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Suite à 2 mois 10 jours d’État d’urgence, les policiers perçoivent une prime de 7100 CFA.

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Ça grogne dans les rangs de la police. Dès l’annonce de l’instauration de l’Etat d’urgence sanitaire doublé d’un couvre-feu nocturne par le chef de l’état au mois de mars dernier, les forces de l’ordre, les policiers en particulier, en hommes de devoir, se sont, comme toujours, engagés patriotiquement dans la lutte contre le Coronavirus. 

Eparpillés dans toutes les localités du pays, les policiers ont, dans des conditions de travail très dures, contraint les populations au respect du couvre-feu de 20h à 06 heures (ramené par la suite de 21 heures à 5 heures) du matin imposé par le président de la République. Un travail qui n’a pas du tout été facile dans la mesure où dans des localités telles que Médina, on a assisté au début du couvre-feu à des actes de défiance à l’encontre de ces policiers. Lesquels, ont su gérer toutes les situations, y compris les plus délicates. Et contenir tous les débordements. Ils ont tout fait pour faire respecter les mesures prises par le premier des Sénégalais, en l’occurrence le président de la République.  

Et pourtant les membres du Comité de pilotage devaient percevoir plus de 3 millions francs CFA… 
Très fortement mobilisés depuis le début de l’épidémie, et particulièrement exposés au risque de contamination, les policiers mobilisés dans la lutte contre le Covid-19 n’auraient touché depuis le début de l’Etat d’urgence sanitaire qu’une prime de 7100 francs par tête de pipe. Une prime « misérable » selon certains flics qui se sont confiés au journal Le Témoin, sous le couvert de l’anonymat. « On nous a annoncé que nous allons recevoir une prime de 7100 francs pour les 2 mois et 10 jours de couvre-feu », informent les interlocuteurs de nos confrères. Pire, ajoutent-ils, « des commissariats auraient reçu 400.000 francs en tout et pour tout. Une somme qui devait être partagée entre tous les agents qui y servent, du commissaire au brigadier ». 

Les sources du journal dénoncent une prime « misérable » qui ressemblerait plus à une aumône qu’à autre chose. Au moment où une prime de 3,5 millions de francs CFA aurait été prévue initialement (avant d’être, paraît-il, annulée) pour chacun des membres du comité de pilotage du « Force Covid-19 ». Et nos sources de souligner : « vous voyez bien que depuis quelques jours, les agents ne sont pratiquement plus sur le terrain surtout dans la région de Dakar. Les collègues sont frustrés. Y en a même parmi eux qui accusent notre DGPN d’être à l’origine de cette prime misérable. » 

La police « aphone » 
Joint au téléphone hier par la rédaction du journal Le Témoin, le commissaire Ndiassé Dioum, chef du Bureau des relations publiques de la police, nous a orienté vers la Direction de la Sécurité publique. Hélas, les tentatives pour joindre la DSP sont restées vaines. En désespoir de cause, le quotidien a recontacté le commissaire Dioum. « Je n’ai pas travaillé depuis plus d’une semaine parce que je suis alité… », nous précise le chef du Bureau des Relations publiques de la police avant de prendre congé de nous ! 

Le Témoin

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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