune Iranienne de 22 ans, arrêtée trois jours auparavant à Téhéran pour non-respect du code vestimentaire strict pour les femmes en République islamique d’Iran. Depuis, les Iraniens descendent chaque soir dans la rue à Téhéran et ailleurs dans le pays. Les autorités iraniennes ont elles jusque-là donné un bilan de 41 morts incluant manifestants et forces de l’ordre. Elles ont aussi annoncé l’arrestation de plus de 1 200 manifestants. 

Tirs à balles réelles

Ce lundi soir, les protestations ont repris avec les mêmes slogans de « Mort au dictateur » dans la capitale et dans d’autres villes, selon des témoins. À Tabriz dans le nord-ouest, une vidéo diffusée par l’IHR a montré des policiers tirant du gaz lacrymogène contre les manifestants. Le bruit des tirs de balles y est en outre entendu.

Selon de récentes vidéos publiées par l’AFP, la police anti-émeute a, lors des protestations, frappé des manifestants à coups de matraque et des étudiants ont déchiré de grandes photos du guide suprême Ali Khamenei et de son prédécesseur, l’imam Khomeiny. Et d’après des groupes de défense des droits humains, elle a aussi tiré des plombs et à balles réelles sur les protestataires qui ont lancé des pierres, incendié des voitures de police et mis le feu à des bâtiments publics. D’autres images ont montré des femmes enlevant et incendiant leurs voiles ou se coupant symboliquement les cheveux, encouragées par la foule, dans plusieurs villes.

Outre les plus de 1 200 arrestations par les autorités, le Comité pour la protection des journalistes a fait état lundi de l’arrestation de 20 journalistes iraniens depuis le 16 septembre.

L’UE dénonce l’usage « généralisé et disproportionné de la force »

Face à la répression, l’Union européenne a dénoncé l’usage « généralisé et disproportionné de la force ». Condamnant la « répression brutale » de la contestation par Téhéran, la France a indiqué lundi soir qu’elle examinait avec ses partenaires européens « les options disponibles en réaction à ces nouvelles atteintes massives aux droits des femmes et aux droits de l’homme en Iran ».

Le président américain Joe Biden a, lui aussi, dénoncé la répression des manifestations, se disant solidaire des « femmes courageuses d’Iran ». Le Canada a décidé d’imposer des sanctions contre une dizaine de responsables iraniens et d’entités dont la police des mœurs. Et Berlin a appelé l’Iran à « ne pas recourir à la violence » contre les manifestants.

Mais les autorités iraniennes restent fermes. Samedi, le président conservateur Ebrahim Raïssi a appelé les forces de l’ordre à agir contre les manifestants, qualifiés « d’émeutiers ». Après lui, le chef du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Mohseni Ejei, a exclu toute « indulgence » envers les instigateurs des « émeutes ».

RFI

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RDC: Kinshasa confrontée à la résurgence d’attaques des «kulunas»

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La terreur règne dans plusieurs communes de Kinshasa à la suite de la résurgence des attaques des « kulunas », criminels qui amputent des membres, tuent, rackettent et volent des biens, le jour comme la nuit. Les autorités assurent que la situation est sous contrôle, mais la flambée des cas inquiète la société civile. Les députés dénoncent un vide sécuritaire dans la capitale.

Le cas le plus récent des attaques des « kulunas » est celui d’un policier tué durant le week-end du 24-25 septembre à coups de machettes dans la commune de Kimbanseke, la plus peuplée des 24 communes de la capitale Kinshasa. Le député provincial Erick Bukula est excédé :

« La police n’arrive plus à contenir le phénomène. Il y a des  » kulunas  » qui abattent, tranchent la main ou la tête de telle ou telle personne, qui blessent même des policiers. Ils sont devenus comme des milices pour des règlements des comptes. »

La police fait, selon lui, face à plusieurs problèmes, dont des effectifs réduits, mais pas seulement : « Dans plusieurs communes, comme dans la commune de Limete par exemple, avec 14 quartiers, vous serez étonnés de savoir qu’il y a moins de quatre sous-commissariats. Dans ces commissariats, vous ne trouverez que trois ou quatre policiers, soit un seul qui a une arme à feu. Donc, il y a un problème d’effectifs, d’équipements et de recrutement des policiers. Le gouvernement national devrait financer la police de Kinshasa en ce qui concerne la sécurité. »

Le chef de la police de Kinshasa, Sylvano Kasongo, assure que la situation est sous contrôle grâce aux opérations de bouclage et des patrouilles de routine. Mais il attend une plus grande collaboration :

« Nous ne sommes pas débordés ni dépassés. Il y a des mesures que nous allons prendre pour endiguer le phénomène. La difficulté, c’est la collaboration de la population, parce que ces  » kulunas  » ne sont pas des extra-terrestres. Ils habitent dans des maisons, des parcelles, ils ont des parents et tout ça. J’appelle la population à collaborer toujours, pour charger les  » kulunas  » pour que ces gens puissent être condamnés par la justice. Nous avons installés des boîtes aux lettres anonymes dans chaque commune pour que les populations se sentent à l’aise de venir dénoncer. »

Des milliers de « kulunas » ont été mis aux arrêts depuis le début de l’année par la police. Certains ont été envoyés au service national pour leur rééducation, tandis que d’autres ont été déférés devant la justice.

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