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Occupation de la Corniche: 28 autorisations délivrées depuis 1996 par socialistes et libéraux.

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Les acteurs politiques et les activistes doivent faire des efforts pour comprendre qu’il y a des Sénégalais qui ont bien compris leur jeu. Le débat sur l’occupation du littoral n’épargne aucun régime politique, de 1996 à 2020. Comment  dénoncer des pratiques dont on est soi-même acteurs. Et cette affaire montre une volonté des dénonciateurs, comme le maire de Mermoz, Barthélémy Diaz, de vouloir manipuler l’opinion publique pour dissimuler ses responsabilités dans cette affaire, ainsi que d’autres maires membres de la coalition « Taxawu Dakar » de Khalifa Sall.

Depuis 1996, tous les maires des Communes d’Arrondissement, de Dakar Plateau, Fann, Mermoz, Ouakam et Dakar Ville ont attribué des autorisations de construire à des privés. Mais, à partir de 2000, les attributions et les autorités ont explosé. A Dakar, sur les 16 KM de côte, partant du Boulevard de la République à la Mosquée de la Divinité, les 7 KM ne sont pas occupés. Et là, 28 autorisations ont été délivrées entre 1999 à 2020. Les Communes concernées sont : Plateau, Ville de Dakar, Mermoz/Sacré-Cœur, Ouakam, Fann/Point E/Amitié.

Aujourd’hui toutes ces communes sont gérées par des socialistes de la tendance de Khalifa. Avant 2012, les libéraux administraient ces communes d’arrondissement. Les partisans de Me Abdoulaye Wade sont aussi responsables dans ce bradage. Les dates des 28  autorisations de construire  sont délivrées pendant les années suivantes : 1996/1999 (renouvelée en 2019, 2005, 2006, 2007, 2088, 2009, 2010, 2013, 2014, 2015, 2016, 2019, 2020. En tout, il s’agit de six (06) baux et de 22 titres fonciers. Parmi les personnalités connues bénéficiaires de ces titres, on peut citer : Abdoul Mbaye, Collé Ardo Sow, la Clinique du Cap, Société Tellium de Yérim Sow, Société Kharafi, Dr Rose Wardini. Des sociétés privées appartenant à des Libanais sont aussi parmi les bénéficiaires.

Le ministre de l’Urbanisme, Abdou Karim Fofana, a démarré les travaux du Plan d’Aménagement de la Corniche, comme voulu par le chef de l’État, Macky Sall. Et, selon nos sources, ce ministre est engagé à appliquer les directives du Président Sall. Le maire de Mermoz/Sacré-Cœur, Barthélémy Diaz, a délivré des autorisations de construire sur le littoral à  Mme Laila Ghandour, née le 27 décembre 1964 en France. Cette Française a eu une autorisation de construire, pour un bâtiment à usage d’habitation et loisirs, sur le lot 14 du TF8286/GR. Il s’agit du dossier n°0919_01130234-DAC_00112. Le même maire, Barthélémy Diaz, a attribué à Mme Penda Diallo, née le 26/09/1959 à Thiès, une autorisation sur le lot n°09 du TF N°9.033/GD ex-25.051./DG reporté sous le n°8.290/GR situé sur la Corniche Ouest. Il s’agit aussi du dossier N°0119-01130115_DAC_00009.

Pourquoi, alors, ces acteurs politiques dénoncent des faits dont ils sont, eux-mêmes, les auteurs ? Tout laisse croire que les activistes qui ont rejoint Barthélémy Diaz dans cette bataille n’ont pas tous les éléments en main. Dans l’examen des dossiers, il y a un décalage, dans le temps, entre les attributions, les autorisations de construire et les débuts des constructions. Certains ont démarré leurs travaux ces trois dernières années, alors qu’ils ont obtenu leurs titres 10 ou 15 ans plus tôt. Le lotissement de la zone des filaos à Guédiawaye a été également soulevé. Mais des questions surgissent dans cette affaire qui risque d’éclabousser mêmes des opposants et des fonctionnaires de l’Administration et de la Justice. Pourquoi l’opposant Ousmane Sonko et ses partisans du Pastef, membres du Syndicat des Impôts et Domaines, se cachent dans un mutisme sur le partage des terrains dans les filaos de Guédiawaye, attribués bien avant l’arrivée de l’actuel Directeur des Domaines, Mame Boy Diao ?

Pourquoi Sonko est-il également muet dans ce débat sur le littoral ? Que cache son silence? Pourquoi l’Association des Magistrats du Sénégal ne s’est pas fait entendre dans cette polémique, alors que ses membres ont été cités dans la presse ? Pourquoi le maire et le préfet de Guédiawaye gardent le silence ? Les Sénégalais doivent juste comprendre que les agissements de certains acteurs politiques et activistes cachent mal une volonté de noyer les véritables personnes qui se cachent derrière ces scandales fonciers. Il faut relever l’injustice subie par les populations de Guédiawaye dans l’attribution des parcelles car, il y avait plusieurs projets sociaux qui étaient prévus sur le site cédé à de gros bonnets avec la complicité de quelques maires d’Arrondissement.

Les filaos de Guédiawaye ont été plantés en 1948. Leur durée de vie est de 50 ans. Leur longévité avait fini par faire de la bande des filaos une cachette pour les agresseurs. Plusieurs personnes ont été tuées dans cette zone. Les grands bandits avaient fait des filaos de Guédiawaye leur fief. Ce qui fait que les populations riveraines ne se sont pas opposées au lotissement. Seulement, les attributions ont été faites en faveur d’autres individus, notamment un opérateur pétrolier, un ancien président de l’Assemblée nationale, le projet de Bus Rapide Transit (BRT), des magistrats, des agents des Impôts et Domaines. Voilà ce qui a créé une frustration chez les populations. Mais les attributions, en tant que telles, ne posent pas problème. L’autre souci concerne l’agression des Mamelles, qui constitue une menace environnementale. 

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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