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Mobilisation des acteurs à la base autour du Budget-Programme : un atelier de sensibilisation des mouvements de la société civile, à Saint-Louis.

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L’Organisation  Action Solidaire International,  à  travers son point focal à Saint-Louis, Ababacar Sy, a organisé, pendant trois jours, au lycée technique André Peytavin de la capitale du Nord, des activités  de mise en place du groupe local  de  suivi budgétaire, de formation des acteurs locaux et de mobilisation sociale  sur le budget programme à  Saint-Louis. 

Les travaux ont été animés et supervisés par le Directeur Exécutif de l’Action Solidaire International, Mamadou Barry, le coordonnateur régional du forum Civil et de la Coalition Publiez ce que vous payez, Mame Latyr fall, des doyens et patriarches tels que Pape Amadou Bâ dit Bapo, Thiamba Seck, qui sont conseillers municipaux et plus de 60 participants. 

Cette rencontre a enregistré la présence des représentants des différents mouvements de la société civile et, a été marquée par une Communication sur le Budget Participatif et le Budget Programme, présentée avec Brio par Dr Pape Fara Diallo, enseignant-chercheur en poste à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.

Selon Mamadou Barry, ces activités rentrent dans le cadre de la mise en œuvre du projet sur le suivi et la transparence budgétaire exécuté par le Réseau Citoyen pour la Transparence Budgétaire (RCTB) dont Action Solidaire International est membre. Ce projet est financé par la Fondation Ford et intervient dans quatre localités du Sénégal notamment, Saint Louis.

                            Conscientisation des populations.

M. Barry a rappelé que l’Organisation Action Solidaire International est une association de droit sénégalais à but non lucratif créée en 2008. Ses missions consistent à contribuer à la conscientisation des populations, à participer au dialogue avec les décideurs et parties prenantes, à influencer les politiques publiques et à mutualiser les expériences et les bonnes pratiques. Elle intervient dans les domaines de l’Environnement, des Changement Climatiques, de l’Energie, de l’Agriculture, de la Gouvernance des Ressources Naturelles, de l’Humanitaire, du Développement Social, de la Transparence budgétaire et de la participation des citoyens aux affaires publiques. A travers ces activités, a-t-il souligné, «  nous visons à ce que chaque citoyen puisse s’approprier ce nouveau concept qui est le budget programme et également  s’impliquer dans tout le processus d’élaboration du budget de sa collectivité territoriale et d’en assurer le suivi ». 

                     Bonne gestion des finances publiques.

Conscient de l’enjeu d’une bonne gestion des finances publiques, l’Etat du Sénégal a entrepris, avec l’appui des partenaires au développement, une série de réformes et mis en place des mécanismes innovants pour améliorer l’efficacité des finances publiques. C’est dans ce cadre qu’a été adoptée la loi 2012-22 du 27 décembre 2012 transposant la directive UEMOA 01/2009 portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques, censée fixer les principes pour garantir une gestion transparente, efficace et optimale des ressources publiques.

Ainsi, à en croire Mamadou Barry, le Programme de Coordination des Réforme budgétaires et Financières (PCRBF) ainsi que la Direction de la Programmation Budgétaire se sont inscrits dans la mouvance de donner corps à l’ensemble des dispositions du code de transparence qui met un accent particulier sur l’accès à l’information et la participation de la société civile, afin de rendre le budget accessible aux citoyens.  

                  Mise en place des conditions d’un contrôle citoyen.

 D’un autre côté, les acteurs non étatiques, soutenus par les partenaires au développement, manifestent une volonté toujours croissante de peser dans le débat budgétaire. Pour ce faire, ils s’organisent en réseaux et coalitions, créant ainsi des cadres de mutualisation de leurs initiatives pour mettre en place les conditions d’un contrôle citoyen sur la gestion des finances publiques, aussi bien au niveau national que local.

Ainsi, a-t-il poursuivi, à la suite de plusieurs séances de travail, le Ministre chargé de la Bonne Gouvernance a mis en place, par arrêté N° 06588 en date du 27 avril 2016, un cadre multi-acteurs de suivi budgétaire (CMSB). 

Ce cadre est une « instance de concertation, de dialogue, d’harmonisation, de renforcement de capacités et de suivi participatif de la mise en œuvre du budget national (budget de l’Etat au niveau central, des collectivités territoriales et des établissements publics)».

M. Barry a enfin laissé entendre que c’est  le contexte dans lequel CICODEV, ALPHADEV, Action Solidaire International et Enda ECOPOP ont  lancé le RCTB–Réseau Citoyen pour la Transparence Budgétaire-  avec comme mission de contribuer à l’amélioration de la transparence et de la participation citoyenne dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des budgets publics au Sénégal, afin qu’ils répondent aux besoins fondamentaux des citoyens, en mettant particulièrement l’accent sur les plus vulnérables.

Mbagnick Kharachi Diagne / CHRONIQUES.SN

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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