Cité
d’histoires, de civilisations et de connaissances, la ville sainte de Gaé, est
ancrée dans la tradition et ouverte à la modernité dans un confort de
spiritualité qui s’est manifesté par l’émergence de Figures emblématiques à
l’Image de Thierno Malick Sow, Thierno Alpha Mayoro Wélé, Serigne Alioune Diop
et Seydil Hadji Malick SY. Forts de cet héritage et conscients de
l’obligation de perpétuer le rayonnement de leur communauté, tous les
Gaya-Gaya résidants et de la diaspora se sont mobilisés à côté de l’équipe
municipale dirigée par le maire Abdou Khadre Ndiaye, pour porter le Plan de
Développement Communal (Pdc/2016-2021) de Gaé.
Ce plan a été
élaboré à la suite d’une démarche de mobilisation et de large consultation, à
laquelle ont participé toutes les couches de la population, les partenaires de
développement économique, social et culturel, afin que le document reflète le
mieux possible, les ambitions essentielles de chacun, qui seront portées par la
vision déclinée par l’équipe municipale d’ici à 2035 : « Gaé, un maillon
essentiel pour l’émergence économique et culturelle du département de Dagana ».
Dans ce
Pdc, le maire Abdou Khadre Ndiaye a rappelé que « chaque acteur doit donc
s’approprier ce plan, œuvrer pour sa réalisation et veiller à son
application ».
Aujourd’hui,
a-t-il précisé, « nous disposons d’un outil de travail indispensable à la
bonne gestion du territoire communal, la réalisation des projets et programmes
devra fondamentalement influer très positivement sur la qualité de vie des
citoyens, le développement, la prospérité et, en définitive le destin de la
commune, le Conseil Municipal que j’ai l’honneur de présidé est déterminé à
traduire cette vision en réalité à travers les 3 principales axes retenus et
bien articulés aux orientations de l’Etat à travers le Plan Sénégal Emergent
(PSE): (1) Accroissement de la productivité à travers la promotion des secteurs
porteurs de croissance (2) offre de service de qualité propice à un
développement socio-culturel durable (3) Gouvernance, partenariat et
environnement ».
Le Premier
Magistrat de Gaé et son équipe municipale remercient infiniment le président
Macky Sall et l’Etat, à travers le Ministère de la gouvernance locale, du
développement et de l’aménagement du territoire, le Programme National de
Développement Local (PNDL), l’Agence Régionale de Développement (ARD) de
Saint-Louis, les services techniques sectoriels ainsi que tous les partenaires,
d’avoir accompagné la commune dans cette entreprise de planification et de
structuration des interventions sur ce territoire sacré de Seydi El Hadj Malick
Sy Maodo.
Un
peu d’histoire
Il suffit tout
simplement de fouiller dans les archives du centre de recherches et de
documentation du Sénégal (Crds), situé à la Pointe-Sud de l’île de Saint-Louis,
pour savoir que Gaé, connu aussi sous le nom de « Dew Fall » (dont la
traduction en français signifie « Gouvernement des Fall »), a été fondé
vers 1560 par Mar Fall, venu du Cayor pour s’établir dans cette contrée
hospitalière et sécuritaire où cohabitaient aussi des Toucouleurs et des
Peulhs. Ses quartiers traditionnels sont Mpal, Mbokhol et Ndiorno. Les
habitants sont appelés Gaya-Gaya.
Situé
dans un rayon de 85 km du fleuve Sénégal, dans le bassin du lac Riguel (appelé
aussi Khoumakh), Gaé jouit des faveurs du rayonnement religieux d’une éminente
personnalité du nom d’El Hadj Malick SY, premier Khalife Général des Tidjanes
au Sénégal qui, pour marquer son attachement à sa terre natale, confia son fils
Abdou Aziz SY Dabakh Malick aux notables du village de Gaé.
