Face à cette pandémie mondiale qui affecte le monde, un choc économique et social important est à relever.
Pas d’activité, pas de tourisme, pas de ventes en ligne, avions au sol, profonde récession et explosion du chômage caractérisent cette crise.
Le transport aérien ne devrait pas retrouver son niveau de trafic avant cette date, estime l’Association internationale du transport aérien (Iata), qui a recensé 4,5 millions de vols annulés.
Les annonces de plans sociaux se succèdent: 12.000 suppressions d’emplois chez British Airways, 5.000 chez SAS, 2.000 chez Icelandair, 3.000 chez Ryanair, 3.450 chez United Airlines ou encore 3.000 chez Virgin Atlantic.
C’est la contraction de l’économie mondiale prévue pour 2020 le 15 mai par le cabinet Oxford Economics, qui annonce pourtant un « rebond solide de la croissance » pour la deuxième moitié de l’année. Mi-avril, le FMI anticipait encore une récession planétaire limitée à 3%.
Au Royaume-Uni, la Banque d’Angleterre prévoit une chute de 14% du PIB cette année, tandis que la Commission européenne prévoit -7,7% pour la zone euro.
3 milliards de personnes ont utilisé au moins une fois par mois au premier trimestre les différents réseaux sociaux de Facebook (WhatsApp, Messenger, etc.), dont l’utilisation a augmenté du fait du confinement et des restrictions de déplacements dans le monde.
Une enquête réalisée début mai par Marketplace, une émission d’économie de la radio publique américaine, a révélé que 41% des personnes interrogées ne pourraient faire face à une dépense imprévue de 250 dollars.
Dans plusieurs pays européens, l’explosion du nombre de chômeurs a pour l’instant été évitée grâce à la prise en charge des salaires par l’État (chômage partiel), qui en France concerne plus de 60% des salariés (12,4 millions).
Le secteur des assurances n’est pas en reste : une perte
de 203 milliards est attendue.
Ce serait le coût en dollars de la pandémie pour les assureurs en 2020, selon le marché de l’assurance Lloyd’s of London.
Cela ferait du Covid-19 l’un des événements les plus coûteux de l’histoire du secteur, avec l’ouragan Katrina ou les attentats du 11 septembre 2001.
Les assureurs perdent sur deux tableaux: ils doivent indemniser particuliers et entreprises pour les voyages ou les grands événements professionnels annulés et voient en même temps leurs portefeuilles d’investissement fondre avec la chute des marchés.
Pressés en France de soutenir les entreprises en grande difficulté, ils répondent qu’indemniser toutes les pertes d’exploitations mettrait « le secteur à terre », selon les mots de Florence Lustman, la présidente de la fédération française de l’assurance.
You must be logged in to post a comment Login