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Lancement de la nouvelle monnaie ECO prévu pour le 1er Juillet, Buhari fait reculer Macron et Ouattara

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Le lancement de la monnaie ECO continue de diviser les états membres de la CEDEAO. Son lancement prévu pour ce 1er juillet vient d’être reporté à une autre date après la sortie musclée du président Mohamed Buhari du Nigeria. En attendant, l’Eco, est au centre des discordances entre les Anglophones et les Francophones.

On se rappelle que le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, a exprimé ses inquiétudes quant à la faisabilité de la monnaie régionale Eco, affirmant que les pays sont désormais à la croisée des chemins avec ce projet. Il a même brandi le risque de dislocation de la CEDEAO en cas d’adoption unilatérale de l’Eco par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), dominée par les anciennes colonies de la France. Pour le Nigéria, il prévaut un manque de confiance dans les discussions devant mener à une adoption commune de la nouvelle monnaie prévue pour l’ensemble de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).Notons qu’en février dernier, le Nigeria avait formulé une demande de prolongation du délai pour le lancement de la monnaie unique et souhaité également que « les critères de convergence » (les conditions économiques à remplir par tous les membres) soient atteints par la majorité des pays. Pour Djibrin Ibrahim, professeur de sciences politiques à l’Université d’Abuja, il s’agit effectivement “d’un problème entre Francophones et Anglophones ».

La nouvelle monnaie va-t-elle résister à la crise qui couve ?

« Mais il y a aussi un deuxième problème, il s’agit des critères, des conditions et des principes annoncés pour l’établissement de cette nouvelle monnaie. La plupart des pays ouest-africains n’arrivent pas à remplir ces conditions qui sont très exigeantes et difficiles » explique-t-il. Le président libérien, George Weah, en marge d’une réunion de la Zone monétaire ouest-africaine (ZMOA), a proposé, pour sa part, la création d’un « comité spécial » qui sera chargé de prendre langue avec les présidents ivoirien, Alassane Ouattara et français, Emmanuel Macron, pour aplanir les différends liés à l’adoption de cette monnaie commune de l’Afrique de l’ouest.

« DANS UNE CONTRIBUTION, L’ANCIEN DIRECTEUR DE LA COMMUNICATION DE LA CEDEAO, ADAMA GUAYE, A DÉNONCÉ “UNE MANŒUVRE DU PRÉSIDENT IVOIRIEN, ALASSANE OUATTARA, AVEC SON HOMOLOGUE FRANÇAIS, EMMANUEL MACRON, POUR TORPILLER LE PROCESSUS D’INTÉGRATION RÉGIONALE COLLECTIVEMENT CONÇU »

Il existe une véritable crise de confiance entre l’entité francophone menée par le Sénégal et la Côte d’Ivoire et celle anglophone dirigée par le Nigeria qui a récemment menacé d’exploser la CEDEAO si….

Cette rencontre, élargie à la Guinée, a permis de discuter des zones d’ombre apparues suite à la décision des pays de la zone UEMOA d’adopter unilatéralement l’Eco comme monnaie officielle en remplacement du franc CFA, dès ce mois de juillet. En attendant, l’abandon du franc Cfa pour l’Eco, décidé par les pays de l’UEMOA, entre en vigueur dès le 1er juillet prochain.

Dans une contribution, l’ancien directeur de la communication de la CEDEAO, Adama Guaye, a dénoncé “une manœuvre du président ivoirien, Alassane Ouattara, avec son homologue français, Emmanuel Macron, pour torpiller le processus d’intégration régionale collectivement conçu…“ Dès lors, on se pose la question de savoir le sort réservé à cette monnaie unique que veut se doter la CEDEAO. Que va faire l’UEMOA qui abandonne le franc Cfa au profit de l’Eco dès le 1er juillet prochain ? L’Eco pourra-t-elle résister à cette impasse qui projette une véritable crise entre les pays en présence ?

Atlanticactu.com

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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