Aussi, grâce à
sa solide organisation sociale bien structurée sous l’autorité du Serigne
Kadiar (ou Serigne Cadior), Chef du Gouvernement, régulateur social qui veille
sur les activités économiques, en tant que responsable traditionnel du
patrimoine communautaire. Gaé a pu résister aux nombreuses attaques des
envahisseurs Maures du Trarza et consolider son emprise territoriale.
Le Serigne
Kadiar, issu de l’une des trois familles Madikou Khar, Madikou Yamar et Madikou
Boubacar, est élu par les grands dignitaires que sont le Dialagudé (Roi des
pécheurs), le Diarraf (famille DIOP) et le Magoum Peulh (famille Wellé).
C’est dans ce
contexte fortement marqué par une organisation traditionnelle ancrée dans la
conscience collective, que le village de Gaé devint Chef-lieu de communauté
rurale à la faveur de la grande Réforme de l’Administration territoriale et
locale de 1972, qui est entrée en vigueur dans la région en 1980. Enfin, par
Décret N° 2008-749 du 10 juillet 2008, le village de Gaé a été érigé en commune
organisée en neuf 9 quartiers que sont Tivaouane, Ndiorno, Bouleydi, Ndiarème
Nord, Ndiarème Sud, Mpal 1, Mpal 2, Lagde et Goumel. Cette nouvelle
organisation et celle traditionnelle de Gaé, représentent, avec le conseil
municipal, la trame de l’organisation administrative actuelle de la jeune
commune de Gaé.
Une population sédentaire, à plus de 70%
Localisée au
Nord de la région de Saint-Louis, dans le département de Dagana, la commune de
Gaé s’étend sur une superficie de 45 Km2. Elle est limitée au Nord par le
fleuve Sénégal, à l’Ouest par la forêt classée de Goumel, au Sud-Ouest par la
commune de Dagana, au Sud par la Route nationale 2 (RN 2).
La population
de Gaé est sédentaire à plus de 70% du fait des effets conjugués des grands
aménagements hydro-agricoles et des périmètres irrigués où s’activent la
plupart des habitants de cette commune, en toutes saisons. Des flux migratoires
de la population sont, toutefois, notés vers Dagana, Richard-Toll, Saint- Louis
et Dakar. Aussi, il est noté une transhumance périodique des éleveurs de Goumel
et une émigration de longue durée vers, principalement, la Mauritanie et, dans
une moindre mesure, vers l’Europe et les Etats Unis.
Culture et Tourisme
Certains
guides touristiques qui interviennent dans la capitale du Nord, sont non
seulement originaires de cette commune du département de Dagana, mais sont très
disposés à parler de ce terroir qui leur colle à la peau. Humbles et modestes,
il ont préféré requérir l’anonymat pour rappeler que Gaé dispose d’un potentiel
culturel et religieux qui constitue une opportunité certaine pour le
développement du tourisme avec des sites historiques tels que les Mausolées
d’Alpha Mayoro WELLE (oncle d’El Hadj Malick SY), de Fawade WELLE (Mère d’El
Hadj Malick SY), la « Berge » de la Sainte et la Mosquée d’El Hadj Malick SY,
la chambre d’accueil de Serigne Touba, Cheikh Ahmadou Bamba MBACKE, à son
retour d’exil de Mauritanie.
Selon nos
interlocuteurs, chaque année, des milliers de fidèles convergent vers Gaé à
l’occasion du Gamou/Ziarra, un événement qui constitue également une
opportunité pour des retrouvailles familiales mais des échanges commerciaux.
En outre, les rites de renouvellement du serment du Serigne Kadiar sont
des événements qui animent la vie culturelle de la Commune, d’où la nécessité
de développer une stratégie de promotion du tourisme religieux et culturel en
tant que secteur économique pourvoyeur d’emplois dans cette localité
transfrontalière.
De l’avis de
ces guides touristiques, il convient ainsi, de renforcer les relations de bon
voisinage qui existent entre Gaé et les localités voisines de la République
islamique de Mauritanie qui constituent un atout certain pour la promotion
touristique de la commune. Le tourisme pourrait être un secteur productif
potentiel pour la commune de Gaé si des initiatives sont prises dans le sens de
valoriser ses potentialités culturelles pour son développement.
