Dans le monde post-Covid19, les structures de l’économie vont
bouger. Un risque d’accélération de l’inflation n’est pas à perdre de vue.
Plombée par
la crise du coronavirus, l’économie mondiale doit composer avec de nombreuses
incertitudes. D’abord, on ne sait pas si un vaccin ou un médicament seront
trouvés dans les prochains mois, tout comme on ne sait pas bien quelle serait
l’attitude des pouvoirs publics en cas de « vraie » nouvelle vague
(reconfinement généralisé ou dispositif plus centré sur les seules populations
fragiles).
La conclusion à tirer est que
probablement, il va falloir apprendre à vivre avec une maladie qui peut-être ne
disparaîtra pas, mais bien plus se rappellera de temps en temps à nos bons souvenirs
sous une forme plus ou moins forte. Il en sera ainsi tant que la recherche sur
un traitement, ponctuel ou définitif, n’aura pas abouti. Sans doute ne doit-on
pas considérer qu’en cas de récidive, le confinement généralisé sera à nouveau
enclenché. L’hypothèse à privilégier serait une “mise à l’écart” des seules
populations les plus à risque (personnes âgées ou souffrant de maladies
chroniques).
Les secteurs
probablement gagnants versus perdants.
Secteurs gagnants : nouvelles technologies, Télécoms,
distribution en ligne, santé et pharmacie, agro-alimentaire.
Secteurs perdants : automobile, aéronautique,
transport aérien, immobilier commercial, distribution traditionnelle, tourisme
Davantage de contraintes sur l’offre et
une demande moins forte pèseraient sur les secteurs perdants. L’inverse serait
vrai pour les gagnants. En sachant toutefois que, même dans un secteur en
difficulté, certaines entreprises arrivent à se réinventer.
Ces moments de mutation, dans un
environnement caractérisé par un manque de lisibilité, on l’a vu, sont souvent
propices à une recherche de point mort plus bas (le poids des coûts fixes dans
le chiffre d’affaires). Il faudra alors être attentif à la double dynamique de
l’investissement productif et de l’emploi privé.
L’aléa politique
- Montée des forces nationaliste et protectionniste
- Coordination internationale et prise en compte de contraintes
métaéconomiques (le climat au premier chef)
L’inflation demain :
l’approche conjoncturelle
- Rattraper le retard de croissance accumulé durant la crise sanitaire
prendra du temps …
- … et donc maintien des pressions désinflationnistes
L’approche structurelle
- Au-delà du vieillissement démographique …
- … une Société moins mobile, une économie mondiale moins ouverte, une montée
des revendications politiques, un endettement lourd et l’activisme des banques
centrales
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