Une cité éternelle de la Tidjania
Cité religieuse et fief de la tidjania, où vivent des milliers
d’habitants, Gaé, commune rurale depuis 2008, est une commune en pleine
expansion. Bercée par un climat de type sahélien avec des températures
comprises entre 25°C et 40°C, la localité est souvent balayée par un alizé
continental qui crée des tourbillons chargés de poussière.
Le vénéré El Hadj Malick Sy, propagateur de la confrérie tidjane, a vu le jour
sur ces terres. D’ailleurs sa mère, Fawade Wellé, et son oncle Alpha Mayoro
Wellé reposent dans les cimetières situés à l’est de la localité. Chaque année,
on y célèbre un Gamou organisé en hommage au saint-homme. C’est une occasion
pour des milliers de fidèles de converger vers Gae.
Le décor est fait de sentiers poussiéreux et des rizières qui s’étendent à
perte de vue, en ce temps de culture de contre-saison sèche chaude 2020. Il y a
aussi le bétail qui s’abreuve dans des cuvettes. Au bout d’une course en
voiture ou à bord d’une moto Jaakarta, moyennant 1.500 francs CFA, le voyageur
débarque à Gae, distant de Dagana de 10 kilomètres d’une route
latéritique.
La nature est rude à Gaé, mais le sol hydro-morphe favorise le développement de
la culture irriguée, d’où les nombreux casiers rizicoles qui bordent la
localité.
On raconte que le site aurait été choisi par un pêcheur qui se nommait Ely
Madiakhar Seck qui, dans un souci économique, l’aurait exploré et y aurait
trouvé des conditions propices au développement de l’agriculture, de l’élevage
et la pêche. Ces trois activités rythment toujours la vie des
populations.
Selon d’autres sources historiques, Gae serait une localité qui se trouvait en
Mauritanie. Ses habitants auraient rejoint le Sénégal en 1786, sur invitation
d’Almamy Abdou Khadre Kane. Ils s’y installent avec comme premier chef de
village Mandickou Fall Coura Guèye.
Les fondateurs
et premiers habitants de ce site étaient des wolofs. Ils constituent alors le
groupe majoritaire de la population et leur langue est parlée à presque 98% ou
99%. Viennent ensuite les pulars et les maures, peu nombreux. Le reste est
composé de travailleurs temporaires.
Avec Thionck-Essyl (Bignona), Gae était en 1990, un des plus gros villages du
Sénégal. En dépit de son statut de commune, il garde encore ses maisons
construites en banco, surtout dans la partie traditionnelle appelé ‘’Keur gou
makk’’.
Il y a toutefois de nombreuses constructions en dur. « Le lotissement date
de 1973 avec un bon découpage des maisons numérotées », selon certains
habitants de cette commune. Avant son érection en commune, le village comptait
7.169 habitants et 829 ménages. À vol d’oiseau, les localités les plus proches
sont : Keur Kouré, Gani, Dagana, Ndiarème.
Aujourd’hui, la commune compte quatre écoles élémentaires et un collège
d’enseignement moyen. Elle dispose d’un poste de santé équipé par des
partenaires au développement.
La croissance démographique y est exponentielle, ce terroir compte des milliers
d’habitants dont plus de la moitié sont des jeunes qui s’investissent beaucoup
dans le travail de la terre.
« Ils s’adonnent à l’agriculture et peu d’entre eux s’expatrient pour aller
en Mauritanie. Le phénomène de l’émigration clandestine est presque inexistant.
Mais il y a un manque criard d’usines, de centres de formation pour générer des
emplois pour cette jeunesse », témoignent certains fils et ressortissants
de Gaé, établis à Saint-Louis. Cependant, avec la vision réaliste et
prospective du maire Abdou Khadre Ndiaye, ses nombreux chantiers, projets et
programmes de développement, qui sont en phase avec le Pse et l’Acte 3 de la
Décentralisation, la communalisation y est prometteuse.
Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.
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